Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1932-03-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mars 1932 01 mars 1932
Description : 1932/03/01 (A3,N21)-1932/03/31. 1932/03/01 (A3,N21)-1932/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6410632g
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
L'AMÉNAGEMENT AGRICOLE DES EAUX 227
les bateaux faire escale dans la baie où un ancien port arabe, ayant
eu son heure d'activité, est prêt à les recevoir.
L'aménagement des eaux est une des conditions de cet essor
attendu. Dans la vallée proprement dite de la Mahajamba, c'est le
delta de ce fleuve qui est surtout intéressant. Il existe sur les deux
rives des plaines étendues. Sur la rive gauche, on trouve sur les
bords immédiats du fleuve environ 15 000 hectares de terres dont
12 000 sont détenus par la compagnie de la Mahajamba. Plus loin
du fleuve, on trouve d'autres plaines aussi vastes vers Befanjava-
Ambalabe, plaines alluvionnaires parfois salées parce que soumises
aux influences des eaux salées qui se trouvent souvent à faible pro-
fondeur. En dehors de la Mahajamba, aucune rivière ne peut fournir
de l'eau à ces terres qui, noyées annuellement, ne peuvent être cul-
tivées qu'en riz, soit que ces rivières, anciens bras de la Mahajamba
(comme c'est le cas de la Befanjava), soient soumises aux marées,
soit qu'elles soient à sec quand il faut de l'eau.
L'aménagement de toutes ces plaines voisines de la Mahajamba,
dont la surface ne saurait être inférieure à 30 000 hectares, doit être
basé sur l'emploi de l'eau de ce fleuve qui, bien que réduit depuis sa
capture par le Kamoro, a encore un débit de 18 mètres cubes en
plus basses eaux et beaucoup plus, le reste du temps.
Le problème étant d'amener l'eau de la Mahajamba sur les ter-
rains qui en ont besoin, dont les plus éloignés sont à une quarantaine
de kilomètres du fleuve, une première solution consiste dans la
construction de canaux dérivés en un point assez élevé. La chose
est possible, car il existe à une quarantaine de kilomètres en amont
de l'origine du delta de la Mahajamba, à Androka, un épanche-
ment basaltique qui, s'étalant en travers du lit du fleuve, a créé un
seuil rocheux comportant une dénivellation de 18 à 20 mètres de
hauteur, dénivellation qui permet de faire une dérivation des eaux
sans tête morte exagérée, et pouvant dominer les terres, même
très éloignées. Mais cet épanchement basaltique, comme toujours,
s'accompagne d'un terrain tourmenté, rocheux et coupé, qui
s'étend sous forme de tache dans la région, et qu'un canal devrait
traverser au prix de travaux importants et coûteux, avant de par-
venir aux surfaces à irriguer. Cette circonstance a conduit à envisa-
les bateaux faire escale dans la baie où un ancien port arabe, ayant
eu son heure d'activité, est prêt à les recevoir.
L'aménagement des eaux est une des conditions de cet essor
attendu. Dans la vallée proprement dite de la Mahajamba, c'est le
delta de ce fleuve qui est surtout intéressant. Il existe sur les deux
rives des plaines étendues. Sur la rive gauche, on trouve sur les
bords immédiats du fleuve environ 15 000 hectares de terres dont
12 000 sont détenus par la compagnie de la Mahajamba. Plus loin
du fleuve, on trouve d'autres plaines aussi vastes vers Befanjava-
Ambalabe, plaines alluvionnaires parfois salées parce que soumises
aux influences des eaux salées qui se trouvent souvent à faible pro-
fondeur. En dehors de la Mahajamba, aucune rivière ne peut fournir
de l'eau à ces terres qui, noyées annuellement, ne peuvent être cul-
tivées qu'en riz, soit que ces rivières, anciens bras de la Mahajamba
(comme c'est le cas de la Befanjava), soient soumises aux marées,
soit qu'elles soient à sec quand il faut de l'eau.
L'aménagement de toutes ces plaines voisines de la Mahajamba,
dont la surface ne saurait être inférieure à 30 000 hectares, doit être
basé sur l'emploi de l'eau de ce fleuve qui, bien que réduit depuis sa
capture par le Kamoro, a encore un débit de 18 mètres cubes en
plus basses eaux et beaucoup plus, le reste du temps.
Le problème étant d'amener l'eau de la Mahajamba sur les ter-
rains qui en ont besoin, dont les plus éloignés sont à une quarantaine
de kilomètres du fleuve, une première solution consiste dans la
construction de canaux dérivés en un point assez élevé. La chose
est possible, car il existe à une quarantaine de kilomètres en amont
de l'origine du delta de la Mahajamba, à Androka, un épanche-
ment basaltique qui, s'étalant en travers du lit du fleuve, a créé un
seuil rocheux comportant une dénivellation de 18 à 20 mètres de
hauteur, dénivellation qui permet de faire une dérivation des eaux
sans tête morte exagérée, et pouvant dominer les terres, même
très éloignées. Mais cet épanchement basaltique, comme toujours,
s'accompagne d'un terrain tourmenté, rocheux et coupé, qui
s'étend sous forme de tache dans la région, et qu'un canal devrait
traverser au prix de travaux importants et coûteux, avant de par-
venir aux surfaces à irriguer. Cette circonstance a conduit à envisa-
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