Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 avril 1928 01 avril 1928
Description : 1928/04/01 (A21,N232)-1928/04/30. 1928/04/01 (A21,N232)-1928/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6410644p
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- Statistiques - Rapports commerciaux:
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- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 565
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ÉTUDES GÉNÉRALES 439
minier du Koniambo s'avance jusqu'à la mer, aussi la route
Koné-Voh est-elle l'une des plus accidentées et des plus pitto-
resques de la côte Ouest. Il faut grimper un col élevé, derrière le
mont Kaféate (264 m.) et le Pain de sucre (240 m.). Du sommet,
on découvre des vues superbes, à la fois vers Koné et vers Voh,
avec les presqu'îles montagneuses s'avançant en mer. Au loin,
On peut suivre les limites des énormes plateaux coralliens de Koné
et de Koniène, recouverts d'une eau verdâtre. Le sentier est très
Pénible à suivre pour les chevaux, qui glissent sur les rochers
irréguliers. Si l'on cotoie, par endroits, de véritables précipices,
ta traversée n'offre cependant aucun danger pour le cavalier.
Une route carrossable est entreprise entre les dtux centres.
Son tracé évite la montée au Kafeate et fait un détour vers la
mer. Le chemin sera un peu plus long et moins joli, mais beau-
coup moins pénible. L'ancien tracé servira de piste de bétail. Le
Passif minier est exploité par la société des établissements
Ballande, à la fois vers Koné et à Voh, où elle emploie un grand
Nombre de Tonkinois.
Voh présente un aspect très différent de tous les autres vil-
lages de l'île. Les habitations sont disséminées au milieu de
vastes caféières, bien entretenues, et l'on pourrait se croire au
milieu d'un joli parc. Les caféiers sont, en effet, abrités sous de
beaux arbres, généralement des « bois noirs » Aux époques de
a floraison, l'odeur, quoique agréable, devient intolérable. Les
tues du village, bien entretenues, se croisent à une petite place,
Où s élève le monument aux morts de la Grande Guerre. Voh a
aUssi sa rivière, qu'on traverse sur un pont de bois. La vue est
alors superbe sur le cours d'eau, dont les rives sont cachées par
Ulle épa sse végétation, les bouraos à fleurs jaunes, plongeant
JUsquedans l'eau. Les montagnes, dénudées, rouge brique, semblent
SSi tomber à pic tout près de la rivière. De Voh, il est facile
t atteindre la mer par une route de sept kilomètres de long. On
l'ouve une petite zone heureusement dépourvue de palétuviers,
et même, à marée basse, on peut se rendre à pied jusqu'à l'îlot
atope, dont la face ouest est rocheuse. Il y a là un joli centre
iour ta pêche. Tout près, on voit, à rancre, les pontons destinés
recevoir les chargements de minerais arrachés du Koniambo.
d Passé Voh, on traverse, à huit kilomètres de là, le petit centre
'r ènala, dont la rivière est particulièrement gênante, parce
: elle est remontée iort loin par la marée. Il faut la passer à
arée basse et bien connaître le gué, si l'on ne veut courir le
minier du Koniambo s'avance jusqu'à la mer, aussi la route
Koné-Voh est-elle l'une des plus accidentées et des plus pitto-
resques de la côte Ouest. Il faut grimper un col élevé, derrière le
mont Kaféate (264 m.) et le Pain de sucre (240 m.). Du sommet,
on découvre des vues superbes, à la fois vers Koné et vers Voh,
avec les presqu'îles montagneuses s'avançant en mer. Au loin,
On peut suivre les limites des énormes plateaux coralliens de Koné
et de Koniène, recouverts d'une eau verdâtre. Le sentier est très
Pénible à suivre pour les chevaux, qui glissent sur les rochers
irréguliers. Si l'on cotoie, par endroits, de véritables précipices,
ta traversée n'offre cependant aucun danger pour le cavalier.
Une route carrossable est entreprise entre les dtux centres.
Son tracé évite la montée au Kafeate et fait un détour vers la
mer. Le chemin sera un peu plus long et moins joli, mais beau-
coup moins pénible. L'ancien tracé servira de piste de bétail. Le
Passif minier est exploité par la société des établissements
Ballande, à la fois vers Koné et à Voh, où elle emploie un grand
Nombre de Tonkinois.
Voh présente un aspect très différent de tous les autres vil-
lages de l'île. Les habitations sont disséminées au milieu de
vastes caféières, bien entretenues, et l'on pourrait se croire au
milieu d'un joli parc. Les caféiers sont, en effet, abrités sous de
beaux arbres, généralement des « bois noirs » Aux époques de
a floraison, l'odeur, quoique agréable, devient intolérable. Les
tues du village, bien entretenues, se croisent à une petite place,
Où s élève le monument aux morts de la Grande Guerre. Voh a
aUssi sa rivière, qu'on traverse sur un pont de bois. La vue est
alors superbe sur le cours d'eau, dont les rives sont cachées par
Ulle épa sse végétation, les bouraos à fleurs jaunes, plongeant
JUsquedans l'eau. Les montagnes, dénudées, rouge brique, semblent
SSi tomber à pic tout près de la rivière. De Voh, il est facile
t atteindre la mer par une route de sept kilomètres de long. On
l'ouve une petite zone heureusement dépourvue de palétuviers,
et même, à marée basse, on peut se rendre à pied jusqu'à l'îlot
atope, dont la face ouest est rocheuse. Il y a là un joli centre
iour ta pêche. Tout près, on voit, à rancre, les pontons destinés
recevoir les chargements de minerais arrachés du Koniambo.
d Passé Voh, on traverse, à huit kilomètres de là, le petit centre
'r ènala, dont la rivière est particulièrement gênante, parce
: elle est remontée iort loin par la marée. Il faut la passer à
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