Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1932-02-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 février 1932 01 février 1932
Description : 1932/02/01 (A3,N20)-1932/02/28. 1932/02/01 (A3,N20)-1932/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64106312
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
92 AGRICULTURE PRATIQUE DES PAYS CHAUDS
sant. Tous les pays producteurs de thé ont, naturellement, essayé
de se fournir eux-mêmes de semences. Certains ont réussi partielle-
ment et localement. Mais ces résultats sont, dans l'ensemble, insi-
gnifiants. Aux altitudes élevées, les races se maintiennent, mais la
production est très faible, aux altitudes basses, la production est
forte, mais les races dégénèrent. A Sumatra, on a réalisé le tour de
force de faire du thé à basse altitude, et, bien qu'il soit de faible
qualité, de l'écouler à des prix rémunérateurs. Le fait de pouvoir,
grâce à la surface considérable de chaque plantation, répondre à de
grosses commandes, constitue sans doute le principal facteur de
cette réussite. Exemple unique, qui nécessite l'apport massai de
capitaux, une forte surface unitaire et un faible nombre d'entre-
prises. Là comme il ne peut être question de maintenir une qualité
qui n'existe pas, il importe peu que les races exploitées dégénèrent.
Aussi la plupart des sociétés ont-elles coutume de demander les
graines nécessitées par leurs extensions à leurs propres jardins, dans
lesquels elles se contentent de laisser monter quelques lignes de
théiers. Mais la culture extensive de Sumatra est une exception dan-
gereuse. On s'en aperçoit actuellement. En temps de crise, seul le
thé de qualité a chance de se maintenir. C'est dire que l'exemple ne
se généralisera pas.
Au total, la production des semences d'Assam constitue un mono-
pole de fait, comme celle du tabac de cape à Sumatra, celle du quin-
quina à Java.
Il se trouve que l'Indochine, de par son admirable variété, pour-
rait bien être la concurrente désignée aux monopoles établis.
Nous nous apercevrons peut-être un jour que nous pouvons faire
du tabac de cape à l'instar de Déli. Nos récents essais sur le quin-
quina sont jusqu'ici encourageants. Mais, de ces trois spécula-
tions rares, celle qui nous offre le plus de chances de réussite est
assurément la production des semences de théier. Il suffit de savoir
que nous rencontrons dans les massifs signalés plus haut des peu-
plements shan spontanés, dont les qualités sont nettement supé-
rieures à celles des races d'Assam. Des caractères qui permettent
de juger la valeur d'un théier sur pied, le premier, qui domine de
beaucoup tous les autres, est la pubescence des jeunes feuilles. Les
sant. Tous les pays producteurs de thé ont, naturellement, essayé
de se fournir eux-mêmes de semences. Certains ont réussi partielle-
ment et localement. Mais ces résultats sont, dans l'ensemble, insi-
gnifiants. Aux altitudes élevées, les races se maintiennent, mais la
production est très faible, aux altitudes basses, la production est
forte, mais les races dégénèrent. A Sumatra, on a réalisé le tour de
force de faire du thé à basse altitude, et, bien qu'il soit de faible
qualité, de l'écouler à des prix rémunérateurs. Le fait de pouvoir,
grâce à la surface considérable de chaque plantation, répondre à de
grosses commandes, constitue sans doute le principal facteur de
cette réussite. Exemple unique, qui nécessite l'apport massai de
capitaux, une forte surface unitaire et un faible nombre d'entre-
prises. Là comme il ne peut être question de maintenir une qualité
qui n'existe pas, il importe peu que les races exploitées dégénèrent.
Aussi la plupart des sociétés ont-elles coutume de demander les
graines nécessitées par leurs extensions à leurs propres jardins, dans
lesquels elles se contentent de laisser monter quelques lignes de
théiers. Mais la culture extensive de Sumatra est une exception dan-
gereuse. On s'en aperçoit actuellement. En temps de crise, seul le
thé de qualité a chance de se maintenir. C'est dire que l'exemple ne
se généralisera pas.
Au total, la production des semences d'Assam constitue un mono-
pole de fait, comme celle du tabac de cape à Sumatra, celle du quin-
quina à Java.
Il se trouve que l'Indochine, de par son admirable variété, pour-
rait bien être la concurrente désignée aux monopoles établis.
Nous nous apercevrons peut-être un jour que nous pouvons faire
du tabac de cape à l'instar de Déli. Nos récents essais sur le quin-
quina sont jusqu'ici encourageants. Mais, de ces trois spécula-
tions rares, celle qui nous offre le plus de chances de réussite est
assurément la production des semences de théier. Il suffit de savoir
que nous rencontrons dans les massifs signalés plus haut des peu-
plements shan spontanés, dont les qualités sont nettement supé-
rieures à celles des races d'Assam. Des caractères qui permettent
de juger la valeur d'un théier sur pied, le premier, qui domine de
beaucoup tous les autres, est la pubescence des jeunes feuilles. Les
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