Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-01-05
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 05 janvier 1926 05 janvier 1926
Description : 1926/01/05 (A27,N2). 1926/01/05 (A27,N2).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6397049t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
VINGT-SEPTIEME ANNEE. NO 2
LE NUMERO : 20 CENTIMES
M \111Hl OIR. 5 JANVrrw 19*26
- - - - - - - - - - - - - - -
Les Annales Coloniales
.es nna es ""nIa es
, JOURNAL QUOTIDIEN
LES ARTICLES PUBLIÉS PAR LES ANNALES COLONIALES" SONT LA PROPRIÉTÉ
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Un an a mois a mole
iiflHvcHtMT* ?"Sr - 5 France et Coloniet. 80 t 41. 25 t
M 4a zs
OV« ffluti* ( Etranger 120 s 88 à 35 le
un < Mtonn. d8D8 toUt lw IwtMi de porte et chwt la» principaux librair..
Les matières premières de r A. E. f.
-–-
Les prodvilta du sol. L'éleV'°lle
Au nombre des principaux éléments qui
contribuent, à l'heure actuelle, au renchérisse-
IDaIt des produits de toute nature, les prix
élevés des matières premières, importées pour
UDe très se part de l'étranger, occupent
«ne place prépondérante. En vue de lestrein-
m, dans toute la mesure possible, les achats
considérables efléctués, depuis la perre, sur
les marchés extérieurs, et qui pèsent si lour-
dement sur l'état de nos finances, les Pouvoirs
publics n'ont pas manqué de faire appel aux
ressources de notre beau domaine colonial.
Pourtant, si le développement économique
de la plupart de nos colonies a pu, ainsi, bé-
sé er de la grande sollicitude de la métro-
pole, il n'est pas contestable que, jusqu'à pré-
sent du moins, l' A. E. F. n'a pas eu, dans
l'es préoccupations du Gouvernement, la part
juste et légitime à laquelle elle était en droit
Je prétendre.
Et pourtant, ce vaste territoire, dont la su-
Tierficie atteint 2.250.000 kilomètres carrés,
<'at peut-être, par sa situation géographique
pmticulière, par son climat qui permet les cul-
tares les plus variées, par ses immenses éten-
lues de forêts, par ses gisements miniers en-
une trop peu connus et à peine exploités,
."une des plus riches sources de matières pre-
mières que la France possède sur le continent
africain.
Il
* <
En effet, en dehors des cultures vivrières
omme le manioc, la banane, le mil et le riz
pii servent à l'alimentation des populations
adigènes, l'A. E. F. possède de nombreuses
toitures industrielles. Leur développement,
tiec qu'assez lent, il est vrai, en raison surtout
,le la pénurie de main-d'œuvre et de l'emploi
emcom trop peu répandu des moyens mécani-
'¡DeS modernes, croit néanmoins de façon pro-
gressive et continue. Telles sont, en parti-
.lier, parmi ces productions, le café, le ca-
<«o et la vanille.
Le café pousse à l'état sauvage presque
partout, et notamment au Gabon. Sa variété
- excellente et de bonne qualité. En 1924,
ila IllaductiGD a pu dépasser 100 tonnes.
Celle du cacao, en bonne voie de dévelop-
pement, a atteint 200 tonnes.
Au cours de la même période, plus de 900
"DOIII de vanille, dont la culture nécessite
I-autant des soins très minutieux, ont pu être
spoltés par la colonie.
»
Les palmiers à Jauile, très abondants, four-
nissent, chaque année, à l'exportation, plus
e 10.000 tonnes de fruits, et la production
e l'huile de palme a dépassé 600 tonnes au
non de ces dernières années. Lorsque
"espJoitation plus méthodique, le transport
, Jus rapide et moins coûteux de ces produits
liront pu être réalisés, les oléagineux consti-
deront, à n'en pas douter, une source de
grande richesse pour la colonie.
D'autre part, les huiles et graisses de ba-
leines forment également un produit très inté-
essant pour le Gabon, sur le littoral duquel
a chasse est très active et a permis, en 1924,
Texporter plus de 15.000 tonnes d huile.
• *
Le caoutchouc, que l'on rencontre principa-
lement dans rOubanghi, est, sans contredit,
la première richesse naturelle qui a attiré vers
e Congo la colonisation française;, il a été,
durant de longues années, son article presque
exclusif d' exportation, jusqu'au jour où la
concurrence sans cesse grandissante des plan-
tations d'hévéas en Extrême-Orient amena
une dépréciation considérable de ce produit.
Malgré la très sensible diminution de produc-
tion qui s' ensuivit, le rendement moyen annuel
n' est pas descendu cependant au-dessous de
1.000 tonnes. 1
Aujourd'hui, le mouvement de reprise s'est
très fortement accentué ; les plantations créées
depuis quelques années sur l'initiative de l'Ad-
ministration, sont des plus florissantes. Le
caoutchouc constitue donc une des premières
richesses de l' A. E. F. et son prix élevé per-
met une exploitation qui deviendra extrême-
blent importante lorsque les transports auront
été améliorés.
L'/coire fut. lui aussi, pendant une longue
période, un des principaux articles d' exporta-
tion. Et bien que la destruction presque totale
des éléphants ait considérablement raréfié la
production, il reste encore un produit de choix
grâce aux cours élevés atteints sur les marchés
d'Europe. La moyenne annuelle d'ivoire livré
au commerce, au cours de ces dernières an-
nées, n'est pas descendue au-dessous du chif-
fre très appréciable de 200 tonnes.
#
* *
Uélevage enfin, important surtout dans la
région c'u Tchad, mérite une mention particu-
lière. En 1924, on comptait plus de 700.000
tweufs, 1 million de chèvres et moutons,
40.000 ares, 40.000 chevaux et 65.000 cha-
meaux. Ce cheptel considérable a permis
d'exporter, en peaux, en 1924 : 35.000 kilogs
de peaux brutes et 9.000 kilogs de peaux pré-
parées.
Le développement normal de ce commerce
ne pourra toutefois être réalisé qu'autant que
les moyens de transports auront été améliorés.
0
t •
Café, cacao, vanille, caoutchouc. ivoire,
oléagineux, élevage, telles sont, à l'exclusion
des cultures vivrières, quelques-unes des prin-
cipales ressources économiques naturelles dont
l'A. E. F. est abondamment pourvue.
