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450 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNERALÇ DES COLONIE*
ront un jour prochain, minés par les pluies, et le précipice
accompagne le voyagaur, de plus en plus profond. La montée
est cependant moins impressionnante que la descente, pour le
débutant. L'autre versant présente des pentes encore plus raides
avec des éboulis de gros blocs qui jalornent le chemin des
torrents. Les tournants brusques, en promontoires, amèntnt Ie
cavalier fa'é au bord du précipice, où unj glissade, ou un faux
pas, risque de le jeter. Alors, rien à faire pour s'arrêter, et la
chute, presque verticile, doit vraisemblablement se poursuivre
jusqu'en bas, où coule la Karouba. Cependant, des colons de
Kouaoua font passer par là des troupaux de béta'l. Ce sont
heureusement gens très habitués. Les bêtes se suivent en file,
tandis que les cavaliers et quelques chiens les poussent. Si l'une
d'elles s'arrête, il faut patiemment essayer de la persuader
d'avancer et parfois attendre longtemps. Toute tête de bétail qui
tombe au précipice est perdue. Cet accident est fréquent. Le
difficulté de la route est compensée, pour le touriste, par l'am-
pleur du panorama qu'il est donné d'admirer. Une cascade, à
droite, égaye la sombre montagne et, au loin, la baie de Koua-
oua fait suite au triangle de galets charriés par la Karouba,
s'élargit pour s'en aller disparaître vers la mer, entre lès monts
élevés. Le chemin atteint le bas de la montagne, suit la baie et
s'allonge, monotone, sur le terrain rouge, aride et brûlant. On
est heureux d'apercevoir au loin les coeotcraies, qui annoncent
la fin de l'étape.
Kouaoua fut autrefois, comme l'est Thio aujourd'hui, 16
centre de l'exploitation du nickel. Il ne reste rien de son passe
industriel que les traces d'une voie ferrée, et le calme le plUS
parfait a succédé à l'agitation des exploitations. Le même sort
attend Thio, lorsque les mines de nickel cesseront de travailler.
Ce ne sont là que cités factices, placées dans des régions ou
l'agriculture et l'élevage ne peuvent guère nourrir une nom-
breuse population. Deux grandes rivières aboutissent au fond
de la baie, la Kouaoua et la Kajengoù. Leurs alluviôns ont créé
une plaine fertile, que les inondations dévastent, et enrichissent à
la fois. Une tribu canaque est installée vers la mer, tandis que
quelques colons sont établis, un peu plus loin, sur la rivière.
Ne serait-ce l'isolement, que beaucoup estimeraient trop coin'
plet, le lieu est très agréable à habiter. La baie est extrêmement
sûre. Ses côtes sont basses vers lès embouchures des rivjères,
élevées en face et à l'entrée.
ront un jour prochain, minés par les pluies, et le précipice
accompagne le voyagaur, de plus en plus profond. La montée
est cependant moins impressionnante que la descente, pour le
débutant. L'autre versant présente des pentes encore plus raides
avec des éboulis de gros blocs qui jalornent le chemin des
torrents. Les tournants brusques, en promontoires, amèntnt Ie
cavalier fa'é au bord du précipice, où unj glissade, ou un faux
pas, risque de le jeter. Alors, rien à faire pour s'arrêter, et la
chute, presque verticile, doit vraisemblablement se poursuivre
jusqu'en bas, où coule la Karouba. Cependant, des colons de
Kouaoua font passer par là des troupaux de béta'l. Ce sont
heureusement gens très habitués. Les bêtes se suivent en file,
tandis que les cavaliers et quelques chiens les poussent. Si l'une
d'elles s'arrête, il faut patiemment essayer de la persuader
d'avancer et parfois attendre longtemps. Toute tête de bétail qui
tombe au précipice est perdue. Cet accident est fréquent. Le
difficulté de la route est compensée, pour le touriste, par l'am-
pleur du panorama qu'il est donné d'admirer. Une cascade, à
droite, égaye la sombre montagne et, au loin, la baie de Koua-
oua fait suite au triangle de galets charriés par la Karouba,
s'élargit pour s'en aller disparaître vers la mer, entre lès monts
élevés. Le chemin atteint le bas de la montagne, suit la baie et
s'allonge, monotone, sur le terrain rouge, aride et brûlant. On
est heureux d'apercevoir au loin les coeotcraies, qui annoncent
la fin de l'étape.
Kouaoua fut autrefois, comme l'est Thio aujourd'hui, 16
centre de l'exploitation du nickel. Il ne reste rien de son passe
industriel que les traces d'une voie ferrée, et le calme le plUS
parfait a succédé à l'agitation des exploitations. Le même sort
attend Thio, lorsque les mines de nickel cesseront de travailler.
Ce ne sont là que cités factices, placées dans des régions ou
l'agriculture et l'élevage ne peuvent guère nourrir une nom-
breuse population. Deux grandes rivières aboutissent au fond
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une plaine fertile, que les inondations dévastent, et enrichissent à
la fois. Une tribu canaque est installée vers la mer, tandis que
quelques colons sont établis, un peu plus loin, sur la rivière.
Ne serait-ce l'isolement, que beaucoup estimeraient trop coin'
plet, le lieu est très agréable à habiter. La baie est extrêmement
sûre. Ses côtes sont basses vers lès embouchures des rivjères,
élevées en face et à l'entrée.
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