Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1933-04-01
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3487 Nombre total de vues : 3487
Description : 01 avril 1933 01 avril 1933
Description : 1933/04/01 (FASC2,VOL8)-1933/04/30. 1933/04/01 (FASC2,VOL8)-1933/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6410204s
Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- EXTRAITS ET ANALYSES
- INFORMATIONS RELATIVES AUX CENTRES COTONNIERS
- .......... Page(s) .......... 145
114 COTON ET CULTURE COTONNIÈRE
d'une manière ou d'une autre, s'intéressent à la culture, ou
au transport du coton. A cet effet, elle leur verse des sub -
ventions, ou met à leur disposition un personnel entraîné. Elle
envisage d'ailleurs le problème sous un jour très large, et ne
limite pas ses contributions à des organismes s'occupant
exclusivement du coton. On l' a vu, dès ses débuts, subven-
tionner l'Ecole d'Agriculture de Cambridge (pour la géné-
tique des plantes), le Collège Impérial de Science et de
Technologie (pour des études physiologiques et patholo-
giques) , l'Université de Manchester (pour la mycologie et
l'entomologie), la Station Expérimentale de Rothamstead
(pour les études sur la physique du sol). Il est vrai qu'elle
stipule d'ordinaire que ces subventions seront affectées à des
travaux utiles à la culture du coton, faits par un adjoint spé-
cialement désigné à cet effet, et qu'il sera répondu aux ques-
tions qui peuvent provenir des pays de culture, au sujet des
meilleures méthodes à employer pour conduire les recherches.
Dans nombre de cas, ces subventions se cumulent avec
d'autres que la même institution reçoit d'organismes divers.
Elles ne sont pas attribuées uniquement à des établissements
privés, mais souvent aussi à des services officiels.
Par exemple, la Corporation a contribué, à parts égales
avec l'E. M. B., à doter de sommes importantes le Collège
d'Agriculture Tropicale de La Trinité. Nous la voyons éga-
lement fournir à des stations expérimentales entretenues par
des Gouvernements coloniaux, le personnel qu'elle continue
à rémunérer.
Bien qu'elle s'emploie surtout à distribuer les fonds, la
Corporation recourt aussi au procédé qui consiste à fonder
elle-même des stations de recherches. Elle en possède entre
autres à Domira Bay (Nyasaland), à Barbeton (Transvaal),
à Marzat (Natal), à Bremersdorf et Ingamura (Swaziland).
L'une des manifestations les plus notables de son activité
s'est traduite par les recherches qu'elle a poursuivies à Saint-
Vincent sur la génétique du coton. Elles ont pris fin en 1925,
lorsque la Corporation a créé, à La Trinité, sa propre station
consacrée à l'étude des problèmes scientifiques généraux re-
latifs à la culture. C'est surtout là que se conduisent les essais
d'une manière ou d'une autre, s'intéressent à la culture, ou
au transport du coton. A cet effet, elle leur verse des sub -
ventions, ou met à leur disposition un personnel entraîné. Elle
envisage d'ailleurs le problème sous un jour très large, et ne
limite pas ses contributions à des organismes s'occupant
exclusivement du coton. On l' a vu, dès ses débuts, subven-
tionner l'Ecole d'Agriculture de Cambridge (pour la géné-
tique des plantes), le Collège Impérial de Science et de
Technologie (pour des études physiologiques et patholo-
giques) , l'Université de Manchester (pour la mycologie et
l'entomologie), la Station Expérimentale de Rothamstead
(pour les études sur la physique du sol). Il est vrai qu'elle
stipule d'ordinaire que ces subventions seront affectées à des
travaux utiles à la culture du coton, faits par un adjoint spé-
cialement désigné à cet effet, et qu'il sera répondu aux ques-
tions qui peuvent provenir des pays de culture, au sujet des
meilleures méthodes à employer pour conduire les recherches.
Dans nombre de cas, ces subventions se cumulent avec
d'autres que la même institution reçoit d'organismes divers.
Elles ne sont pas attribuées uniquement à des établissements
privés, mais souvent aussi à des services officiels.
Par exemple, la Corporation a contribué, à parts égales
avec l'E. M. B., à doter de sommes importantes le Collège
d'Agriculture Tropicale de La Trinité. Nous la voyons éga-
lement fournir à des stations expérimentales entretenues par
des Gouvernements coloniaux, le personnel qu'elle continue
à rémunérer.
Bien qu'elle s'emploie surtout à distribuer les fonds, la
Corporation recourt aussi au procédé qui consiste à fonder
elle-même des stations de recherches. Elle en possède entre
autres à Domira Bay (Nyasaland), à Barbeton (Transvaal),
à Marzat (Natal), à Bremersdorf et Ingamura (Swaziland).
L'une des manifestations les plus notables de son activité
s'est traduite par les recherches qu'elle a poursuivies à Saint-
Vincent sur la génétique du coton. Elles ont pris fin en 1925,
lorsque la Corporation a créé, à La Trinité, sa propre station
consacrée à l'étude des problèmes scientifiques généraux re-
latifs à la culture. C'est surtout là que se conduisent les essais
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