Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1938-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 août 1938 01 août 1938
Description : 1938/08/01 (A13,N152)-1938/09/30 (A13,N153). 1938/08/01 (A13,N152)-1938/09/30 (A13,N153).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413826c
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 241
- .......... Page(s) .......... 253
- Le Kapok dans la France d'Outremer: (Cameroun, Togo, Soudan Français, Niger, Indochine, etc.)
De nos correspondants - Liste d'Exportateurs de Kapok d'Indochine.
De nos correspondants - .......... Page(s) .......... 259
- .......... Page(s) .......... 261
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 271
- .......... Page(s) .......... 274
254
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
la fibre, sa résistance à l'absorption de l' eau en font, en effet, un produit de
premier ordre pour la confection des appareils de sauvetage.
Depuis cette époque, la récolte des fibres a été fortement négligée malgré
les hauts prix qu'elles ont parfois atteints. C'est ainsi, pour ne citer que les
dernières années, que les exportations ne se sont élevées qu'à 3.800 kgs en
1934, à 5.300 kgs en 1935 et 1.700 kgs en 1936.
Il semble que ce dédain pour la récolte d'un produit dont les débouchés sur
le marché français se sont cependant étendus, tienne à plusieurs causes :
10 Les dégâts commis dans les plantations par les « fanihy », grandes chau.
ves-souris très friandes de jeunes gousses avant maturité. La protection des
kapokiers contre les déprédations des « fanihy » exige une garde de nuit assez
onéreuse ;
2° Difficulté de la cueillette en raison des grandes dimensions des arbres,
qui atteignent facilement 20 mètres de hauteur et dont le bois est peu résistant.
Il en résulte que l'on néglige la récolte des branches hautes qui, très cassables,
pourraient provoquer des accidents ;
30 Difficulté d'égrenage des gousses, faute d'appareils perfectionnés dont
l' achat ne serait rémunérateur que pour les plantations d'une certaine importance.
L'emploi de femmes et d'enfants pour l'égrenage devient ainsi obligatoire, mais
il n'est pas toujours aisé de réunir en temps utile la main-d'œuvre nécessaire
qui, au surplus, est passablement coûteuse ;
40 Enfin, il faut bien reconnaître que le commerce local ne s'intéresse que
médiocrement à un produit de cueillette indigène dont jusqu'à présent les expor-
tations n'ont pas eu une grande ampleur.
Il n'est cependant pas douteux que les plantations de kapokier pourraient être
avantageusement multipliées dans le Nord-Ouest et l'Ouest de Madagascar. Sans
insister sur l'utilisation de la fibre de kapok en filature, il convient de retenir
qu'elle remplace avantageusement les laines courtes encore employées à la
confection de matelas, coussins, édredons, sièges, etc., car elle offre sur ces
laines la triple supériorité d'être légère, de ne pas fouler et de n'être jamais
attaquée par les mites.
EXPORTATIONS DE KAPOK
(en quintaux métriques)
Destination 1934 1935 1936
.--. - - -
Réunion 20,6 — -
France 17,6 53 17,2
Totaux 38,2 53 17,2
1
1 DAIIIAT Tailleur-Chemisier
fi A n LU I C/v'f M'*'*°ir 27 bil, Boulevard Raspail - PARIS (VH/
1- - -- z- -
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
la fibre, sa résistance à l'absorption de l' eau en font, en effet, un produit de
premier ordre pour la confection des appareils de sauvetage.
Depuis cette époque, la récolte des fibres a été fortement négligée malgré
les hauts prix qu'elles ont parfois atteints. C'est ainsi, pour ne citer que les
dernières années, que les exportations ne se sont élevées qu'à 3.800 kgs en
1934, à 5.300 kgs en 1935 et 1.700 kgs en 1936.
Il semble que ce dédain pour la récolte d'un produit dont les débouchés sur
le marché français se sont cependant étendus, tienne à plusieurs causes :
10 Les dégâts commis dans les plantations par les « fanihy », grandes chau.
ves-souris très friandes de jeunes gousses avant maturité. La protection des
kapokiers contre les déprédations des « fanihy » exige une garde de nuit assez
onéreuse ;
2° Difficulté de la cueillette en raison des grandes dimensions des arbres,
qui atteignent facilement 20 mètres de hauteur et dont le bois est peu résistant.
Il en résulte que l'on néglige la récolte des branches hautes qui, très cassables,
pourraient provoquer des accidents ;
30 Difficulté d'égrenage des gousses, faute d'appareils perfectionnés dont
l' achat ne serait rémunérateur que pour les plantations d'une certaine importance.
L'emploi de femmes et d'enfants pour l'égrenage devient ainsi obligatoire, mais
il n'est pas toujours aisé de réunir en temps utile la main-d'œuvre nécessaire
qui, au surplus, est passablement coûteuse ;
40 Enfin, il faut bien reconnaître que le commerce local ne s'intéresse que
médiocrement à un produit de cueillette indigène dont jusqu'à présent les expor-
tations n'ont pas eu une grande ampleur.
Il n'est cependant pas douteux que les plantations de kapokier pourraient être
avantageusement multipliées dans le Nord-Ouest et l'Ouest de Madagascar. Sans
insister sur l'utilisation de la fibre de kapok en filature, il convient de retenir
qu'elle remplace avantageusement les laines courtes encore employées à la
confection de matelas, coussins, édredons, sièges, etc., car elle offre sur ces
laines la triple supériorité d'être légère, de ne pas fouler et de n'être jamais
attaquée par les mites.
EXPORTATIONS DE KAPOK
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Destination 1934 1935 1936
.--. - - -
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France 17,6 53 17,2
Totaux 38,2 53 17,2
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