Mais ce n'est pas tout. Elle possède encore
d'immenses et magnifiques étendues de forêts,
des gisements miniers de toute nature, d' une
richesse insoijpçonnée jusqu'ici, et dont les ré-
centes entreprises d'exploitation permettent
déjà d'entrevoir, pour notre belle possession,
les plus grandes possibilités d'avenir. Ces
deux importantes sources de richesses feront
l'objet de notre prochain article.
Henri Michel,
Député des Basscs-Alpes, membre de
la Commission des COlonie., vice-
président de la Commission de la
Marine.
RN A. E. F.
Cultivons le coton !
00
Trouvons du personnel
Le Gouvernement Général de l'Afrique
Equatoriale Française recrute actuellement des
conducteurs de travaux agricoles susceptibles de
diriger la culture du coton dans cette colonie.
Les candidats devront être français, avoir sa-
tisfait aux conditions imposées par la loi sur le
recrutement de l'armée, être âgés de 21 ans au
moins et de 30 ans au plus.
La solde de début (4.500 francs) n'est pas
grasse. Mais il y a du boni. D' abord, un sup-
plément colonia l de 4.050 francs, ensuite une
indemnité journalière de vivres variant de 7
francs à 11 francs, ce qui donne, au début,
10.000 francs par an environ. C'est gentil,
mais ce n'est pas le Pérou.
Les postulants pourvus du diplôme d ingé-
nieur d'agriculture coloniale sont nommés con-
ducteurs de 4e classe et débutent à 5.000 fr.
Toutes demandes de renseignements supplé.
mentaires devront être adressées à l'Agence
Economique de l'Afrique Equatoriale françai-
se, 217. rue Saint-Honoré, à Paris (1er),
Le papier d'eucalyptus
A l'Université de Wisconsin, à la suite
d'expériences fuites sur le bois de l'euca-
Iyptus, on a Uni pur découvrir le moyen de
fabriquer un pupier qui sera à la fois très
résistant et très économique.
L'eucatytftus pousse abondamment dans
l'Etat de Sao-Puulo. 11 parait que la qualité
de l'eucalyptus de Suu-Puulo est particuliè-
rement npte aux manipulations d'où doit
sortir le nouveau papier.
On va s'efforcer d'intensifier ia culture
de l'eucalyptus en CÎllifornic, dans l'Ari-
zonri et en Floride et l'on espère, en moins
de dix ans, avoir deo arbres suffisamment
développés pour en exploiter le bois.
Dans nos Colonies de la Côte occidentale
d'Afrique ainsi qu'c nA. E. F., l'eucalyptus
pousse fort bien et est souvent utilisé pour
éloigner les moustiques des habitations
qu'il entoure. Nous pourrons donc profiter
de cette découverte de l'université de Wis-
consin.
-$Ob
PHILATÉLIE
Wallis et Futuna
Ont paru : 10 c. rouge ; 30 c. saumon ;
50 c. gris.
Vente
Sur le catalogue de la vente qui aura
lion du 17 au 19 décembre, par les soins de
M Gabriel, à l'Hôtel Drouot, salle 9, nous
notons :
Les colonies françaises de 1900, les bu-
reaux Indochinois, les monuments du Ma-
roc, les rares Gabon, les grosses valeurs
des colonies anglaises, y compris de nom-
breux Il spécimen n.
En timbres de guerre et d'occupation, il
faut mentionner spécialement Buehire 1915,
Cameroun corps expéditionnaire. Méso-
potamie, Samoa les .1 et 5 sb. sur 3 et 5
mark - Togo anglo-frencb occupation et
occupation franco-anglaise.
Algérie
Viennent de paraître, trois nouveaux
timbres : 80 e. muge, type Semeuse, fond
ligné ; 1 fr. 05 rougi1, type Semeuse, fond
plein, et .'1 francs violet et bleu, grand
tonnai, type E.-O. Merson.
le pavillon de t'indothine
o-o
Rassurons-nous, il n'y aura pas que le
pavillon de l'Italie de l'Exposition des
Arts Décoratifs qui scia conservé, Nous ap-
prenons, en effet, que le vœu des amis de
l'Indochine sera exaucé. On ne démolit pas
le pavillon de rtndorhinc construit pour
durer. On le démonte pièce par pièce, et
les Parisiens auront la surprise de le revoir
réédifié à quelque endroit choisi par le mi-
nistre des Colonies, M. Perrier.
Le pavillon sera utilisé comme cluh co-
lonial, salle de conférence et d'exposition.
Voyage d'inspection de M. Carde
M. le Gouverneur Général Carde a quitté
Dakar le 17 décembre pour inspecter les co-
lonies du groupe de l'A. 0. F. Son absence
de Dakar doit durer environ six semaines.
Du coton ! Du coton !
–*o–
Il faut bien que je dise la même
chose, puisque c'est toujours la même
chose. Un journaliste oui n'est tfas
prêt à répéter cette phrase de Molière, même
sans les provincialismes dont le grand comique
l'a ornée, n'est pas un vrai journaliste. Je ne
mets, pour ma part, aucun amour-propre à ne
pas crier une ion de plus, après une foule d'au-
teurs qui ont écrit là-dessus des articles, des
études, des volumes : Du coton 1 Du coton 1
L'occasion m'en est offerte par une statisti-
que que j'ai sous les yeux. Si je la débarrasse
des à-côté et si je n'applique mon attention qu'à
l'essentiel, j'y vois ceci: en 1924, 302 millions
de kilogrammes de coton en laine et déchets de
coton ont été importés en France, de divers
pays et de nos territoires coloniaux 18 millions
de kilogrammes ont été exportés par nous. La
différence est de 284 millions de kilogrammes.
Elle représente la quantité de colon restée en
France pour notre consommation industrielle.
Ces chiffres valent tout un discours, et même
plusieurs.
En Voici toute éloquence d'apparat. On se souvient de
la méthode précise avec laquelle l'envahisseur
a organisé la destruction de nos filatures de
l'Est et du Nord. C'était de l'ouvrage systé-
matiquement conduit. Les résultats de ces ef-
forts ordonnés ont été dignes d'admiration (le
mot étant pris dans son sens étymologique: éton-
nement). Plus de 3 millions de broches à filer,
880.000 broches à retordre, 27.000 métiers à
tisser : cela fait un magnifique tableau. Tout
cela a été démoli de 1914 à 1918.
