rapporte que les semences de coton fournissent une excellente salade d'un goût exquis, qui nous paraît semblable aux germes de soja.
EXTRACTION DES VITAMINES
Ces considérations, assez écourtées, présentent un intérêt capital pour l'exploitation des tourteaux de coton. A l'heure actuelle, les biochimistes cherchent à isoler et à concentrer les vitamines de différentes graines, afin de pourvoir aux besoins carencés des diverses espèces animales. Connaissant les propriétés physico-chimiques des vitamines, il est donc aisé d'extraire ces dernières et de les faire stabiliser. Il est économique d'employer les tourteaux de coton comme source vitaminique. Ce qui est très facile à réaliser puisqu'on sait que le processus d'oxydation, sans être nocif pour la stabilité des vitamines, est réduit au minimum dans la stérilisation à l'au- toclave. La réaction du milieu intervient également. Si la réaction est légèrement acide, elle est défavorable à l'oxy- dation et insuffisante pour provoquer l'hydrolyse. Au contraire, si le pH est égal à 8 ou 9 (réaction alcaline), il est néfaste et favorise l'oxydation.
Muni de ces renseignements, on est donc autorisé à les appliquer pour séparer les vitamines des tourteaux de coton.
On ne risque plus d'entraîner le principe toxique par chauf- fage à l'autoclave; les facteurs A et surtout B ne sont pas attaqués. Des extractions aqueuses provenant de tourteaux et concentrées dans le vide, par exemple, donnent un résidu riche en valeur nutritive, que l'on incorpore au régime alimen- taire carencé de facteurs de croissance. Nous voyons qu'il est intéressant, suivant l'emploi de l'extrait vitaminé, de varier les conditions d'isolement des vitamines.
Voici, d'après le Brevet français n° 655.181 (1929), un procédé de préparation de matières riches en produits nutritifs basé sur les propriétés physico-chimiques des vitamines, en partant de la graine de coton. Le produit obtenu, ajouté aux denrées alimentaires (vin, bière, lait, etc., ou à la pâtisserie), en
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