Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1937-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 avril 1937 01 avril 1937
Description : 1937/04/01 (A26,N232)-1937/04/30. 1937/04/01 (A26,N232)-1937/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6410053k
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
LA CULTURE DU CAFÉIER EN ANNAM- 101
sèment les excelsas que nous avons observés forment dans
toutes les plantations des populations extrêmement hétérogènes,
l'espèce étant, comme on le sait, assez mal fixée. On rencontre
en mélange des excelsas à grandes feuilles, à petites feuilles, à
feuilles rondes, à feuilles longues, à gros fruits, à petits fruits et
— ce qui est plus grave — fructifères et médiocrement ou à peu près
nullement fructifères. L'ensemble des individus réalise tous les
stades intermédiaires entre les diverses formes décrites par les
botanistes (Excelsa proprement dit, Dibowskii et autres). On con-
çoit l'inconvénient d'un semblable état de choses.
Les sélections de la Station de Phuho (Tonkin) ont abouti à
un certain nombre de lignées d'excelsa plus ou moins épurées,
mais qui n'ont pas encore pu être répandues en Annam et dont
nous n'avons pu apprécier la valeur pratique. Mais la véritable
solution serait sûrement, grâce à la greffe, l'usage de clones
constitués à partir d'individus remarquables par leur vigueur, la
qualité et la régularité de leur fructification. Les planteurs ont
cru, bien à tort à notre avis, que la pratique du greffage en pépi-
nière les entraînerait à des complications et des frais considérables.
A un écartement de 4 mètres ou 5 mètres, selon les situations, la
plantation d'excelsa ne demande pas plus de 4oo à 625 plants
greffés à l'hectare. Nous pensons que les greffages ne majoreraient
que très peu les frais de pépinières. Les Stations des Services de
l'Agriculture sont en mesure de dresser très rapidement au travail
de greffage les coolies que les planteurs voudraient y envoyer
pour y effectuer des stages.
Avec de bons clones, l'excelsa pourrait rendre de réels services
dans les situations les moins bonnes. Nous l'avons vu prospérer
dans des terrains impropres à l'arabica. De plus, il est indemne
de borer (xylotrechus), insecte qui a décimé totalement certaines
plantations d'arabica (Hatinh, par exemple).
Néanmoins notre opinion est que, dans la grande majorité des
cas, et spécialement dans les terres rouges, on aura intérêt à
cultiver l'arabica dont le café est susceptible de se mieux défendre
sur le marché pendant les périodes de crise économique. La tech-
nique de sa culture est maintenant suffisamment connue en
Annam pour mettre le planteur à l'abri des aléas qu'il a connus
au début et qu'il aurait pu éviter, le plus souvent, au moins à
sèment les excelsas que nous avons observés forment dans
toutes les plantations des populations extrêmement hétérogènes,
l'espèce étant, comme on le sait, assez mal fixée. On rencontre
en mélange des excelsas à grandes feuilles, à petites feuilles, à
feuilles rondes, à feuilles longues, à gros fruits, à petits fruits et
— ce qui est plus grave — fructifères et médiocrement ou à peu près
nullement fructifères. L'ensemble des individus réalise tous les
stades intermédiaires entre les diverses formes décrites par les
botanistes (Excelsa proprement dit, Dibowskii et autres). On con-
çoit l'inconvénient d'un semblable état de choses.
Les sélections de la Station de Phuho (Tonkin) ont abouti à
un certain nombre de lignées d'excelsa plus ou moins épurées,
mais qui n'ont pas encore pu être répandues en Annam et dont
nous n'avons pu apprécier la valeur pratique. Mais la véritable
solution serait sûrement, grâce à la greffe, l'usage de clones
constitués à partir d'individus remarquables par leur vigueur, la
qualité et la régularité de leur fructification. Les planteurs ont
cru, bien à tort à notre avis, que la pratique du greffage en pépi-
nière les entraînerait à des complications et des frais considérables.
A un écartement de 4 mètres ou 5 mètres, selon les situations, la
plantation d'excelsa ne demande pas plus de 4oo à 625 plants
greffés à l'hectare. Nous pensons que les greffages ne majoreraient
que très peu les frais de pépinières. Les Stations des Services de
l'Agriculture sont en mesure de dresser très rapidement au travail
de greffage les coolies que les planteurs voudraient y envoyer
pour y effectuer des stages.
Avec de bons clones, l'excelsa pourrait rendre de réels services
dans les situations les moins bonnes. Nous l'avons vu prospérer
dans des terrains impropres à l'arabica. De plus, il est indemne
de borer (xylotrechus), insecte qui a décimé totalement certaines
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Néanmoins notre opinion est que, dans la grande majorité des
cas, et spécialement dans les terres rouges, on aura intérêt à
cultiver l'arabica dont le café est susceptible de se mieux défendre
sur le marché pendant les périodes de crise économique. La tech-
nique de sa culture est maintenant suffisamment connue en
Annam pour mettre le planteur à l'abri des aléas qu'il a connus
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