Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 janvier 1928 01 janvier 1928
Description : 1928/01/01 (A21,N229)-1928/01/31. 1928/01/01 (A21,N229)-1928/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6410641f
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- SOMMAIRE: 21e Année N° 229. Janvier 1928
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ: 21e Année. N° 229 Janvier 1928.
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5 6 BULLETIN DB L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
A. 0. F. , intéresse grandement les relations du Havre avec ce
groupe de possessions. Il suffit d'ailleurs de jeter un coup d'oeil
sur les statistiques du port autonome dont celles de 1^26 viennent
d'être publiées, pour se rendre compte de la mesure très appré-
ciable dans lequel le trafic havrais a déjà profité de l'extension
des palmeraies artificielles et des perfectionnements apportés à
l'exportation des produits du palmier à huile en A. 0. F.
Alors qu'en 1923, le Havre ne recevait que 11.946 quintaux
d'amandes de palmistes, dont 7.023 de l'A. 0. F. et 4.632 du
Congo français, il en a reçu, en 1926, 26.338 quintaux dont
11.582 de l'A. 0. F. , 2.925 du Togo et 1.415 du Cameroun.
Le reste provenait principalement de l'Afrique équatoriale an-
glaise (9.1137 quintaux).
Pour l'huile de palme, la progression est encore plus forte.
En 1926, l'A. 0. F. nous en a envoyé 20.157 quintaux (sans
compter le Cameroun, 1.048 quintaux, et le Togo, 768 quintaux)
contre 5.873 seulement*en 1923.
Stéphane KER.
(Extrait du Journal du Havre.)
Le sucre dans l'antiquité.
Sous ce titre, M. R. PIQUE, chimiste du Syndicat des
fabricants d'alcool, vient de publier un opuscule plein d'érudition
sur le sucre dans l'antiquité. Les peuples anciens ont surtout
connu le sucre par le miel. Toutefois, l'industrie du sucre de
canne est très ancienne : « Depuis les temps les plus reculés, dit
le savant auteur, on a fabriqué en Chine du sucre de canne, car
voici les noms que nous relevons : si c'est du sucre candi, les
Chinois le nommaient sucre en glace ; du sucre en poudre c'est
du givre blanc ; et le sucre brut porte le nom de sable rouge.
Pour nous, ces dénominations sont explicatives, puisqu'elles
désignent nettement les produits tels que nous les connaissons ».
Il indique un manuscrit chinois encore non traduit de la Biblio-
thèque nationale datant de 1636 où un certain SONG-XING-SING,
dans le tome premier consacre un chapitre à la question
« Sucres et sucreries». A cette époque, le sucre de France venait
de Madère.
La Bible indique que les Hébreux cultivaient la canne à
sucre, mais il est probable qu'ils n'avaient pas d'industrie sucrière.
A. 0. F. , intéresse grandement les relations du Havre avec ce
groupe de possessions. Il suffit d'ailleurs de jeter un coup d'oeil
sur les statistiques du port autonome dont celles de 1^26 viennent
d'être publiées, pour se rendre compte de la mesure très appré-
ciable dans lequel le trafic havrais a déjà profité de l'extension
des palmeraies artificielles et des perfectionnements apportés à
l'exportation des produits du palmier à huile en A. 0. F.
Alors qu'en 1923, le Havre ne recevait que 11.946 quintaux
d'amandes de palmistes, dont 7.023 de l'A. 0. F. et 4.632 du
Congo français, il en a reçu, en 1926, 26.338 quintaux dont
11.582 de l'A. 0. F. , 2.925 du Togo et 1.415 du Cameroun.
Le reste provenait principalement de l'Afrique équatoriale an-
glaise (9.1137 quintaux).
Pour l'huile de palme, la progression est encore plus forte.
En 1926, l'A. 0. F. nous en a envoyé 20.157 quintaux (sans
compter le Cameroun, 1.048 quintaux, et le Togo, 768 quintaux)
contre 5.873 seulement*en 1923.
Stéphane KER.
(Extrait du Journal du Havre.)
Le sucre dans l'antiquité.
Sous ce titre, M. R. PIQUE, chimiste du Syndicat des
fabricants d'alcool, vient de publier un opuscule plein d'érudition
sur le sucre dans l'antiquité. Les peuples anciens ont surtout
connu le sucre par le miel. Toutefois, l'industrie du sucre de
canne est très ancienne : « Depuis les temps les plus reculés, dit
le savant auteur, on a fabriqué en Chine du sucre de canne, car
voici les noms que nous relevons : si c'est du sucre candi, les
Chinois le nommaient sucre en glace ; du sucre en poudre c'est
du givre blanc ; et le sucre brut porte le nom de sable rouge.
Pour nous, ces dénominations sont explicatives, puisqu'elles
désignent nettement les produits tels que nous les connaissons ».
Il indique un manuscrit chinois encore non traduit de la Biblio-
thèque nationale datant de 1636 où un certain SONG-XING-SING,
dans le tome premier consacre un chapitre à la question
« Sucres et sucreries». A cette époque, le sucre de France venait
de Madère.
La Bible indique que les Hébreux cultivaient la canne à
sucre, mais il est probable qu'ils n'avaient pas d'industrie sucrière.
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