Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1932-04-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 avril 1932 01 avril 1932
Description : 1932/04/01 (A3,N22)-1932/04/30. 1932/04/01 (A3,N22)-1932/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6410633w
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
SITUATION DE L'AGRICULTURE EN INDOCHINE 267
autres suivant une faible dénivellation, il suffit pour irriguer l'en-
semble d'un même lot, d'avoir de l'eau dans la pièce la plus élevée
r altitude, les autres s'irriguant par gravitation. On peut atteindre
cette fin, soit à l'aide de canaux dérivés d'un cours d'eau, soit grâce
à des canaux alimentés par une pompe. De tels travaux sont du
domaine de l'hydraulique agricole et sont, en général, faciles à établir ;
il faudrait en faire payer les intérêts par les usagers, ce qui serait logi-
que en raison du profit énorme que de tels travaux leur procureraient.
Il en serait de même pour le creusement des canaux pour l'éva-
cuation des eaux résiduaires. Ils peuvent à leur tour servir de canaux
d'irrigation pour les rizières de niveau inférieur.
Dans le cas où il ne serait pas possible d'établir ces divers canaux,
en raison de la faible importance de la rizière, il est toujours possible
à l'indigène de se procurer de l'eau à faible profondeur dans le sous-
sol. Il trouve souvent une nappe d'eau à 3 ou 4 mètres de profon-
deur ; une noria, actionnée par des buffles, lui donnera l'eau suffi-
sante pour l'irrigation dé sa rizière. Ces données d'ordre théorique et
d'exécution facile sont loin d'être prises en considération en Indo-
chine, bien qu'étant de toute première importance. Ce sont des
choses qu'il faudrait enseigner par la pratique au paysan annamite qui
les comprendrait. Il faudrait aussi avoir le pouvoir de les faire exécuter.
En Italie, on estime qu'il faut un litre d'eau d'irrigation par hec-
tare et par seconde et jusqu'à 10 litres en terres légères.
En Cochinchine, on a généralement à faire à des terres très com-
pactes. D'après les estimations italiennes, il faut donc 86 mètres
cubes d'eau par hectare et par jour, déduction faite des eaux de
pluies reçues par la rizière. Jusqu'en fin août, cette eau de pluie est
généralement suffisante, mais à partir de la mi-août, l'irrigation
devrait être la règle en rizières hautes.
La question de l'irrigation est primordiale. C'est à l'insuffisance
de l'eau que l'on doit attribuer, en grande partie, la faible moyenne
du paddy en Indochine. A l'avenir, un effort considérable doit être
fait pour améliorer cette situation.
e) Culture. Nous avons vu que le paddy semé en pépinière est
par la suite repiqué dans la rizière.
autres suivant une faible dénivellation, il suffit pour irriguer l'en-
semble d'un même lot, d'avoir de l'eau dans la pièce la plus élevée
r altitude, les autres s'irriguant par gravitation. On peut atteindre
cette fin, soit à l'aide de canaux dérivés d'un cours d'eau, soit grâce
à des canaux alimentés par une pompe. De tels travaux sont du
domaine de l'hydraulique agricole et sont, en général, faciles à établir ;
il faudrait en faire payer les intérêts par les usagers, ce qui serait logi-
que en raison du profit énorme que de tels travaux leur procureraient.
Il en serait de même pour le creusement des canaux pour l'éva-
cuation des eaux résiduaires. Ils peuvent à leur tour servir de canaux
d'irrigation pour les rizières de niveau inférieur.
Dans le cas où il ne serait pas possible d'établir ces divers canaux,
en raison de la faible importance de la rizière, il est toujours possible
à l'indigène de se procurer de l'eau à faible profondeur dans le sous-
sol. Il trouve souvent une nappe d'eau à 3 ou 4 mètres de profon-
deur ; une noria, actionnée par des buffles, lui donnera l'eau suffi-
sante pour l'irrigation dé sa rizière. Ces données d'ordre théorique et
d'exécution facile sont loin d'être prises en considération en Indo-
chine, bien qu'étant de toute première importance. Ce sont des
choses qu'il faudrait enseigner par la pratique au paysan annamite qui
les comprendrait. Il faudrait aussi avoir le pouvoir de les faire exécuter.
En Italie, on estime qu'il faut un litre d'eau d'irrigation par hec-
tare et par seconde et jusqu'à 10 litres en terres légères.
En Cochinchine, on a généralement à faire à des terres très com-
pactes. D'après les estimations italiennes, il faut donc 86 mètres
cubes d'eau par hectare et par jour, déduction faite des eaux de
pluies reçues par la rizière. Jusqu'en fin août, cette eau de pluie est
généralement suffisante, mais à partir de la mi-août, l'irrigation
devrait être la règle en rizières hautes.
La question de l'irrigation est primordiale. C'est à l'insuffisance
de l'eau que l'on doit attribuer, en grande partie, la faible moyenne
du paddy en Indochine. A l'avenir, un effort considérable doit être
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e) Culture. Nous avons vu que le paddy semé en pépinière est
par la suite repiqué dans la rizière.
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