.- -
Il serait exagéré de prétendre que, quelques
années après, tout cela était reconstruit. Mais il
est digne d'admiration (et cette fois, je prends
le mot avec tout son sens) que la plus grande
partie de l'outillage de notre industrie coton-
nière ait été remise en état. 9 millions 1/2 de
broches à filer, J.340.000 broches à retordre
(y compris celles d'Alsace) : 182.000 métiers
à tisser mécaniques et 8.000 métiers à bras: cela
fait aussi un tableau magnifique. Tout cela
fonctionne en 1924-1925. *
En 1924, la France achète, comme fils de
coton. 4.243.000 kilogs et en exporte à l'étran-
ger 16.029.000 kilogs ; comme tissus de coton,
elle achète 2.871.000 Mogs et exporte 67 mil-
lions 106.000 kilogs. Voilà encore des nombres
qui parlent d'eux-mêmes : taisez-Vous, orateurs
abondants et diserts; tais-loi donc, mon ami,
modeste journaliste.
Eh bien non, je ne me tairai pas. Et si l'on
m'empêche de recommencer l'éloge du Fran-
çais capable d'un pareil redressement au lende-
main du plus épouvantable des cCJtaclysmcs, on
ne m'empêchera pas de dire et d'écrire que cela
crée pour le Gouvernement, pour toits les gou-
vernements, des devoirs impérieux et auxquels
il serait criminel de se soustraire. Il serait inad-
missible qu'en présence des besoins considéra-
bles qui naissent de semblables efforts, la
France continuât à être tributaire de l' étranger.
Nos colonies sont là, et certaines nous offrent
des terrains remarquables pour la culture du co-
ton. Je n'ignore pas qu'on n'a pas attendu les
journalistes pour les mettre en valeur. Peut être
cependant les campagnes menées par ceux-ci en
faveur de la libération de la France n'ont-elles
pas été inutiles. Elles ne le sont pas davantage
à cette heure, car si l'on s'est mis à la besogne.
on ne s'y est pas mis de tout cœur. Le travail
est réel ; il est fort insuffisant.
Nous ne sommes pas de ceux qui affirment,
la main sur le cœur, que la France deûrail se
suffire à elle-même. Cela ne signifie pas grand'-
chose à une - époque -- où la solidarité internatio-
nale apparaît de plus en plus comme une vérité
qui s'impose même aux plus prévenus. Je ne
vois pas pourquoi j'arracherais mes amandiers
pour leur substituer des orangers, alors que, de
ma fenêtre, j'aperçois les cargos espagnols qui
m'apportent, à quai, des tonnes de ces fruits dé-
licieux. Ou plutôt je cois bien pourquoi je ne
ferais pas une opération aussi stupide. A chacun
son climat et ses produits. Mais quand il s'agit
d'une matière première qui est aussi indispensa-
ble à mon pas, je pense que le devoir des
gouvernements est de l'amener à pied-d' œucre
aux meillcitres conditions possibles et de libérer
les industriels de l'obligation de l'acquérir,
pour une trop grande part, à l'étranger.
D'autant plus que, si le change est monté a
des hauteurs vertigineuses, c'est à la suite de
phénomènes de ce genre. Les pays classés com-
me grands producteurs de cotcn sont les Etals-
Unis. les Indes, l'Egypte. Le tribut que nous
payons à nos fournisseurs étrangers est d'autant
plus lourd que la livre est à.
Au fond, à combien se sera élevée la livre
quand ces quelques lignes seront imprimées ? le
rie voudrais pour tien au monde être un portc-
pirigne, et j'aime mieux. en terminant cet arti-
cle que je recommencerai un autre jour. npél?r
avec entêtement : Du coton ! Du coton !
Mario Roustan,
Ffrmipiir de l'Hérault. vice-président
de la Commission sénatoriale des (O-
iovies, St'('f'(>I{J;rt' çénéral du Groupe
rttlcole.
DANS LA LEGIQWHONNEUR
0-0-
MARINE MARCHANDE
Sont, nommés chevaliers :
M. Musnier. administrateur de ln Compa-
gnie des Messageries Maritimes ; M. PIl-
ient, agent, de navigation ;\ Oran : M. Vi-
dal. des Chargeurs Réunis ; M. Vidal, pi-
lote-major Casablanca.
MINISTERE DU TRAVAIL
îvst. nommé chevalier :
M. le docteur Soulié, chirurgien à Aler.
M. Steeg retourne au Maroc
D
M. Steeg, Résident Général de France au
Maroc, accompagné de Mme Steeg et de
M. Dubroca, son chef de cabinet, a quitté
Paris hier, à 19 h. 55.
Sur le quai de la gare étaient venus le
saluer: M. Peycelon, représentant M.
Briand ; Bouju, préfet de la Seine ; M. Liart,
secrétaire général de la Préfecture de po-
lice ; M. Ponsot, directeur des services de
l'Afrique du Nord ; les généraux Mougin,
de Chambrun, Heusch ; MM. Kampman,
MOlly-Sabin et Si Kaddour ben Gbabrit.
M. Steeg s'est embarqué aujourd'hui, à
bord du Maréchal-Lyautey, à destination de
Casablanca.
Avant de quitter Paris, M. Steeg a bien
voulu nous déclarer qu'il retourne au Ma-
roc en envisageant l'avenir avec pleine con-
fiance. Il y va faire œuvre de paix.
(t L'action politique à laquelle j'ai voué
tous mes soins, a ajouté M. Steeg, consiste
à rapprocher de nous, une à une, ces tribus
d'organisation primitive et dépourvues de
toute solidarité nationale, qui méconnurent
l'autorité du maghzen dans notre zone d'in-
fluence, avant l'agression rifaine, ou qui
ont suivi le Rifain dans l'aventure.
