Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1920 01 juin 1920
Description : 1920/06/01 (A13,N150)-1920/07/31 (A13,N151). 1920/06/01 (A13,N150)-1920/07/31 (A13,N151).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413761g
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2012
RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES
861
fabrication a créé un débouché très important pour les cotons de
cette provenance et les Etats-Unis eux-mêmes qui en achetaient
fort peu, sont devenus sur le marché d'Alexandrie des clients de
premier ordre.
« La hausse de la matière première a été encore augmentée pour
la France du fait de la baisse de notre devise. En effet, les plus
belles sortes de sakellaridis ont dépassé le prix de 3.000 francs
aux 50 kilos et les meilleurs classements de Haute-Égypte ont
dépassé celui de 2.000 francs. Ces prix deviennent véritablement
prohibitifs.
«La leçon que nous recevons en ce moment-ci nous démontre
péremptoirement combièn il est indispensable pour l'industrie
textile française de ne pas dépendre entièrement de l'étranger
pour son alimentation en matière première. Il faut que l'État et
surtout l'initiative privée fassent tous leurs efforts pour déve-
lopper la culture du coton dans nos colonies et nous voulons
espérer que, si tardifs que soient ces efforts, ils seront faits
encore suffisamment à temps pour éviter à notre industrie tex-
tile nationale une catastrophe inévitable. »
La baisse s'est cependant produite mais, ainsi que M. le
Doct. BUCHÈRE le fait remarquer dans le Bulletin des renseigne-
ments coloniaux, en admettant qu'elle se maintienne elle ne
ferait que diminuer un peu les bénéfices à attendre de la pro-
duction coloniale française. Si la baisse continuait jusqu'à
atteindre 50 p. 100, le coton vaudrait encore 1.500 francs les
50 kilos, soit 30 francs le kilo. C'est toujours un prix fantas-
tique, puisqu'avant la guerre les plus beaux cotons d'Egypte
atteignaient rarement 3 francs le kilo et se tenaient plutôt
entre 2 francs et 2 fr. 50. On voit quelles sont pour longtemps
encore les perspectives de gain des planteurs dans les colonies
françaises.
L'activité minière de l'Indochine.
Le sous-sol extrêmement minéralisé de l'Indochine n'a pas
encore été exploité ni même prospecté comme il devrait l'être.
Cependant déjà quelques résultats ont été obtenus.
La production houillère, de 1914 à 1918, s'est élevée annuel-
lement à 650.000 tonnes , l'exportation qui avait fort fléchi par
suite du manque de transports maritimes est en forte reprise.
Les mines d'étain et tungstène ont passé d'une production de
309 tonnes en 1914 à 604 en 1918; les prix ont été élevés en
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fabrication a créé un débouché très important pour les cotons de
cette provenance et les Etats-Unis eux-mêmes qui en achetaient
fort peu, sont devenus sur le marché d'Alexandrie des clients de
premier ordre.
« La hausse de la matière première a été encore augmentée pour
la France du fait de la baisse de notre devise. En effet, les plus
belles sortes de sakellaridis ont dépassé le prix de 3.000 francs
aux 50 kilos et les meilleurs classements de Haute-Égypte ont
dépassé celui de 2.000 francs. Ces prix deviennent véritablement
prohibitifs.
«La leçon que nous recevons en ce moment-ci nous démontre
péremptoirement combièn il est indispensable pour l'industrie
textile française de ne pas dépendre entièrement de l'étranger
pour son alimentation en matière première. Il faut que l'État et
surtout l'initiative privée fassent tous leurs efforts pour déve-
lopper la culture du coton dans nos colonies et nous voulons
espérer que, si tardifs que soient ces efforts, ils seront faits
encore suffisamment à temps pour éviter à notre industrie tex-
tile nationale une catastrophe inévitable. »
La baisse s'est cependant produite mais, ainsi que M. le
Doct. BUCHÈRE le fait remarquer dans le Bulletin des renseigne-
ments coloniaux, en admettant qu'elle se maintienne elle ne
ferait que diminuer un peu les bénéfices à attendre de la pro-
duction coloniale française. Si la baisse continuait jusqu'à
atteindre 50 p. 100, le coton vaudrait encore 1.500 francs les
50 kilos, soit 30 francs le kilo. C'est toujours un prix fantas-
tique, puisqu'avant la guerre les plus beaux cotons d'Egypte
atteignaient rarement 3 francs le kilo et se tenaient plutôt
entre 2 francs et 2 fr. 50. On voit quelles sont pour longtemps
encore les perspectives de gain des planteurs dans les colonies
françaises.
L'activité minière de l'Indochine.
Le sous-sol extrêmement minéralisé de l'Indochine n'a pas
encore été exploité ni même prospecté comme il devrait l'être.
Cependant déjà quelques résultats ont été obtenus.
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lement à 650.000 tonnes , l'exportation qui avait fort fléchi par
suite du manque de transports maritimes est en forte reprise.
Les mines d'étain et tungstène ont passé d'une production de
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