Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1920 01 juin 1920
Description : 1920/06/01 (A13,N150)-1920/07/31 (A13,N151). 1920/06/01 (A13,N150)-1920/07/31 (A13,N151).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413761g
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2012
750
BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Le Cameroun.
Sous ce titre le Lyon colonial du mois d'avril 1920 publie une
intéressante notice de M. GARRIL-ROUDET dont nous extrayons
les passages suivants :
SITUATION
Limité à l'Ouest par l'Océan Atlantique, à l'Est par le Terri-
toire du Tchad, au Nord par la Nigéria anglaise, au Sud par le
Gabon et l'Oubanghi Chari, le Cameroun est compris entre les
5/12° de longitude et 4/14° de latitude Nord. Son climat est très
variable par suite de sa grande étendue.
MOYENS DE COMMUNICATIONS
De la capitale française de la colonie, Douala, partent deux
voies ferrée:-! : l'une va de Douala à Eséka en passant par Edéa,
elle a une longueur de 160 kilomètres environ ; l'autre va de
Bonaben à N'Kong-Samba et a une longueur de 150 kilomètres
environ. Le reste du trafic se fait par eau et par terre.
Les grands fleuves (Sanaga, Nyong, M'Bom, etc) du Came-
roun sont peu navigables, sauf sur des distances variant de 50 à
80 kilomètres au maximum ; leur cours supérieur est coupé de
chutes et de rapides qui eu rendent la navigation impossible, sauf
pour les légères pirogues indigènes pouvant facilement se trans-
porter par voie de terre au-delà des rapides. Procédé peu pratique
pour l'exploitation d'une planta! ion dans l'intérieur et l'expédi-
tion des produits récoltés.
La voie de terre, par portage a «tête» d'homme, reste donc
actuellement la plus fréquemment employée. Le tarif adminis-
tratif de salaire pour les porteurs est de 1 fr. 25 par journée de
portage à raison de 25/30 kilos par charge, décompté à raison de
1 franc par jour pour l'aller et de 0 fr. 25 par jour pour le retour à
vide ; le retour chargé se paie 1 franc également.
Les routes sont entretenues par les indigènes avec le système
des prestations. Ce sont d'ailleurs le plus souvent des pistes
débroussaillées sur trois mètres de largeur et parfois, en saison
des pluies, elles se réduisent à un simple sentier bordé d'herbes
plus hautes qu'un homme. Les fleuves sont traversés en piroguee
et les rivières et ruisseaux aux gués en saison sèche, en pirogue
en saison pluvieuse.
BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Le Cameroun.
Sous ce titre le Lyon colonial du mois d'avril 1920 publie une
intéressante notice de M. GARRIL-ROUDET dont nous extrayons
les passages suivants :
SITUATION
Limité à l'Ouest par l'Océan Atlantique, à l'Est par le Terri-
toire du Tchad, au Nord par la Nigéria anglaise, au Sud par le
Gabon et l'Oubanghi Chari, le Cameroun est compris entre les
5/12° de longitude et 4/14° de latitude Nord. Son climat est très
variable par suite de sa grande étendue.
MOYENS DE COMMUNICATIONS
De la capitale française de la colonie, Douala, partent deux
voies ferrée:-! : l'une va de Douala à Eséka en passant par Edéa,
elle a une longueur de 160 kilomètres environ ; l'autre va de
Bonaben à N'Kong-Samba et a une longueur de 150 kilomètres
environ. Le reste du trafic se fait par eau et par terre.
Les grands fleuves (Sanaga, Nyong, M'Bom, etc) du Came-
roun sont peu navigables, sauf sur des distances variant de 50 à
80 kilomètres au maximum ; leur cours supérieur est coupé de
chutes et de rapides qui eu rendent la navigation impossible, sauf
pour les légères pirogues indigènes pouvant facilement se trans-
porter par voie de terre au-delà des rapides. Procédé peu pratique
pour l'exploitation d'une planta! ion dans l'intérieur et l'expédi-
tion des produits récoltés.
La voie de terre, par portage a «tête» d'homme, reste donc
actuellement la plus fréquemment employée. Le tarif adminis-
tratif de salaire pour les porteurs est de 1 fr. 25 par journée de
portage à raison de 25/30 kilos par charge, décompté à raison de
1 franc par jour pour l'aller et de 0 fr. 25 par jour pour le retour à
vide ; le retour chargé se paie 1 franc également.
Les routes sont entretenues par les indigènes avec le système
des prestations. Ce sont d'ailleurs le plus souvent des pistes
débroussaillées sur trois mètres de largeur et parfois, en saison
des pluies, elles se réduisent à un simple sentier bordé d'herbes
plus hautes qu'un homme. Les fleuves sont traversés en piroguee
et les rivières et ruisseaux aux gués en saison sèche, en pirogue
en saison pluvieuse.
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