« La tâche qui s'impose donc, c'est de
prendre contact avec chacune de ces collec-
tivités, et de nous les concilier plus étroi-
tement que jamais et toujours avec le même
souci de leur personnalité. Nos services de
renseignements et nos émissaires s'y em-
ploient en entreprenant, par la conquête
des notables et des chefs de famille, de les
amener sans brutalité ni contrainte, par la
seule persuasion quotidienne, à se rendre
compte de l'intérêt qu'elles peuvent avoir
a accepter une soumission qui leur procu-
rera plus de bien-être et de sécurité, sans
que l'autonomie intérieure à laquelle elles
tiennent se trouve sensiblement atteinte.
« Je compte d'ailleurs, pour parachever
notre œuvre de paix, sur les bienfaits de
l'effort économique et de l'assistance so-
ciale. Rétablir les échanges entre les divers
éléments de la plaine et de la montagne, en
assurant la sécurité des voies et des mar.
chés; multiplier les institutions de pré-
voyance, d'hygiène, d'assistance médicale,
ce - sont là des moyens - de propagande essen-
tiellement française dont le succès m'ap-
parait d'autant plus certain que l'expérien-
ce en a été faite et a donné de surprenants
résultats. N'oubliez pas, en effet, que des
Marocains appartenant même à des tribus
insoumises fréquentent nos cliniques et nos
hôpitaux, à tel point que c'est la défection
des malades venant d ordinaire les consul-
ter, du nord de l'Ouergha et du Rif, qui
donna l'éveil a nos médecins de Fez, à l'ori-
gine du conflit. »
La guerre au Maroc
La situation militaire
Nos lecteurs ont pu lire d'autre par!
l'opinion optimiste, que M. Stccg a sur
l'avilir dti Maroc. Mais lions devon.s te-
nir eonipie do ces avis el conseils du
gfuéi'iil Yt : i ;iux dans (Elii rr ;
« Tout" fielion polilique doit ftlro soute-
nue par une force militaire qui sera d'au-
tant mointf forcée d'agir qu'elle sera plus
imposante, écrit-il.
Il Or, est-il vrai, comme on le chuchote
dans le bled, qu'oll y a conservé deux di-
visions de moins que 11e l'avait demandé le
maréchal Pétain ?
« Esi'-il vrai que. leur étal sanitaire laisse
h désirer par suite des intempéries et du
pataugeage dans le u caramel » ? C'côt
ainsi que nos poilus uni dénommé la boue
liquide dans laquelle ils sont constamment
cnliés.
(1 Est-il vrai que les effectifs sont réduits
au point d'imposer a ceux qui restent,' des
fa ligues excessives ? »
Des renseignements que nous avons re-
çus directement il résulte que le général
Verraux e«l bien documenté et nous con-
cilierons avec lui qu'il no faut pas noiif;
endormir sur nos lauriers, il est probable
qu'Abd-el-Knni ne lions le permettra, pas.
Contre les communistes
La Cour d'Appel d'Orléans a élevé de la
façon suivante les peines prononcées par
le Tribunal corroelionnel de Tours pour in-
citation à la désertion de militaires appela
fi combat Ire au Maroc:
M. Chounnne el Mlle Cîiraud sont condam-
nés chacun à dix mois de prison d 1. Onil
francs d'amende ; M. Bernard, à dix mois
de prison el l.r>4)0 francs d'amende.
T .( Cour a continué lt jugement du Tri-
hunn! «le 'l'ours en ce qui concerne les au-
tres prévenus.
CONFERENCES NORD-AFRICAINES.
T-a Société des Amis do Carlhage et des
Villes d'Or organise du ^3 janvier prochain
au 27 lévrier, chaque samedi, à la salle
Convedia, plusieurs conférences de propa-
gande sur notre Afrique du Nord, son tou-
risme, ses villes musulmanes, ses oasis et
ruines antiques, son histoire, ses arls et
ses coutumes.
l.e janvier, à xM heures : (( Au pm
des Villes d'Or et du lourisnie îiord-al'ri-
cain Il par M. Dal Piaz. président, de la
( '.onipagiiie < lénérale Transatlantique.
l.e :!() janvier, à 21 heures : « Au Maroc »
pa- MM. Jérôme el ,)ean Tharaud.
Le 0 février, à 21 heures : « Les théâtres
nnliques de l'Afrique du Nord m par M. For-
migé, architecte en chef des Monuments
historiques.
Ces conférences seront présidées par M.
Paul Léon, de l'Institut.
A LA CHAMBRE
QUESTIONS ECRITES
Amnistie Inapplicable
M. Piqucmal, et M. CamiLle-Dénasay, députés,
demandent à M. le ministre dof Colonies pour
quelles raisons un ancien agent des Gamins
de fer.du Cameroun, révoqué en 1921 à la suite
d'un rapport d'un officier, lequel prétendit que
le dit agent l'aurait croisé sans le saluer, n'a
pu obtenir sa réintégration dans l'emploi qu'U
occupait, en application de la lioi d'amnistie,
ainsi qu il résulte d'une lettre du ministère en
ilate du 15 septembre 1925. (Questions du 17 ne.
vemlre et du W novembre 1925.)
ntponse. - Un agent français a été recruté
le lit mui 1920 pour le service des chemins de
fer du Cameroun, mais l'engagement a revêtu
la forme d'un contrat à durée limitée avec fa-
culté réciproque de résiliation à tout moment.
L'administration a usé de son droit de résilia-
tion en 121 parce que le contractant laissait
eon service en souffrance et non pour une au-
tre cause. L'exécution d'une clause contrac-
tuelle ne rentre pas dans les objets visés par
la loi d'uninistie du 3 janvier 1925.
Les retraites minières
M. DcsuUUti, député, demande à M. le mi-
nistre du Travail quels sont les droits au régi-
me des retraites minières des ouvriers mineurs
d'origine algérienne, urabe, inurocuine el autres
coloIliuux. qui travaillent dans les mines fran-
çaises et qui remplissent les mêmes obligations
que les ouvriers mineurs frunçais, et à quelles
prestations de la caisse autonome ils peuvent
prétendre. Question du j novembre 1925.)
Ilrponsc. Les indigènes musulmans d',\!-
gérie, u.\anf la qualité de Francis, bénéficient
de tous ¡.. avantages aceordés aux ,.aJnl'lé.j
français un point de vue des droits à pension,
f;'il;-,; travaillent dans les mines françaises.
