Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1937-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mai 1937 01 mai 1937
Description : 1937/05/01 (A26,N233)-1937/05/31. 1937/05/01 (A26,N233)-1937/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64100540
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
140 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
Comme Rhizopertha, il est assez fréquemment importé dans les
grands ports européens.
BIOLOGIE.
Dinoderus minutus se développe, d'après Lesne, dans le bois de
Bambou, spécialement des genres Dendrocalamus et Phyllostachys.
Guérin-Menneville en a trouvé dans les tiges souterraines et les
racines sèches de Smilax borborica à la Réunion. Mais, comme
Rhizopertha, il est extrêmement polyphage et on l'a trouvé dans le
bois de Dicotylédones des genres Sterculia et Sophora, dans le
péricarpe des fruits d'Avocatier à Zanzibar, dans la canelle, dans
les patates desséchées en Guinée, dans les préparations de
bananes à Madagascar et en Bolivie, et même dans des papiers du
Bureau entomologique de Calcutta en compagnie de Rhizopertha.
Enfin, d'Emmerez de Charmoy, à Maurice, et J. B. Corporaal à
Java, le signalent comme très nuisible aux grains de maïs. A Mau-
rice, il s'attaque même aux épis de maïs conservés au dehors et ne
craint donc pas les variations de température extérieure comme
Rhizopertha.
CYCLE ÉVOLUTIF.
Dans les bambous, les adultes creusent une galerie perpendi-
culaire au bois et s'y accouplent, puis y pondent une vingtaine
d'œufs. Les jeunes larves qui naissent forent alors des galeries
perpendiculaires à la galerie de ponte, c'est-à-dire parallèles aux
fibres du bois. Au bout des quatre semaines que dure leur évolu-
tion, elles se nymphosent dans une loge, à l'extrémité de la galerie
et peu après, les adultes sortent à l'extérieur en perçant un petit
orifice circulaire. Le nombre de générations est de 5 à 7 par an à
Maurice, selon d'Emmerez de Charmoy, et à Calcutta, selon
Stebbing.
ENNEMIS NATURELS.
Dans l'Inde et à Java, la multiplication de Dinoderus minutus est
enrayée par un prédateur de la famille des Clérides, le Tillus
monatus KI. qui dévore les larves à l'intérieur des galeries.
Comme Rhizopertha, il est assez fréquemment importé dans les
grands ports européens.
BIOLOGIE.
Dinoderus minutus se développe, d'après Lesne, dans le bois de
Bambou, spécialement des genres Dendrocalamus et Phyllostachys.
Guérin-Menneville en a trouvé dans les tiges souterraines et les
racines sèches de Smilax borborica à la Réunion. Mais, comme
Rhizopertha, il est extrêmement polyphage et on l'a trouvé dans le
bois de Dicotylédones des genres Sterculia et Sophora, dans le
péricarpe des fruits d'Avocatier à Zanzibar, dans la canelle, dans
les patates desséchées en Guinée, dans les préparations de
bananes à Madagascar et en Bolivie, et même dans des papiers du
Bureau entomologique de Calcutta en compagnie de Rhizopertha.
Enfin, d'Emmerez de Charmoy, à Maurice, et J. B. Corporaal à
Java, le signalent comme très nuisible aux grains de maïs. A Mau-
rice, il s'attaque même aux épis de maïs conservés au dehors et ne
craint donc pas les variations de température extérieure comme
Rhizopertha.
CYCLE ÉVOLUTIF.
Dans les bambous, les adultes creusent une galerie perpendi-
culaire au bois et s'y accouplent, puis y pondent une vingtaine
d'œufs. Les jeunes larves qui naissent forent alors des galeries
perpendiculaires à la galerie de ponte, c'est-à-dire parallèles aux
fibres du bois. Au bout des quatre semaines que dure leur évolu-
tion, elles se nymphosent dans une loge, à l'extrémité de la galerie
et peu après, les adultes sortent à l'extérieur en perçant un petit
orifice circulaire. Le nombre de générations est de 5 à 7 par an à
Maurice, selon d'Emmerez de Charmoy, et à Calcutta, selon
Stebbing.
ENNEMIS NATURELS.
Dans l'Inde et à Java, la multiplication de Dinoderus minutus est
enrayée par un prédateur de la famille des Clérides, le Tillus
monatus KI. qui dévore les larves à l'intérieur des galeries.
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