Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1932-04-01
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3487 Nombre total de vues : 3487
Description : 01 avril 1932 01 avril 1932
Description : 1932/04/01 (FASC1,VOL7)-1932/04/30. 1932/04/01 (FASC1,VOL7)-1932/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64102004
Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 17
- TRAVAUX DE LA SECTION DES COTONS
- EXTRAITS ET ANALYSES
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 39
- .......... Page(s) .......... 43
- .......... Page(s) .......... 44
- .......... Page(s) .......... 45
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- .......... Page(s) .......... 62
EXTRAITS ET ANALYSES 49
insistant sur la rotation avec des cultures de plantes non susceptibles
d être atteintes par le parasite. Comme les sclérotes peuvent survivre
dans le sol pendant trois ans, on recommande un assolement : sorgho,
maïs, blé, avoine. D'autres moyens de lutte sont basés sur des essais
d acidification du sol, sur l'emploi de désinfectants, d'engrais, sur un
labourage profond du sous-sol et sur l'essai et le développement de
variétés résistantes de cotonnier.
J.- J. TAUBENHAUS. — Preliminary studies on the effect of floo-
ding on Phymatotrichum root-rot. (Etudes préliminaires. Effet de
l'inondation sur la pourriture de la racine causée par Phymatotri-
chum.) Amer. of Bot., XVIII, 2, 1931, p. 95.
Il résulte des observations faites, durant ces douze dernières années,
au Texas, que la pourriture de la racine du cotonnier causée par Ph:y-
matotrichum omnivorum est extrêmement commune dans les terrains
sujets à l'inondation périodique, même dans les régions où la maladie
domine. La pourriture de la racine fut introduite au fond d'une crique,
en 1927, par inoculation artificielle de cotonniers qui avaient succombé
a la maladie. Ces plantes passèrent l'hiver et la maladie réapparut à
la récolte l'année suivante, et s'étendit considérablement. Les conditions
normales du sol n'étaient pas favorables à la maladie, son absence
générale sur ces terres semblait due à l'état du sol pendant ou immé-
diatement après les périodes d'inondation. Dans un essai de laboratoire,
les cordons mycéliens de P. omnivorum formés sur les racines de coton-
niers naturellement infestés demeurèrent inertes après submersion dans
un sol saturé depuis plus de trois jours, tandis que, dans une expé-
rience parallèle, soumise à la même température, mais à l'air humide,
le champignon était encore vivant après quinze jours et capable d'at-
taquer les cotonniers normaux.
Pendant trois saisons d'inondation, des expériences furent faites
dans un même champ, pendant un laps de temps de 120 jours, elles"
ne modifièrent pas, de façon appréciable, la vitalité du champignon,
végétant sur le cotonnier, ni celle des racines des plantes qui servent
d'hôtes au parasite, notamment Solanum eloeagnifolium. La survivance
du champignon dans ces expériences peut être expliquée soit par l'in-
suffisance de pénétration de l'eau en profondeur, soit par la présence
insistant sur la rotation avec des cultures de plantes non susceptibles
d être atteintes par le parasite. Comme les sclérotes peuvent survivre
dans le sol pendant trois ans, on recommande un assolement : sorgho,
maïs, blé, avoine. D'autres moyens de lutte sont basés sur des essais
d acidification du sol, sur l'emploi de désinfectants, d'engrais, sur un
labourage profond du sous-sol et sur l'essai et le développement de
variétés résistantes de cotonnier.
J.- J. TAUBENHAUS. — Preliminary studies on the effect of floo-
ding on Phymatotrichum root-rot. (Etudes préliminaires. Effet de
l'inondation sur la pourriture de la racine causée par Phymatotri-
chum.) Amer. of Bot., XVIII, 2, 1931, p. 95.
Il résulte des observations faites, durant ces douze dernières années,
au Texas, que la pourriture de la racine du cotonnier causée par Ph:y-
matotrichum omnivorum est extrêmement commune dans les terrains
sujets à l'inondation périodique, même dans les régions où la maladie
domine. La pourriture de la racine fut introduite au fond d'une crique,
en 1927, par inoculation artificielle de cotonniers qui avaient succombé
a la maladie. Ces plantes passèrent l'hiver et la maladie réapparut à
la récolte l'année suivante, et s'étendit considérablement. Les conditions
normales du sol n'étaient pas favorables à la maladie, son absence
générale sur ces terres semblait due à l'état du sol pendant ou immé-
diatement après les périodes d'inondation. Dans un essai de laboratoire,
les cordons mycéliens de P. omnivorum formés sur les racines de coton-
niers naturellement infestés demeurèrent inertes après submersion dans
un sol saturé depuis plus de trois jours, tandis que, dans une expé-
rience parallèle, soumise à la même température, mais à l'air humide,
le champignon était encore vivant après quinze jours et capable d'at-
taquer les cotonniers normaux.
Pendant trois saisons d'inondation, des expériences furent faites
dans un même champ, pendant un laps de temps de 120 jours, elles"
ne modifièrent pas, de façon appréciable, la vitalité du champignon,
végétant sur le cotonnier, ni celle des racines des plantes qui servent
d'hôtes au parasite, notamment Solanum eloeagnifolium. La survivance
du champignon dans ces expériences peut être expliquée soit par l'in-
suffisance de pénétration de l'eau en profondeur, soit par la présence
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