Quant aux sujets trunçais origituûvcs des colo-
nies et aux ressortissants des puys placée sous
le prolecturat de la France, ifs sont assimilés
aux précédents en ce qui concerne le régime
spécial de retraites des ouvriers mineurs, lors-
qu'ils sont OC'l'UIK':' dans des exploitations de
lu métropole, lis benéticient, notamment, des
majorations de ta caisse autonome de retraites
des ouvriers mineurs, s'ils remplissent les éru-
ditions d'âge et de durée de travail prévues
pour les obtenir.
Les délégations de solde
M. bdouard Soulier, député, expose A M. le
ministre de la Cîiferre que les fiunilles des ofll-
ciers et militaires de carrière du régiment
de -tirailleurs, à S., n'avaient pus encore reçu,
le 2-1 octobre 19'2;1, le montant de délégation
de solde établie par leurs chefs avant de Imrtir
(solde de septembre) ,et demande quelles mesu-
res le minish'o oompte prendre pour que le paie-
ment de ces délégations soit effectué, à l'ave-
nir, au début du mois, de façon à ne pas lais-
ser dMS le besoin lem lauùiles dos militaires qui
comibuttent au Maroc. (Question du 17 novem-
bre 11)25.)
Réponse. - Le montant des délégations de
solde, afférentes aux mois de septembre et oc-
tobre, consenties en faveur de leurs familles
par les oflleiers et sous-ofliciers fi solde men-
suelle du 281, régiment de tirai Meurs au Maroc,
a fait l'objet d'un seul chèque île paiement qui
à !unïi du
a 'lé adressé a chaque dolêgataire, ù la lin du
mois d'octobre, i^ar le corps payeur de ces dûlé-
:atinll,";. l.es chèques concernant les délégations
<111 moi;:• novembre, lies < 1 i >•>.-> it i< >ns ont éb; prises
j <.: 1 r (pie les chèques soi.-ut expédiés, à l'ave-
nir. aux délégalaii-es, a la lin du mois qu'ils
cuin ̃ornent.
Demande de congés pour des aviateurs.
M. Taillinycr, dopute. expose ù M. le ministre
de Iii. guerre que, parmi ies troupes envoyées
:)n Maroc, ,-e trouva: la IS'1 escadrille h'l., qui,
depuis ,-i\ uioi>, n'a '•(•>>« >le combattre, < ; : i. >
d'autres imites, qui n'ont pa> plus de résidence
(pie celle e-cadrit'.e, soin déjà rcn'i-vs en
l-raii'-e, et demande au ministre si les lioiiim. s
riui appartiennent à cette e>eadrille*seroni bien,
lot désignés pour rentrer dans la métropole ou
s'il n'est pas possible de leur accorder indivi-
duellement. des congés. \( iiicst.i in du décem-
bre 1925.)
Réponse. - Le renforcement de l'aviation
militilire au Maro-, nécessité par les derniers
e\«•neiiienls, a amené l'envoi sur ce théâtre
d'opéralions extérieur d'oeadrillcs prt':!,.\,\",,;
soit .sur les foiinatioiis de la métropo'ie, suit sUt'
celles d'.V.gérie-Timisie. Aucune cl'alll'iJt
d'aviation militaire envovée de la métropole
au Maroc n'est rentré*.' en France ; le rapatrié-
111 ci 11. d'un certain nombre d'il.,mines apparte-
nant, a des formations de renfort Con.siitu.es
sur place a seul élé effectué, lorsque l'amélio-
ration de ta situation a permis d'en J't"du:I'"
l'effectif. Par ailleurs, les uii'ilaires envoyés au
Maroc avec des miihs. oii venus en renfort,
ser Hit rapatries en temps voulu, pour beiiéil
fier, avant "'II!' lil» Ta'iou. des permissions
nll:-'¡III-::"; i. s pi * u v é j 11 normalement p: l"', mire.
Le droit à la médaille du Maroc
M. Compôrc-Morrl, député, demande ti M. le
ministre de la guerre : I si les milita.res sta-
tionnés à Ta/a i/.oiie d opérationi ont droit a
in médaille (tu Maroc, : 0" dans le cas 0e l'af-
1 i 1111 11 i v e, si une durée de séjour hii lixée.
(Jiiésiiun du '.t décembre UV2Ï>.1
Réponse, - il est actuellement procédé fi
l'élude d'un projet de décret lixant les condi-
tions dans lesquelles .-.era attribuée la 111.-lai le
coloniale au litre de l'année I)!I, peiidan' h.
quelle la région de Ta/a. a été. comprime dans
la zone des opérations marocaines.
Les aînés de familles nombreuses
M. Charles I><>his)i)iuish't' sept enfants, qui proviennent de deux lits 01!'-
I.tciiIs. (mère, veuve îv.v enfants, reniar.ée a
Veuf, lui-même avec enfants , peut être envoyé
an Maroc ou en Svrie. (ine lt«5.)
Réponse. - - Sauf dans le cas de désignation
d'unités constituées, un militaire s-- trouvant
dans la situation de famille indiquée < i-dessus,
ligioe sur les listes dé tour de dépari aux tliéà-
1 v. s d'oi.éralions extérieurs dans la catégorie li.
à laquelle il ne doit être recouru qu'ex.eption-
în lli nient et seulement lorsque tous h s mili-
laiies disponibes yalégorie A ont élé eux-niemes
désignés inilividuell -menl.
Campagne double et médaille commémorative
M. Uistr,il. député, demande à M. le ministre
île In iJuerre si tons les militaires fraivais .-t in
dioênes qui ont débarqué' el séjourné en
entre le 11 nov- nibre P.HS et le octobre l'l
f:\e.-ord d'Angora', ont droit : 1" .-u bénéii-v de
la campaane double pendant la dur ,• de leur
séjour en' Svrie : ?" il la nié taille commémora-
tive institué'!' par la loi du l' l'I!'',.' 1"), (ii/cs-
hon 'lu V r • PV'N
Réponse. -- 1" et 0'. IV-;-on-, a l'rmative.
La grande détresse
des cœurs coloniaux
0-0 ,.
Si paradoxal que cela puisse paraître, jdt
suis partisan des petites annonces dans ccrtain
journaux un peu légers dont la spécialité s'aoè*
re en des contes d'amour plus ou moins légi *
time.
