Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
VARIÉTÉS
L'ELEVAGE DU VER A SOIE AU BRÉSIL (1) L'Institut de Sériciculture, à Campinas (Etat de Sâo-Paulo), offre toutes les facilités pour cette "industrie lucrative. Une seule personne, même un enfant, peut élever une quantité de vers provenant de 15 grammes d'œufs. Cela produira 30 kilogs de cocons, d'une valeur de 300 milreis (environ 600 francs). C'est une rente bonne et sûre.
L'élevage du ver à soie doit être fait à côté de la plantation des mûriers pour avoir les feuilles fraîches et propres, et pour éviter tout transport. Le local doit être bien aéré et avoir une température de 200, sans grandes oscillations. Il faut protéger les vers contre les fourmis et les rats ; la pro- preté est de rigueur.
Après la quatrième mue, les vers commencent à filer leurs cocons ; on prépare alors des branchages disposées en étagè- res ou en chevalets, pour faciliter leur tâche. La main-d'œu- vre peut être fournie par des vieillards, des femmes et même des enfants.1 Il faut sélectionner les œufs des bonnes variétés locales bien acclimatées et productives.
40 kilogs de feuilles sont nécessaires pour obtenir 1 gramme d'œufs. Voici les instructions de l'Institut pour l'élevage : Se procurer les œufs d'une variété saine et sélectionnée (dans l'occurence, à l'Institut); à l'arrivée des œufs, on les met dans une boîte, on couvre les œufs avec un carton troué par où montent les vers. Après l'éclosion, ils trouvent leur aliment des feuilles de mûrier bien fraîches. Ce carton, avec les vers, est retiré chaque jour et remplacé par un autre.
L'alimentation doit être abondante, 5 à 7 fois par jour, des feuilles fraîches et de bonne qualité, le local bien ventilé, propre, le personnel ne doit pas fumer; les vers malades doivent être supprimés aussitôt reconnus.
(1) Boletin de Agricultura, nO 1, 1927, Sâo-Paulo.
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