Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1933-04-01
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 avril 1933 01 avril 1933
Description : 1933/04/01 (FASC2,VOL8)-1933/04/30. 1933/04/01 (FASC2,VOL8)-1933/04/30.
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Droits : Consultable en ligne
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Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- EXTRAITS ET ANALYSES
- INFORMATIONS RELATIVES AUX CENTRES COTONNIERS
- .......... Page(s) .......... 145
RECHERCHES SCIENTIFIQUES SUR LE COTON 115
tendant à doter la plante de qualités particulières, telles que
la longueur et la douceur de la fibre. Le travail a été entre-
pris, il y a deux ans, à Saint-Vincent, où sous la direction
d'un agent de la Corporation, le travail porte presque uni-
quement sur une sélection intensive de la graine du Sea Island.
Dans le même ordre d'idées, la Corporation forme des
spécialistes, qu'elle met ensuite à la disposition des Gouver-
nements coloniaux. Auparavant, seules les Indes possédaient
un personnel entraîné à cet égard. En 1928, la Corporation
avait déjà une cinquantaine d'hommes à elle, dont l'expé-
rience s'accroît de ce qu'ils ne demeurent pas indéfiniment
attachés à un même pays, et sont envoyés tantôt dans une
contrée, et tantôt dans une autre. Toutefois, en 1931, la
Corporation a annoncé qu'étant donnée la difficulté de trou-
ver des emplois, soit dans son propre personnel, soit dans les
Services agricoles coloniaux, elle estimait qu'il ne serait pas
juste d'encourager des jeunes gens à s'adonner à des études
aussi spécialisées. Elle a donc suspendu l'octroi de nouvelles
bourses.
Enfin, au nombre des activités directes de la Corporation,
figure la publicité de la revue Empire Cotton Growing
Review, et de nombreuses brochures rendant compte des tra-
vaux poursuivis.
Le problème agricole devait être abordé le premier, en
raison de sa complexité, qui découle du désir naturel du
producteur de tirer de ses récoltes le plus fort revenu possible.
La culture ne pouvait donc être envisagée uniquement au
point de vue du cotonnier; elle devait aussi tenir compte des
plantes susceptibles de lui être préférées, ou de se combiner
dvec lui.
Les essais des agents de la Corporation tendent, en con-
séquence, à déterminer quelles sont, dans chaque territoire,
les espèces de cotonnier donnant à la fois une bonne qualité
et une quantité intéressante. Mais il leur faut, en même temps,
déterminer quelles sont les méthodes d'assolement qui, dans
un lieu donné, procurent concurremment avec le coton les
meilleurs résultats financiers. Car, la Corporation a toujours
considéré que cette culture du coton ne pouvait être assurée
tendant à doter la plante de qualités particulières, telles que
la longueur et la douceur de la fibre. Le travail a été entre-
pris, il y a deux ans, à Saint-Vincent, où sous la direction
d'un agent de la Corporation, le travail porte presque uni-
quement sur une sélection intensive de la graine du Sea Island.
Dans le même ordre d'idées, la Corporation forme des
spécialistes, qu'elle met ensuite à la disposition des Gouver-
nements coloniaux. Auparavant, seules les Indes possédaient
un personnel entraîné à cet égard. En 1928, la Corporation
avait déjà une cinquantaine d'hommes à elle, dont l'expé-
rience s'accroît de ce qu'ils ne demeurent pas indéfiniment
attachés à un même pays, et sont envoyés tantôt dans une
contrée, et tantôt dans une autre. Toutefois, en 1931, la
Corporation a annoncé qu'étant donnée la difficulté de trou-
ver des emplois, soit dans son propre personnel, soit dans les
Services agricoles coloniaux, elle estimait qu'il ne serait pas
juste d'encourager des jeunes gens à s'adonner à des études
aussi spécialisées. Elle a donc suspendu l'octroi de nouvelles
bourses.
Enfin, au nombre des activités directes de la Corporation,
figure la publicité de la revue Empire Cotton Growing
Review, et de nombreuses brochures rendant compte des tra-
vaux poursuivis.
Le problème agricole devait être abordé le premier, en
raison de sa complexité, qui découle du désir naturel du
producteur de tirer de ses récoltes le plus fort revenu possible.
La culture ne pouvait donc être envisagée uniquement au
point de vue du cotonnier; elle devait aussi tenir compte des
plantes susceptibles de lui être préférées, ou de se combiner
dvec lui.
Les essais des agents de la Corporation tendent, en con-
séquence, à déterminer quelles sont, dans chaque territoire,
les espèces de cotonnier donnant à la fois une bonne qualité
et une quantité intéressante. Mais il leur faut, en même temps,
déterminer quelles sont les méthodes d'assolement qui, dans
un lieu donné, procurent concurremment avec le coton les
meilleurs résultats financiers. Car, la Corporation a toujours
considéré que cette culture du coton ne pouvait être assurée
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