Ces correspondances qui ont fait quelques
mariages authentiques, ces offres et demandes der
mariage à côté d'insertions de professionnelles*
patentées ou non abritent les espoirs de timides
de victimes de la cie, d'incompris, de malheu-r
reux ; ils signalent au monde bien des cœurs ertt
souffrance.
Et parmi ceux-là souhaitons pour l' an nou-à-
veau bonne chance aux coloniaux qui formenâ
dans cette légion de soupirants une petite co-r
horte. Ils ont tous le même cafard, ils ont toast
la même manière de l'exprimer, qu'ils soient avt '*
Maroc, en Syrie ou en Indochine.
Qu'on en juge d'après les coupures qu&
j'emprunte à trois feuilles bien répandues dGn"
le genre.
Voici d'abord les soupirants de l'HumOUtt
de cette semaine :
4 jeunes poilus perdus dans bled maro- -
cain, libérables prochainement, désirent cor-*
respondre avec j. filles douces et affectueH-*" -
ses. Ecrire à Marcel, Raymond, Heurie
Louis, à l'Humour, qui fera suivre.
Fonct. colonial, 29 a., tr. sérieux, loyal".
aff., gai et phys. très agréable, dés. faird
conn. Paris, Bord., Toul., j. f. br. ou chât.,
20 à 22 a., jolie, très b. f., 1 m. 60 max.,
franç., aim., très douce, coquette, maiw
goûts simples. Dactyl., mod., empl. Phot<*
exig. qui sera retourrf. Rép. ass. 2 m. J. R.
à 1 Humour.
Jeune homme, 28 ans, commerc. soierie.
propriétaire à Tunis, demande jeune fille.,
20 à 22 ans, sérieuse, instruite, b. éducation,
présent, bien, longues mains, conn. musiq.,
pour amitié sincère et vivre en commun,
nourrie, logée, habillée et 300 francs par
mois, voyage payé. Envoi photo. Ecr. Sfar
case 168, Tunis.
Empruntons à Frou-Frou de la semaine pas-
sée les désirs exprimés en ces lignes :
3924. Quelle est la gentille tnnrraine qui
voudrait corr. av. j. caporal perdu dans
montagnes du Riff?
3925. Jeune aviateur perdu dans Liban,
dem. marraine. Pascal, 398 R. A. 2* escad.
S. P. 606.
• 3929. S'ennuyant s. à la frontière druse
et rentr. France en mai prochain, officier,
célibataire 42 a., désirerait corresp. dès
maintenant avec amie gentille, affectueuse,
désintéressée.
3941. Caporal dans le Riff, tr. éloig. de
sa fam., ss. affect. dés. corr. av. j. et gent.
marr. Ecr. J. Sébéloué, 160 R.T.C., 2* bat.
8e Cie. S. P. 411.
1().,,;,-officier, 21 ans. dés. marr. sim-
ple et gent. J. photo si P(),:;. qui sera ret.
Ecr. T.an ce Jean, ~crg louri icr, 50 Cie, 2*
Zouaves, ^l'aza (Iaroc).
3057. f.idi, j. m. d. 1 perd. bled Maroc,
dem. j. et gent. marr. p. ch. cafard.
3961. 2 Colon, privés affect. ùep., a.,
ch. gent. marr. p. le retour. Anfriani, Sect.
Autos Mitrailleuses, Saïgon,
:,r,¡ , 2 1. s.-ou. radios, Robert et Ray-
mond, perd, au Moghrcb et rongés par le
spleen, voudr. gent. marr. paris, de préf.
Fer. Secteur des Transmissions par Meknès
(Maroc).
jviov /• homme sér. dés. échang. corresp.
av. gent. j. fille ou i. femme de région
Grenoble si poss. Ecr. PahtÎcr, Scc Colom-
bophile. Saint-F.ugène, Alger.
4.«>2. Maroc. Y a-t-il Casa ou Rabat jeune
femme qui pourrait être âme souir d'un
homme encore jeune, grand, lu un, tiès ai-
mant ?
4009. 2 Aïiotcios perdus dans bled sy-
rien, dés. corr. av. j. et gent. marr. En\
photo si pos. Chariot et Pierrot, R.A.O.
û° ocadr. S. P. 'm;.
4021..V'oublie: f>as un j. caporal perdi*
dans neiges et montagnes de l'Atlas. Char-
mante inconnue, j. 1. ou j. veuve, venez x
son secours. Capoial Rousseau, Cours des>
transmissions, 41° dénie, Ka-bab T.ulhi;
pb rn,-'. ,
,11),:; ,1.'1 A'!'.*' d\-\fuï FI h'ntn. ; j. tir.,
réel. j. et gent. marr p. cha-scr catard. Pli.,
si poss. Ecr. René, Raymond, Gaston, tut
R T. S. M., C.H.U.. Fez (Maroc).
40. 2 Matelots perdus sur côtes rif-
faines. Hé1, j. et gent. marr. pr coriesp.
40; 1. S.-nlf. peidu dans bled niaroc. (ll;';
corr. avec gent. mair. Fer. Joudeau, Óf"
R.A.D., 5° Cie. S. P. 411, Kénitia régula-
teur 'MaiocV
40;^. (^asab/auca. Cél. yi a., nouvel, ai-
rivé, dés. conn. i. f. 1S à an-, pieter,
(Llrtylll pr sortie auto et liaison durable.
Aide mater, ser- ou su per flu si désùe. Ur-
gent. Ecr. par avion av. photo.
"¡U:;';. T.ieatetiflvt colotiia1 a.tucllem. Ma-
roc, dé-, corr. av. clame ou ). fille région
Centre. Pa'i-, Est
]70!j/c--!':)ij« entendre oriente quelques coni-
plo'nfes 1' nuclcues lit.mies de Iti sehludcy
l'o;..-,1 lJ^ris-F!irt '•
Jei;ne suhhit. blessé de l'(lue: g lia, 11 ayant
pas de correspondance intime, ,,¡¡t'I,b' gen-
tille et jeune mai laine, peur i lia- er les pa-
pillon* noirs ic.u .ib-.-'M 1 jss-eni sa v.e dan-,
ce bled m.iroi.rn. 1 ̃ < :. n., l.ome.d, R.I.C
Centie du D. 1. C-. Casablanca. Maroc.
