Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mai 1928 01 mai 1928
Description : 1928/05/01 (A21,N233)-1928/05/31. 1928/05/01 (A21,N233)-1928/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64106453
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- SOMMAIRE DETAILLE:
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- Informations:
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- .......... Page(s) .......... 636
- .......... Page(s) .......... 653
- Indochine: Rapport sur le mouvement commercial et la navigation pendant l'année 1926 (Suite et fin),.......... Page(s) .......... 653
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 700
- .......... Page(s) .......... 701
- .......... Page(s) .......... 708
608 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Les arbitres seuls pourront, s'il y a lieu, décider si la mar-
chandise est recevable ou non, si toutefois le contrat ne porte pas
par avance le pourcentage à partir duquel la marchandise pour-
rait être refusée.
ÉTRANGER ;
L'origine de l'industrie sucrière en Chine.
L'usage du sucre remonte à une très haute antiquité. Si les
anciennes civilisations gréco-romaine et méditerranéennes ont
surtout utilisé le miel comme matière édulcorante, elles on
cependant connu, également, le sucre de canne. VARRON indique
qu'il croît dans l'Inde un grand roseau duquel or. retire un suc
si doux que le meilleur miel ne saurait lui être comparé. PLINE
l'Ancien indique que l'Arabie produit un sucre, mais que le « sel
indien » lui est supérieur. C'est, dit-il, « un miel que l'on retire
de grands roseaux ».
Bien longtemps avant lui, chez les Grecs, THÉOPHRASTE avait
parlé d'un miel qui se forme dans les roseaux.
L'extraordinaire voyageur du XIIIe siècle,Mar:.:-o POLO.,constatait
au Bengale l'existence de vastes cultures de roseaux à sucre, et,
en arrivant aux Indes, VASCO DE GAMA y trouvait le commerce
du sucre dans une période de pleine prospérité.
Il paraît donc assez évident que la culture de la canne et la
préparation du sucre existaient bien avant l'époque moderne,
mais aussi que les régions de production n'étaient pas celles d'où
les nations d'aujourd'hui tirent leurs approvisionnements d'une
marchandise qui est devenue, de nos jours, un article de première
nécessité.
Il n'est pas exagéré d'admettre que la Chine connaissait la
canne à sucre bien longtemps avant notre ère.
Il ne se passe guère une semaine aux Etats-Unis qu'on ne
fasse briller aux yeux des planteurs et industriels intéressés une
augmentation progressive et pour ainsi dire illimitée de la con-
sommation du sucre par les pays de l'Extrême-Orient, particuliè-
rement les Indes britanniques et la Chine. On semble considérer
les populations de ces pays comme étant condamnées à jamais à
ne pouvoir produire elles-mêmes le sucre nécessaire à leur con-
sommation. Ne commet-on pas une grave erreur ?
Le journal des fabricants de sucre, toujours si parfaitement
renseigné sur tout ce qui se rattache, de près ou de loin, à l'in.
Les arbitres seuls pourront, s'il y a lieu, décider si la mar-
chandise est recevable ou non, si toutefois le contrat ne porte pas
par avance le pourcentage à partir duquel la marchandise pour-
rait être refusée.
ÉTRANGER ;
L'origine de l'industrie sucrière en Chine.
L'usage du sucre remonte à une très haute antiquité. Si les
anciennes civilisations gréco-romaine et méditerranéennes ont
surtout utilisé le miel comme matière édulcorante, elles on
cependant connu, également, le sucre de canne. VARRON indique
qu'il croît dans l'Inde un grand roseau duquel or. retire un suc
si doux que le meilleur miel ne saurait lui être comparé. PLINE
l'Ancien indique que l'Arabie produit un sucre, mais que le « sel
indien » lui est supérieur. C'est, dit-il, « un miel que l'on retire
de grands roseaux ».
Bien longtemps avant lui, chez les Grecs, THÉOPHRASTE avait
parlé d'un miel qui se forme dans les roseaux.
L'extraordinaire voyageur du XIIIe siècle,Mar:.:-o POLO.,constatait
au Bengale l'existence de vastes cultures de roseaux à sucre, et,
en arrivant aux Indes, VASCO DE GAMA y trouvait le commerce
du sucre dans une période de pleine prospérité.
Il paraît donc assez évident que la culture de la canne et la
préparation du sucre existaient bien avant l'époque moderne,
mais aussi que les régions de production n'étaient pas celles d'où
les nations d'aujourd'hui tirent leurs approvisionnements d'une
marchandise qui est devenue, de nos jours, un article de première
nécessité.
Il n'est pas exagéré d'admettre que la Chine connaissait la
canne à sucre bien longtemps avant notre ère.
Il ne se passe guère une semaine aux Etats-Unis qu'on ne
fasse briller aux yeux des planteurs et industriels intéressés une
augmentation progressive et pour ainsi dire illimitée de la con-
sommation du sucre par les pays de l'Extrême-Orient, particuliè-
rement les Indes britanniques et la Chine. On semble considérer
les populations de ces pays comme étant condamnées à jamais à
ne pouvoir produire elles-mêmes le sucre nécessaire à leur con-
sommation. Ne commet-on pas une grave erreur ?
Le journal des fabricants de sucre, toujours si parfaitement
renseigné sur tout ce qui se rattache, de près ou de loin, à l'in.
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