La Standardisation des Cultures cotonnières Par M. RAY. C. P. BOONE, Ancien directeur d'exploitations industrielles, agricoles et d'élevage aux colonies et à l'étranger.
L'utilité de réunir les efforts, de se constituer en association, n'a jamais été aussi impérieuse que pour les planteurs s'adonnant à la culture du cotonnier, parce que les avantages que peut leur procurer une organisation en commun sont incontestablement nombreux.
Sans les avantages qu'offre la coopération en commun, il est certain que dans bien des cas on ne pourrait appliquer, ou tout au moins qu'imparfaitement, c'est-à-dire sans grande chance de succès, les résul- tats des recherches scientifiques des divers problèmes agricoles ayant tous pour but l'amélioration de l'industrie cotonnière. A moins de pro- duire de grandes quantités de la même sorte de coton, on Ine peut guère espérer obtenir un rendement de graines adéquat pour le travail de sélection sans lequel on ne peut maintenir l'uniformité des variétés de qualité supérieure.
Pour maintenir cette uniformité et produire de grandes quantités d'une même sorte de coton, les associations de planteurs devraient se limiter à la culture et à la sélection d'une seule variété de qualité supérieure. Le choix de la variété à cultiver, la production de bonne graine de semence, la détermination de la date du semis, et les méthodes de culture, la cueillette, l'égrenage, le magasinage et la mise sur le marché de la récolte sont autant de problèmes qui peu- vent être résolus beaucoup mieux par la coopération en commun que par des planteurs individuels travaillant seuls. C'est là une vérité première que plus personne ne songe à mettre en doute, après les
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