Cas,) h lahca. 1. eé p
,l>. réeemm. anivé Ma-
rc c. reih. î. t.. ^i--J a., iolie. dactylo prêt,
peur soi lies auto et liaison durable. Aide,
mat. et Mipevtln si niVc-siiie. Photo. L;x 1.
n. avion Georges IV.air boite p,),t;\I ':I,
C asablanca.
frime soldat d'Afiioue act. < onv.descer,: *
Paris, dés. rtnc, déliv.. petite marr. t.H:'\
p. liais, dur. maiiage pos?. si conv. xVipi.
Ecr. Marocain. Paris-Flirt. 11, r St J.-seph.
2 jeunes ?I/!:'¡)IIS parisiens, j orde - dans
le bled marocain, dés. pr él r en ne'. l'adresse
de deux ( harmar.t" • ie..> ! t a o..- Ver, Hn.
LE NUMERO : 20 CENTIMES
M \111Hl OIR. 5 JANVrrw 19*26
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Les Annales Coloniales
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Un an a mois a mole
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un < Mtonn. d8D8 toUt lw IwtMi de porte et chwt la» principaux librair..
Les matières premières de r A. E. f.
-–-
Les prodvilta du sol. L'éleV'°lle
Au nombre des principaux éléments qui
contribuent, à l'heure actuelle, au renchérisse-
IDaIt des produits de toute nature, les prix
élevés des matières premières, importées pour
UDe très se part de l'étranger, occupent
«ne place prépondérante. En vue de lestrein-
m, dans toute la mesure possible, les achats
considérables efléctués, depuis la perre, sur
les marchés extérieurs, et qui pèsent si lour-
dement sur l'état de nos finances, les Pouvoirs
publics n'ont pas manqué de faire appel aux
ressources de notre beau domaine colonial.
Pourtant, si le développement économique
de la plupart de nos colonies a pu, ainsi, bé-
sé er de la grande sollicitude de la métro-
pole, il n'est pas contestable que, jusqu'à pré-
sent du moins, l' A. E. F. n'a pas eu, dans
l'es préoccupations du Gouvernement, la part
juste et légitime à laquelle elle était en droit
Je prétendre.
Et pourtant, ce vaste territoire, dont la su-
Tierficie atteint 2.250.000 kilomètres carrés,
<'at peut-être, par sa situation géographique
pmticulière, par son climat qui permet les cul-
tares les plus variées, par ses immenses éten-
lues de forêts, par ses gisements miniers en-
une trop peu connus et à peine exploités,
."une des plus riches sources de matières pre-
mières que la France possède sur le continent
africain.
Il
* <
En effet, en dehors des cultures vivrières
omme le manioc, la banane, le mil et le riz
pii servent à l'alimentation des populations
adigènes, l'A. E. F. possède de nombreuses
toitures industrielles. Leur développement,
tiec qu'assez lent, il est vrai, en raison surtout
,le la pénurie de main-d'œuvre et de l'emploi
emcom trop peu répandu des moyens mécani-
'¡DeS modernes, croit néanmoins de façon pro-
gressive et continue. Telles sont, en parti-
.lier, parmi ces productions, le café, le ca-
<«o et la vanille.
Le café pousse à l'état sauvage presque
partout, et notamment au Gabon. Sa variété
- excellente et de bonne qualité. En 1924,
ila IllaductiGD a pu dépasser 100 tonnes.
Celle du cacao, en bonne voie de dévelop-
pement, a atteint 200 tonnes.
Au cours de la même période, plus de 900
"DOIII de vanille, dont la culture nécessite
I-autant des soins très minutieux, ont pu être
spoltés par la colonie.
»
Les palmiers à Jauile, très abondants, four-
nissent, chaque année, à l'exportation, plus
e 10.000 tonnes de fruits, et la production
e l'huile de palme a dépassé 600 tonnes au
non de ces dernières années. Lorsque
"espJoitation plus méthodique, le transport
, Jus rapide et moins coûteux de ces produits
liront pu être réalisés, les oléagineux consti-
deront, à n'en pas douter, une source de
grande richesse pour la colonie.
D'autre part, les huiles et graisses de ba-
leines forment également un produit très inté-
essant pour le Gabon, sur le littoral duquel
a chasse est très active et a permis, en 1924,
Texporter plus de 15.000 tonnes d huile.
• *
Le caoutchouc, que l'on rencontre principa-
lement dans rOubanghi, est, sans contredit,
la première richesse naturelle qui a attiré vers
e Congo la colonisation française;, il a été,
durant de longues années, son article presque
exclusif d' exportation, jusqu'au jour où la
concurrence sans cesse grandissante des plan-
tations d'hévéas en Extrême-Orient amena
une dépréciation considérable de ce produit.
Malgré la très sensible diminution de produc-
tion qui s' ensuivit, le rendement moyen annuel
n' est pas descendu cependant au-dessous de
1.000 tonnes. 1
Aujourd'hui, le mouvement de reprise s'est
très fortement accentué ; les plantations créées
depuis quelques années sur l'initiative de l'Ad-
ministration, sont des plus florissantes. Le
caoutchouc constitue donc une des premières
richesses de l' A. E. F. et son prix élevé per-
met une exploitation qui deviendra extrême-
blent importante lorsque les transports auront
été améliorés.
L'/coire fut. lui aussi, pendant une longue
période, un des principaux articles d' exporta-
tion. Et bien que la destruction presque totale
des éléphants ait considérablement raréfié la
production, il reste encore un produit de choix
grâce aux cours élevés atteints sur les marchés
d'Europe. La moyenne annuelle d'ivoire livré
au commerce, au cours de ces dernières an-
nées, n'est pas descendue au-dessous du chif-
fre très appréciable de 200 tonnes.
#
* *
Uélevage enfin, important surtout dans la
région c'u Tchad, mérite une mention particu-
lière. En 1924, on comptait plus de 700.000
tweufs, 1 million de chèvres et moutons,
40.000 ares, 40.000 chevaux et 65.000 cha-
meaux. Ce cheptel considérable a permis
d'exporter, en peaux, en 1924 : 35.000 kilogs
de peaux brutes et 9.000 kilogs de peaux pré-
parées.
