Presse et revues
656 pages
Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1920 01 juin 1920
Description : 1920/06/01 (A13,N150)-1920/07/31 (A13,N151). 1920/06/01 (A13,N150)-1920/07/31 (A13,N151).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413761g
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2012
848
BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
au soleil, la teneur en huile peut atteindre jusqu'à 6.3 à 65 p. 100.
Cette huile est limpide, d'une odeur agréable, très fluide à
25°; de couleur jaune paille quand elle a été obtenue par pression,
jaune d'or, par l'éther de pétrole. Sa densité à 15° est de 0,927,
acidité (en acide oléïque) 0,70, échauffement sulfurique 80°,
indice de saponification 175°, indice d'iode -137°.
D'après ses constantes physiques et chimiques, l'huile de
Bancoul pourrait être utilisée avec succès dans la fabrication du
savon et comme succédané de l'huile de lin, dans la peinture.
Nos industriels savonniers ne doivent pas laisser perdre ces
-observations. La savonnerie française comme les autres indus-
tries qui peuvent être intéressées à l'utilisation de l'huile de
Bancoul devraient au besoin, constituer un puissant consortium
pour l'exploitation et l'industrialisation du Bancoulier des îles
du Pacifique, en particulier de la noix de Bancoul produite en
abondance dans les immenses vallées de nos possessions océa-
niennes.
(Bulletin des Halles, Bourses et Marchés, 4 juin 1920.)
L'huile de palme et la guerre.
L'office national du Commerce extérieur signale le change-
ment apporté par la guerre dans la situation du commerce de
l'huile de palme. Avant 1914, l'Allemagne était le grand et
presque le seul pays importateur. Tandis que l'Angleterre et la
France ne traitaient que le coprah et l'arachide, elle monopo-
lisait le trafic des amandes de palmes qu'elle transportait à prix
réduits jusqu'à, ses huileries métropolitaines. De ce fait, elle
pouvait exporter 50.000 tonnes d'huile par an rien qu'en Angle-
- terre. Le blocus arrêta ce trafic, tandis que la Grande Bretagne
développait chez elle les industries des matières grasses de toutes
sortes. La France, disposant d'un tonnage très insuffisant, ne
put profiter au même titre de la situation. Aujourd'hui que les
transports se rétablissent, nos huileries ne peuvent que revenir
au traitement des arachides faute d'installations appropriées et
le service du ravitaillement qui disposait d'un stock de 100.000
tonnes d'amandes de palme a dû en rétrocéder la plus grande
partie à l'Allemagne n'en trouvant pas la vente dans notre pays.
Cette situation est d'autant plus déplorable que les amandes de
palme abondent dans l'A. O. F. et dans plusieurs des anciennes
colonies allemandes qui nous ont été attribuées.
BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
au soleil, la teneur en huile peut atteindre jusqu'à 6.3 à 65 p. 100.
Cette huile est limpide, d'une odeur agréable, très fluide à
25°; de couleur jaune paille quand elle a été obtenue par pression,
jaune d'or, par l'éther de pétrole. Sa densité à 15° est de 0,927,
acidité (en acide oléïque) 0,70, échauffement sulfurique 80°,
indice de saponification 175°, indice d'iode -137°.
D'après ses constantes physiques et chimiques, l'huile de
Bancoul pourrait être utilisée avec succès dans la fabrication du
savon et comme succédané de l'huile de lin, dans la peinture.
Nos industriels savonniers ne doivent pas laisser perdre ces
-observations. La savonnerie française comme les autres indus-
tries qui peuvent être intéressées à l'utilisation de l'huile de
Bancoul devraient au besoin, constituer un puissant consortium
pour l'exploitation et l'industrialisation du Bancoulier des îles
du Pacifique, en particulier de la noix de Bancoul produite en
abondance dans les immenses vallées de nos possessions océa-
niennes.
(Bulletin des Halles, Bourses et Marchés, 4 juin 1920.)
L'huile de palme et la guerre.
L'office national du Commerce extérieur signale le change-
ment apporté par la guerre dans la situation du commerce de
l'huile de palme. Avant 1914, l'Allemagne était le grand et
presque le seul pays importateur. Tandis que l'Angleterre et la
France ne traitaient que le coprah et l'arachide, elle monopo-
lisait le trafic des amandes de palmes qu'elle transportait à prix
réduits jusqu'à, ses huileries métropolitaines. De ce fait, elle
pouvait exporter 50.000 tonnes d'huile par an rien qu'en Angle-
- terre. Le blocus arrêta ce trafic, tandis que la Grande Bretagne
développait chez elle les industries des matières grasses de toutes
sortes. La France, disposant d'un tonnage très insuffisant, ne
put profiter au même titre de la situation. Aujourd'hui que les
transports se rétablissent, nos huileries ne peuvent que revenir
au traitement des arachides faute d'installations appropriées et
le service du ravitaillement qui disposait d'un stock de 100.000
tonnes d'amandes de palme a dû en rétrocéder la plus grande
partie à l'Allemagne n'en trouvant pas la vente dans notre pays.
Cette situation est d'autant plus déplorable que les amandes de
palme abondent dans l'A. O. F. et dans plusieurs des anciennes
colonies allemandes qui nous ont été attribuées.
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