Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1938-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 août 1938 01 août 1938
Description : 1938/08/01 (A13,N152)-1938/09/30 (A13,N153). 1938/08/01 (A13,N152)-1938/09/30 (A13,N153).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413826c
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 241
- .......... Page(s) .......... 253
- Le Kapok dans la France d'Outremer: (Cameroun, Togo, Soudan Français, Niger, Indochine, etc.)
De nos correspondants - Liste d'Exportateurs de Kapok d'Indochine.
De nos correspondants - .......... Page(s) .......... 259
- .......... Page(s) .......... 261
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 271
- .......... Page(s) .......... 274
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 261
Le Kapokier
au Congo Belge
Par M. L. PYNAERT,
Directeur du Jardin Colonial de Laeken (Belgique)
Si nous consultons une des premières publications relatives au Congo Belge,
nous y trouvons sous la mention « Arbre à coton » la courte, mais suggestive
description suivante : l'arbre à coton, Eriodendron anfraduosum ou Bombax pen-
tandrum, est un arbre de grande taille de la famille des Malvacées, très com-
mun au Congo. Ses fruits contiennent, comme ceux du cotonnier, des graines
garnies de duvet qui peut être tissé et que l'on connaît en Belgique sous le nom
de « Kapok » ; il sert généralement à bourrer les coussins ordinaires.
En réalité, c' est sous le nom de Faux-cotonnier et sous l'aspect décrit ci-dessus
qu'on connait principalement l' essence productrice de kapok au Congo. Il ne
saurait d' ailleurs en être autrement. Elle atteint généralement une telle dimension
qu'elle dépasse en hauteur tous les massifs forestiers, lorsqu'on admire le paysage
du haut des collines et des monts qui caractérisent la périphérie de la cuvette
centrale ou celui qu'ouvre les. immenses expansions que le fleuve forme dans sa
lente course vers l'océan. Son tronc élancé, à écorce blanchâtre, s'épanouit en
une cîme claire et dégagée et s' évase vers la base en de hauts contreforts à aile-
rons. A certaines saison, l'arbre se dénude de ses feuilles, à d'autres, le sol
où il croît est jonché de graines entourées de fibres, mais sur un grand espace,
car le vent en transporte à de longues distances. Excepté dans des clairières
produites sous l'influence des indigènes, on ne trouve de véritables peuplements
de faux cotonniers. Il est plutôt répandu à l'état sporadique. Peut-être lui aussi
a-t-il déterminé l'appréciation que les forêts du Congo, à quelques exceptions
près, présentent un mélange très varié d'espèces.
Sans doute est-ce pour cette raison que les produits de ce faux cotonnier crois-
sant à l'état spontané ou subspontané (fibres et graines oléagineuses) n'ont guère
été exploités. L'indigène abat r arbre et creuse dans son tronc d'immenses piro-
gues. L'Européen a organisé -- une exportation de son bois, remarquable par sa
grande légèreté, et qui trouve, pour cette raison, certains usagers en Belgique
et en Europe.
Des herbiers de ce grand arbre congolais ont été, à différentes reprises, expé -
diés au Jardin botanique de l'Etat à Bruxelles. Ils furent rattachés au Ceiba
pentandrum (L) Gaertn. et aux synonymes Bombax pentandrum L., Eriodendron
anfractuosum DC, Bombax guineense Schumach et Thonn.
On sait le zèle avec lequel le grand botaniste belge M. E. DeWildeman
Le Kapokier
au Congo Belge
Par M. L. PYNAERT,
Directeur du Jardin Colonial de Laeken (Belgique)
Si nous consultons une des premières publications relatives au Congo Belge,
nous y trouvons sous la mention « Arbre à coton » la courte, mais suggestive
description suivante : l'arbre à coton, Eriodendron anfraduosum ou Bombax pen-
tandrum, est un arbre de grande taille de la famille des Malvacées, très com-
mun au Congo. Ses fruits contiennent, comme ceux du cotonnier, des graines
garnies de duvet qui peut être tissé et que l'on connaît en Belgique sous le nom
de « Kapok » ; il sert généralement à bourrer les coussins ordinaires.
En réalité, c' est sous le nom de Faux-cotonnier et sous l'aspect décrit ci-dessus
qu'on connait principalement l' essence productrice de kapok au Congo. Il ne
saurait d' ailleurs en être autrement. Elle atteint généralement une telle dimension
qu'elle dépasse en hauteur tous les massifs forestiers, lorsqu'on admire le paysage
du haut des collines et des monts qui caractérisent la périphérie de la cuvette
centrale ou celui qu'ouvre les. immenses expansions que le fleuve forme dans sa
lente course vers l'océan. Son tronc élancé, à écorce blanchâtre, s'épanouit en
une cîme claire et dégagée et s' évase vers la base en de hauts contreforts à aile-
rons. A certaines saison, l'arbre se dénude de ses feuilles, à d'autres, le sol
où il croît est jonché de graines entourées de fibres, mais sur un grand espace,
car le vent en transporte à de longues distances. Excepté dans des clairières
produites sous l'influence des indigènes, on ne trouve de véritables peuplements
de faux cotonniers. Il est plutôt répandu à l'état sporadique. Peut-être lui aussi
a-t-il déterminé l'appréciation que les forêts du Congo, à quelques exceptions
près, présentent un mélange très varié d'espèces.
Sans doute est-ce pour cette raison que les produits de ce faux cotonnier crois-
sant à l'état spontané ou subspontané (fibres et graines oléagineuses) n'ont guère
été exploités. L'indigène abat r arbre et creuse dans son tronc d'immenses piro-
gues. L'Européen a organisé -- une exportation de son bois, remarquable par sa
grande légèreté, et qui trouve, pour cette raison, certains usagers en Belgique
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Des herbiers de ce grand arbre congolais ont été, à différentes reprises, expé -
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pentandrum (L) Gaertn. et aux synonymes Bombax pentandrum L., Eriodendron
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