Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1932-04-01
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3487 Nombre total de vues : 3487
Description : 01 avril 1932 01 avril 1932
Description : 1932/04/01 (FASC1,VOL7)-1932/04/30. 1932/04/01 (FASC1,VOL7)-1932/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64102004
Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 17
- TRAVAUX DE LA SECTION DES COTONS
- EXTRAITS ET ANALYSES
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 39
- .......... Page(s) .......... 43
- .......... Page(s) .......... 44
- .......... Page(s) .......... 45
- .......... Page(s) .......... 52
- .......... Page(s) .......... 57
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 61
- .......... Page(s) .......... 62
CULTURE COTONNIÈRE DANS L'A.-E. FRANÇAISE 19
Variété de coton ensemencée. — La culture cotonnière
a débuté en Afrique- Equatoriale Française en 1925, diverses
sortes de semences d'une même variété provenant de la colonie
voisine, le Congo Belge et l'Amérique, furent distribuées aux
indigènes dans les différentes régions. Il nous semble que l'en-
semencement d'une seule variété pour toute l'étendue des
territoires des deux colonies, l'Oubangui-Chari et le Tchad,
a été une pratique peu heureuse, du fait que ces deux contrées
diffèrent entre elles au point de vue qualité du sol, température,
précipitation et humidité atmosphérique.
En effet, les caractères de la fibre d'une variété de coton,
ainsi que son rendement, sont nettement influencés par les
conditions de milieu et, en conséquence, il y a lieu de choisir
deux ou trois variétés spécialement adaptées aux conditions
ocales, variétés qui donneront le rendement optimum par
hectare et la meilleure qualité de fibre.
Dans cet ordre d'idées, la Compagnie Cotonnière Equa-
toriale Française « Cotonfran » a créé en 1930 une ferme
expérimentale à Moïssala, située à 280 km. de Fort-Archam-
bault, chef-lieu de la circonscription du Moyen-Chari (voir
carte). La concession obtenue pour l'établissement de cette
ferme a une superficie totale de 1.000 hectares, ce qui per-
mettra de créer, en temps opportun, une ferme de multipli-
cation qui sera annexée à la ferme expérimentale, mais à dis-
tance suffisante pour éviter toute possibilité d'hybridation entre
les cotonniers de ces deux fermes.
Dans le but de déterminer la variété qui donnerait le meil-
leur résultat tant au point de vue quantité que qualité, un
certain nombre de variétés furent importées d'Amérique, ainsi
que des semences de la variété « Triumph » du Congo Belge.
L essai comparatif, avec ces diverses variétés, a été exé-
cuté à la ferme expérimentale précitée au cours de cette année.
La technique de cet essai fut la suivante : six répétitions de
deux lignes de chaque variété, alternant avec une double ligne
de témoins intercalés après chaque série de trois parcelles de
deux lignes. Le pourcentage de levées assez faible a rendu
difficile l'interprétation exacte des rendements obtenus; toute-
Variété de coton ensemencée. — La culture cotonnière
a débuté en Afrique- Equatoriale Française en 1925, diverses
sortes de semences d'une même variété provenant de la colonie
voisine, le Congo Belge et l'Amérique, furent distribuées aux
indigènes dans les différentes régions. Il nous semble que l'en-
semencement d'une seule variété pour toute l'étendue des
territoires des deux colonies, l'Oubangui-Chari et le Tchad,
a été une pratique peu heureuse, du fait que ces deux contrées
diffèrent entre elles au point de vue qualité du sol, température,
précipitation et humidité atmosphérique.
En effet, les caractères de la fibre d'une variété de coton,
ainsi que son rendement, sont nettement influencés par les
conditions de milieu et, en conséquence, il y a lieu de choisir
deux ou trois variétés spécialement adaptées aux conditions
ocales, variétés qui donneront le rendement optimum par
hectare et la meilleure qualité de fibre.
Dans cet ordre d'idées, la Compagnie Cotonnière Equa-
toriale Française « Cotonfran » a créé en 1930 une ferme
expérimentale à Moïssala, située à 280 km. de Fort-Archam-
bault, chef-lieu de la circonscription du Moyen-Chari (voir
carte). La concession obtenue pour l'établissement de cette
ferme a une superficie totale de 1.000 hectares, ce qui per-
mettra de créer, en temps opportun, une ferme de multipli-
cation qui sera annexée à la ferme expérimentale, mais à dis-
tance suffisante pour éviter toute possibilité d'hybridation entre
les cotonniers de ces deux fermes.
Dans le but de déterminer la variété qui donnerait le meil-
leur résultat tant au point de vue quantité que qualité, un
certain nombre de variétés furent importées d'Amérique, ainsi
que des semences de la variété « Triumph » du Congo Belge.
L essai comparatif, avec ces diverses variétés, a été exé-
cuté à la ferme expérimentale précitée au cours de cette année.
La technique de cet essai fut la suivante : six répétitions de
deux lignes de chaque variété, alternant avec une double ligne
de témoins intercalés après chaque série de trois parcelles de
deux lignes. Le pourcentage de levées assez faible a rendu
difficile l'interprétation exacte des rendements obtenus; toute-
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