Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1932-04-01
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3487 Nombre total de vues : 3487
Description : 01 avril 1932 01 avril 1932
Description : 1932/04/01 (FASC2,VOL7)-1932/04/30. 1932/04/01 (FASC2,VOL7)-1932/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6410201j
Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- SOMMAIRE
1 IN COTON ET CULTURE COTONNIÈRE
L.). Les symptômes chez ces plantes ressemblent beaucoup à ceux
présentés par le cotonnier Sakel.
Le virus se transmet à nouveau de Til à Sakel, mais on n'a pu le
transmettre de Bamia à Sakel, alors qu'on a pu obtenir la transmission
de Bamia à Til, et de ce Til à Sakel.
Pour pouvoir transmettre l'infection de Bamia à Sakel, il faut
que le virus traverse Til. Les roses trémières des jardins sont sujettes
à la maladie. Quand les mouches transfèrent la maladie de Sakel au
cotonnier américain Watts Long Staple, il se produit régulièrement une
mosaïque visible, mais les symptômes ordinaires n'apparaissent pas
sauf de faibles traces fugaces. La mosaïque se transmet aux plantes
saines de la même variété par les mouches, non avec l'aiguille d'ino-
culation.
Il n'y a pas eu de cas de guérison complète de mosaïque. La pé-
riode d'incubation est la même que pour la ride du Sakel. Quand les
mouches transportent la mosaïque à des Sakel sains, on ne voit pas de
symptômes de rides ou de mosaïque, mais le virus prend une forme ca-
chée et quand les mouches le transmettent à nouveau à Watts Long
Staple, la mosaïque typique se produit.
On pense que la ride et la mosaïque sont deux aspects différents
d'un même virus dont les symptômes varient avec la plante qui l'abrite.
On donne des listes de cotonniers auxquels on a transmis la maladie,
on obtient parfois les symptômes des rides et de la mosaïque sur la
même plante, tandis que les cotonniers asiatiques y sont réfractaires.
On ne sait pas si ces plantes gardent le virus sous une forme cachée,
mais transmissible.
Sauf la sélection des races de cotonnier résistant à la maladie,
le seul moyen de lutte consiste dans la lutte contre les mouches
blanches et la source initiale d'infection dès le début de la saison.
On pense que le virus se maintient d'une saison à l'autre dans les
cotonniers recépés qui survivent à la morte-saison. On espère que la
nouvelle dotation proposée par le Syndicat de Plantations du Soudan
permettra de faire disparaître cette pratique du recépage des cotonniers.
R.-E. MASSEY et F.-W. ANDREWS. — The leaf curl disease of
cotton in the Sudan. (Maladie de la feuille roulée du cotonnier au
Soudan.) The Empire cotton grotvirtg revient, vol. IX, n° 1, janvier
1932, pp. 32-45.
Dans cet article, très documenté et illustré de nombreuses planches,
L.). Les symptômes chez ces plantes ressemblent beaucoup à ceux
présentés par le cotonnier Sakel.
Le virus se transmet à nouveau de Til à Sakel, mais on n'a pu le
transmettre de Bamia à Sakel, alors qu'on a pu obtenir la transmission
de Bamia à Til, et de ce Til à Sakel.
Pour pouvoir transmettre l'infection de Bamia à Sakel, il faut
que le virus traverse Til. Les roses trémières des jardins sont sujettes
à la maladie. Quand les mouches transfèrent la maladie de Sakel au
cotonnier américain Watts Long Staple, il se produit régulièrement une
mosaïque visible, mais les symptômes ordinaires n'apparaissent pas
sauf de faibles traces fugaces. La mosaïque se transmet aux plantes
saines de la même variété par les mouches, non avec l'aiguille d'ino-
culation.
Il n'y a pas eu de cas de guérison complète de mosaïque. La pé-
riode d'incubation est la même que pour la ride du Sakel. Quand les
mouches transportent la mosaïque à des Sakel sains, on ne voit pas de
symptômes de rides ou de mosaïque, mais le virus prend une forme ca-
chée et quand les mouches le transmettent à nouveau à Watts Long
Staple, la mosaïque typique se produit.
On pense que la ride et la mosaïque sont deux aspects différents
d'un même virus dont les symptômes varient avec la plante qui l'abrite.
On donne des listes de cotonniers auxquels on a transmis la maladie,
on obtient parfois les symptômes des rides et de la mosaïque sur la
même plante, tandis que les cotonniers asiatiques y sont réfractaires.
On ne sait pas si ces plantes gardent le virus sous une forme cachée,
mais transmissible.
Sauf la sélection des races de cotonnier résistant à la maladie,
le seul moyen de lutte consiste dans la lutte contre les mouches
blanches et la source initiale d'infection dès le début de la saison.
On pense que le virus se maintient d'une saison à l'autre dans les
cotonniers recépés qui survivent à la morte-saison. On espère que la
nouvelle dotation proposée par le Syndicat de Plantations du Soudan
permettra de faire disparaître cette pratique du recépage des cotonniers.
R.-E. MASSEY et F.-W. ANDREWS. — The leaf curl disease of
cotton in the Sudan. (Maladie de la feuille roulée du cotonnier au
Soudan.) The Empire cotton grotvirtg revient, vol. IX, n° 1, janvier
1932, pp. 32-45.
Dans cet article, très documenté et illustré de nombreuses planches,
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