Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2012
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BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
B) Vulcanisation à chaud.
La substance, brute, mélangée à chaud, avec 10 p. 100 de soufre est cuite à l'autoclave à 185° pendant 5 heures. Les propriétés physiques de la matière sont totalement modifiées ; sa masse est toute boursouflée et devient élastique.
La cuisson dans des conditions identiques de température et de durée, mais avec 20 p. 100 de soufre, fournit, au contraire, un produit dur, assez - analogue à l'ébonite.
La faible quantité de matière mise à notre disposition, n'a pas permis une étude plus approfondie de ce produit nouveau, qui, à l'instar des nombreuses gommes caoutchoucoïdes ou guttoïdcs de nos colonies, offre un intérêt indéniable d'avenir, à préciser d'ailleurs, pour les industries du caoutchouc et des matières plastiques.
Travail effectué au Laboratoire général des Productions coloniales.
LES BOIS GUYANAIS par le Docteur G. DEVEZ, - Docteur ès sciences, Membre de la Chambre d'Agriculture de la Guyane.
La question des bois coloniaux reste de plus en plus à l'ordre du jour. La presse coloniale, les revues et les journaux spéciaux, et même la grande presse continuent à lui consacrer des articles qui montrent le gros intérêt que chacun y attache pour le relèvement de la France.
M. BERTIN, Inspecteur des Eaux et Forêts, chef de la mission forestière coloniale, chargé en ce moment du Service des bois coloniaux au Ministère des Colonies, vient de faire paraître dans Colonies et Marine (1) une étude d'ensemble où il résume les travaux qu'il a publiés l'an dernier (2). - Apôtre convaincu et bien documenté, M. BERTIN estime que les besoins de la France vont exiger des importations en boiséva-
(1) Colonies et Marine — 15 janvier 1920.
(2) A. BEUTIN — La question forestière coloniale. LAROSE éditeur, Paris 1919.
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