Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1938-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 août 1938 01 août 1938
Description : 1938/08/01 (A13,N152)-1938/09/30 (A13,N153). 1938/08/01 (A13,N152)-1938/09/30 (A13,N153).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413826c
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 241
- .......... Page(s) .......... 253
- Le Kapok dans la France d'Outremer: (Cameroun, Togo, Soudan Français, Niger, Indochine, etc.)
De nos correspondants - Liste d'Exportateurs de Kapok d'Indochine.
De nos correspondants - .......... Page(s) .......... 259
- .......... Page(s) .......... 261
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 271
- .......... Page(s) .......... 274
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 247
se faire sur le même billon. Nous estimons à 60 journées de travail par hectare
la plantation et le binage de l'arachide qui se récolte à fin août, début septem-
bre, après un cycle de croissance de trois à quatre mois. Ensuite, sans gros
travail supplémentaire, on peut planter du petit mil dont la récolte se fera en
décembre. Où il y aura du petit mil, il n'y aura plus de chiendent. On aura
quelques frais supplémentaires, compensés par la récolte vivrière et surtout par
le plus beau port de l'arbre et l'inutilité du grand débroussage de janvier. Il ne
faut pas compter, croyons-nous, sur le produit de la récolte vivrière pour payer
les frais de cette culture dont la raison d'être est le débroussage de la plantation
et non la récoite d'arachides et de mil. (Nous tenons pour certain qu'un Européen
ne peut gagner sa vie par des plantations vivrières, jusqu' à l'avènement de la
machine tout au moins).
Certains de nos confrères ont essayé de planter en intercalaire du sisal. Nous
ne pensons pas que les résultats soient excellents car le sisal gêne énormément
par ses feuilles énormes et acérées la circulation dans les plantations et déteste
l'ombre. Cet essai sera probablement arrêté à la première récolte de sisal, quand
les kapokiers commenceront par conséquent à atteindre une certaine taille.
Une question controversée est celle de la couverture du sol par de la crota-
laire. Certains préconisent cette plante de couverture ; nous n'en sommes pas
personnellement partisans, à cause de la dépense qu'elle entraîne.
Le débroussage et surtout le grand débroussage qui suit la saison des pluies
est indispensable aussi pour éviter les feux de brousse, que les indigènes allu-
ment partout à ce moment là pour préparer leurs terrains et qui se propagent,
sous la violence du vent d'harmattan, sec, violent et régulier, avec une vitesse
foudroyante. Nous avons eu ainsi 100 hectares dévastés malgré des routes coupe-
feux de 8 mètres de largeur. Il faut les faire de 40 mètres au moins en atten-
dant la fin du débroussage, car la saison sèche succède à la saison humide avec
une grande rapidité, et en l' espace de quelques jours les grandes herbes à
éléphant qui dépassent pendant les pluies la hauteur d'un homme à cheval,
deviennent comme de l'amadou.
La floraison a lieu en décembre. Les pétales tombent sous les rafales de
l'harmattan et le fruit se forme long et vert comme un concombre, par grappes
de 5 à 6. La maturité a lieu en pleine saison sèche, mars-avril. Le fruit, indé-
hiscent, reste longtemps sur l'arbre si on ne le cueille pas, puis il finit par
éclater à la longue ou tomber à terre.
PRODUCTION. — Nous l'avons dit, cet article n'est qu'une modeste contri-
bution à l'étude de la culture du kapokier. Nous n'avons voulu y relater que ce
que nous avons vu dans notre région. Notre plantation, comme toutes celles qui
l'ont suivie, n'est pas encore entrée en période de production, nous serons donc
très circonspects à ce sujet.
Dès la troisième année, le kapokier, surtout en bon terrain, donne des fruits,
mais ce n'est que vers la dixième année qu'il faut attendre une récolte com-
merciale.
Certaines revues indiquent la progression suivante :
46 année. 0 kg 500 par arbre, de fibres ;
5* année 0 kg 750
6* année 2 kgs
se faire sur le même billon. Nous estimons à 60 journées de travail par hectare
la plantation et le binage de l'arachide qui se récolte à fin août, début septem-
bre, après un cycle de croissance de trois à quatre mois. Ensuite, sans gros
travail supplémentaire, on peut planter du petit mil dont la récolte se fera en
décembre. Où il y aura du petit mil, il n'y aura plus de chiendent. On aura
quelques frais supplémentaires, compensés par la récolte vivrière et surtout par
le plus beau port de l'arbre et l'inutilité du grand débroussage de janvier. Il ne
faut pas compter, croyons-nous, sur le produit de la récolte vivrière pour payer
les frais de cette culture dont la raison d'être est le débroussage de la plantation
et non la récoite d'arachides et de mil. (Nous tenons pour certain qu'un Européen
ne peut gagner sa vie par des plantations vivrières, jusqu' à l'avènement de la
machine tout au moins).
Certains de nos confrères ont essayé de planter en intercalaire du sisal. Nous
ne pensons pas que les résultats soient excellents car le sisal gêne énormément
par ses feuilles énormes et acérées la circulation dans les plantations et déteste
l'ombre. Cet essai sera probablement arrêté à la première récolte de sisal, quand
les kapokiers commenceront par conséquent à atteindre une certaine taille.
Une question controversée est celle de la couverture du sol par de la crota-
laire. Certains préconisent cette plante de couverture ; nous n'en sommes pas
personnellement partisans, à cause de la dépense qu'elle entraîne.
Le débroussage et surtout le grand débroussage qui suit la saison des pluies
est indispensable aussi pour éviter les feux de brousse, que les indigènes allu-
ment partout à ce moment là pour préparer leurs terrains et qui se propagent,
sous la violence du vent d'harmattan, sec, violent et régulier, avec une vitesse
foudroyante. Nous avons eu ainsi 100 hectares dévastés malgré des routes coupe-
feux de 8 mètres de largeur. Il faut les faire de 40 mètres au moins en atten-
dant la fin du débroussage, car la saison sèche succède à la saison humide avec
une grande rapidité, et en l' espace de quelques jours les grandes herbes à
éléphant qui dépassent pendant les pluies la hauteur d'un homme à cheval,
deviennent comme de l'amadou.
La floraison a lieu en décembre. Les pétales tombent sous les rafales de
l'harmattan et le fruit se forme long et vert comme un concombre, par grappes
de 5 à 6. La maturité a lieu en pleine saison sèche, mars-avril. Le fruit, indé-
hiscent, reste longtemps sur l'arbre si on ne le cueille pas, puis il finit par
éclater à la longue ou tomber à terre.
PRODUCTION. — Nous l'avons dit, cet article n'est qu'une modeste contri-
bution à l'étude de la culture du kapokier. Nous n'avons voulu y relater que ce
que nous avons vu dans notre région. Notre plantation, comme toutes celles qui
l'ont suivie, n'est pas encore entrée en période de production, nous serons donc
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mais ce n'est que vers la dixième année qu'il faut attendre une récolte com-
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