Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1928-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 février 1928 01 février 1928
Description : 1928/02/01 (A17,N122)-1928/02/28. 1928/02/01 (A17,N122)-1928/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6412643w
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
70 VARIÉTÉS
« 7 heures pour effectuer la tâche qui leur est imposée tandis
« que d'autres la font durer pendant 10 ou 11 heures.
« Opérant au village de Nkol-Ngok, M. Bearth, conduc-
« teur des travaux agricoles, a obtenu, pour 8 heures de
« travail, un rendement maximum de 6 kil. 350 et un mini-
« mum de 3 kil. 050 par personne.
« 15 hommes ou femmes ont préparé une moyenne de
« 4 kil. 793 de palmistes en 8 heures, mais cette moyenne
« se trouve faussée par le fait que certains travailleurs,
« les hommes, en général, ont exagéré la durée du triage.
« Un homme a mis 5 heures pour trier 2 kil. 800 d'amandes,
« alors que la femme la plus habile n'avait mis que 1 heure 41
« pour effectuer le même travail. »
D'autre part, M. Bardou a vu des ouvriers habiles procéder
en même temps au concassage et au triage, ce qui les avan-
tage sérieusement.
« Ils ont un tour de main spécial pour enlever l'amande,
« libérée en même temps qu'ils placent un nouveau noyau
« sur la pierre de base et, pendant qu'ils cassent ce dernier,
« ils déposent l'amande dans la tine ou dans un récipient. »
M. Bardou estime que ces hommes, qui ne sont pas rares
sur les plantations, arriveraient, assez facilement, à une
production de 10 kilogs d'amandes par jour s'ils étaient
payés en conséquence.
La majorité des palmiers du Cameroun produisent des
noix à coque épaisse ; les chiffres indiqués ci-dessus se rap-
portent aux noyaux de cette catégorie.
C. C.
ERRATUM
Dans le n° 117 (septembre 1927), page 313, 3e paragraphe,
au lieu de : cacaorat, lire : cacaorot.
« 7 heures pour effectuer la tâche qui leur est imposée tandis
« que d'autres la font durer pendant 10 ou 11 heures.
« Opérant au village de Nkol-Ngok, M. Bearth, conduc-
« teur des travaux agricoles, a obtenu, pour 8 heures de
« travail, un rendement maximum de 6 kil. 350 et un mini-
« mum de 3 kil. 050 par personne.
« 15 hommes ou femmes ont préparé une moyenne de
« 4 kil. 793 de palmistes en 8 heures, mais cette moyenne
« se trouve faussée par le fait que certains travailleurs,
« les hommes, en général, ont exagéré la durée du triage.
« Un homme a mis 5 heures pour trier 2 kil. 800 d'amandes,
« alors que la femme la plus habile n'avait mis que 1 heure 41
« pour effectuer le même travail. »
D'autre part, M. Bardou a vu des ouvriers habiles procéder
en même temps au concassage et au triage, ce qui les avan-
tage sérieusement.
« Ils ont un tour de main spécial pour enlever l'amande,
« libérée en même temps qu'ils placent un nouveau noyau
« sur la pierre de base et, pendant qu'ils cassent ce dernier,
« ils déposent l'amande dans la tine ou dans un récipient. »
M. Bardou estime que ces hommes, qui ne sont pas rares
sur les plantations, arriveraient, assez facilement, à une
production de 10 kilogs d'amandes par jour s'ils étaient
payés en conséquence.
La majorité des palmiers du Cameroun produisent des
noix à coque épaisse ; les chiffres indiqués ci-dessus se rap-
portent aux noyaux de cette catégorie.
C. C.
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Dans le n° 117 (septembre 1927), page 313, 3e paragraphe,
au lieu de : cacaorat, lire : cacaorot.
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