Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1920 01 juin 1920
Description : 1920/06/01 (A13,N150)-1920/07/31 (A13,N151). 1920/06/01 (A13,N150)-1920/07/31 (A13,N151).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413761g
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2012
SERVICE D'ÉTUDES
815
CONCLUSIONS GÉNÉRALES
1° De l'étude chimique, il résulte que le pétiole de la feuille
de rônier renferme 53 p. 100 de cellulose et 40 p. 100 de lignone
et qu'il ne contient qu'une faible quantité de matières minérales
ainsi qu'une très faible proportion de substances cireuses.
2° Les essais technologiques montrent que le rendement
industriel en cellulose dite papetière ne dépasserait pas 29 p. 100,
soit une perte de 24 p. 100 environ.
Ces essais ont fourni des feuilles cellulosiques de couleur
blanc-gris jaunâtre, douces au toucher, renfermant encore un
certain nombre d'éléments insuffisamment dissociés.
Plus souples que celles qui sont extraites du limbe, ces
feuilles sont, par contre, moins solides; aussi n'offrent-elles
qu'une résistance assez satisfaisante à la traction, à la déchirure
et au froissement.
3° L'étude micrographique de la pâte indique que ses carac-
tères sont sensiblement les mêmes que ceux de la pâte de limbe
et qu'elle en diffère surtout par la présence d'une quantité plus
considérable de vaisseaux spiralés et annelés. Ceci, joint à un
pouvoir feutrant un peu plus faible (0,011 au lieu de 0,008), suffit
à expliquer la solidité moindre des feuilles cellulosiques obtenues
à partir du pétiole.
4° Quant à l'étude chimique des pâtes, elle permet de consta-
ter que, à la condition d'effectuer un lessivage suffisamment
énergique, il est loisible d'obtenir une pâte contenant 94 p. 100
de cellulose, ce qui est un résultat tout à fait satisfaisant.
En résumé, bien que le pétiole apparaisse comme légèrement
plus difficile à traiter que le limbe, et que la cellulose du premier
semble un peu moins résistante que celle du second, ces deux
organes présentent tellement d'analogie qu'il n'y a pas lieu d'en-
visager, dans le cas d'une utilisation industrielle de la feuille du
rônier en papeterie, un traitement différent, pour chacune des
deux parties quisla composent.
FICHE RÉCAPITULATIVE DE LA VALEUR PAPETIÈRE
DU PÉTIOLE DE RÔNIER
Renseignements botaniques,
agronomiques et écono-
miques
Nous renvoyons le lecteur aux indications qui
figurent plus loin à propos du limbe de la feuille
de rônier et qui sont évidemment identiques pour
ces deux organes de la feuille.
815
CONCLUSIONS GÉNÉRALES
1° De l'étude chimique, il résulte que le pétiole de la feuille
de rônier renferme 53 p. 100 de cellulose et 40 p. 100 de lignone
et qu'il ne contient qu'une faible quantité de matières minérales
ainsi qu'une très faible proportion de substances cireuses.
2° Les essais technologiques montrent que le rendement
industriel en cellulose dite papetière ne dépasserait pas 29 p. 100,
soit une perte de 24 p. 100 environ.
Ces essais ont fourni des feuilles cellulosiques de couleur
blanc-gris jaunâtre, douces au toucher, renfermant encore un
certain nombre d'éléments insuffisamment dissociés.
Plus souples que celles qui sont extraites du limbe, ces
feuilles sont, par contre, moins solides; aussi n'offrent-elles
qu'une résistance assez satisfaisante à la traction, à la déchirure
et au froissement.
3° L'étude micrographique de la pâte indique que ses carac-
tères sont sensiblement les mêmes que ceux de la pâte de limbe
et qu'elle en diffère surtout par la présence d'une quantité plus
considérable de vaisseaux spiralés et annelés. Ceci, joint à un
pouvoir feutrant un peu plus faible (0,011 au lieu de 0,008), suffit
à expliquer la solidité moindre des feuilles cellulosiques obtenues
à partir du pétiole.
4° Quant à l'étude chimique des pâtes, elle permet de consta-
ter que, à la condition d'effectuer un lessivage suffisamment
énergique, il est loisible d'obtenir une pâte contenant 94 p. 100
de cellulose, ce qui est un résultat tout à fait satisfaisant.
En résumé, bien que le pétiole apparaisse comme légèrement
plus difficile à traiter que le limbe, et que la cellulose du premier
semble un peu moins résistante que celle du second, ces deux
organes présentent tellement d'analogie qu'il n'y a pas lieu d'en-
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rônier en papeterie, un traitement différent, pour chacune des
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agronomiques et écono-
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