Le développement normal de ce commerce
ne pourra toutefois être réalisé qu'autant que
les moyens de transports auront été améliorés.
0
t •
Café, cacao, vanille, caoutchouc. ivoire,
oléagineux, élevage, telles sont, à l'exclusion
des cultures vivrières, quelques-unes des prin-
cipales ressources économiques naturelles dont
l'A. E. F. est abondamment pourvue.
Mais ce n'est pas tout. Elle possède encore
d'immenses et magnifiques étendues de forêts,
des gisements miniers de toute nature, d' une
richesse insoijpçonnée jusqu'ici, et dont les ré-
centes entreprises d'exploitation permettent
déjà d'entrevoir, pour notre belle possession,
les plus grandes possibilités d'avenir. Ces
deux importantes sources de richesses feront
l'objet de notre prochain article.
Henri Michel,
Député des Basscs-Alpes, membre de
la Commission des COlonie., vice-
président de la Commission de la
Marine.
RN A. E. F.
Cultivons le coton !
00
Trouvons du personnel
Le Gouvernement Général de l'Afrique
Equatoriale Française recrute actuellement des
conducteurs de travaux agricoles susceptibles de
diriger la culture du coton dans cette colonie.
Les candidats devront être français, avoir sa-
tisfait aux conditions imposées par la loi sur le
recrutement de l'armée, être âgés de 21 ans au
moins et de 30 ans au plus.
La solde de début (4.500 francs) n'est pas
grasse. Mais il y a du boni. D' abord, un sup-
plément colonia l de 4.050 francs, ensuite une
indemnité journalière de vivres variant de 7
francs à 11 francs, ce qui donne, au début,
10.000 francs par an environ. C'est gentil,
mais ce n'est pas le Pérou.
Les postulants pourvus du diplôme d ingé-
nieur d'agriculture coloniale sont nommés con-
ducteurs de 4e classe et débutent à 5.000 fr.
Toutes demandes de renseignements supplé.
mentaires devront être adressées à l'Agence
Economique de l'Afrique Equatoriale françai-
se, 217. rue Saint-Honoré, à Paris (1er),
Le papier d'eucalyptus
A l'Université de Wisconsin, à la suite
d'expériences fuites sur le bois de l'euca-
Iyptus, on a Uni pur découvrir le moyen de
fabriquer un pupier qui sera à la fois très
résistant et très économique.
L'eucatytftus pousse abondamment dans
l'Etat de Sao-Puulo. 11 parait que la qualité
de l'eucalyptus de Suu-Puulo est particuliè-
rement npte aux manipulations d'où doit
sortir le nouveau papier.
On va s'efforcer d'intensifier ia culture
de l'eucalyptus en CÎllifornic, dans l'Ari-
zonri et en Floride et l'on espère, en moins
de dix ans, avoir deo arbres suffisamment
développés pour en exploiter le bois.
Dans nos Colonies de la Côte occidentale
d'Afrique ainsi qu'c nA. E. F., l'eucalyptus
pousse fort bien et est souvent utilisé pour
éloigner les moustiques des habitations
qu'il entoure. Nous pourrons donc profiter
de cette découverte de l'université de Wis-
consin.
-$Ob
PHILATÉLIE
Wallis et Futuna
Ont paru : 10 c. rouge ; 30 c. saumon ;
50 c. gris.
Vente
Sur le catalogue de la vente qui aura
lion du 17 au 19 décembre, par les soins de
M Gabriel, à l'Hôtel Drouot, salle 9, nous
notons :
Les colonies françaises de 1900, les bu-
reaux Indochinois, les monuments du Ma-
roc, les rares Gabon, les grosses valeurs
des colonies anglaises, y compris de nom-
breux Il spécimen n.
En timbres de guerre et d'occupation, il
faut mentionner spécialement Buehire 1915,
Cameroun corps expéditionnaire. Méso-
potamie, Samoa les .1 et 5 sb. sur 3 et 5
mark - Togo anglo-frencb occupation et
occupation franco-anglaise.
Algérie
Viennent de paraître, trois nouveaux
timbres : 80 e. muge, type Semeuse, fond
ligné ; 1 fr. 05 rougi1, type Semeuse, fond
plein, et .'1 francs violet et bleu, grand
tonnai, type E.-O. Merson.
le pavillon de t'indothine
o-o
Rassurons-nous, il n'y aura pas que le
pavillon de l'Italie de l'Exposition des
Arts Décoratifs qui scia conservé, Nous ap-
prenons, en effet, que le vœu des amis de
l'Indochine sera exaucé. On ne démolit pas
le pavillon de rtndorhinc construit pour
durer. On le démonte pièce par pièce, et
les Parisiens auront la surprise de le revoir
réédifié à quelque endroit choisi par le mi-
nistre des Colonies, M. Perrier.
Le pavillon sera utilisé comme cluh co-
lonial, salle de conférence et d'exposition.
Voyage d'inspection de M. Carde
M. le Gouverneur Général Carde a quitté
Dakar le 17 décembre pour inspecter les co-
lonies du groupe de l'A. 0. F. Son absence
de Dakar doit durer environ six semaines.
Du coton ! Du coton !
–*o–
Il faut bien que je dise la même
chose, puisque c'est toujours la même
chose. Un journaliste oui n'est tfas
prêt à répéter cette phrase de Molière, même
sans les provincialismes dont le grand comique
l'a ornée, n'est pas un vrai journaliste. Je ne
mets, pour ma part, aucun amour-propre à ne
pas crier une ion de plus, après une foule d'au-
teurs qui ont écrit là-dessus des articles, des
études, des volumes : Du coton 1 Du coton 1
L'occasion m'en est offerte par une statisti-
que que j'ai sous les yeux. Si je la débarrasse
des à-côté et si je n'applique mon attention qu'à
l'essentiel, j'y vois ceci: en 1924, 302 millions
de kilogrammes de coton en laine et déchets de
coton ont été importés en France, de divers
pays et de nos territoires coloniaux 18 millions
de kilogrammes ont été exportés par nous. La
différence est de 284 millions de kilogrammes.
Elle représente la quantité de colon restée en
France pour notre consommation industrielle.
Ces chiffres valent tout un discours, et même
plusieurs.
En Voici
la méthode précise avec laquelle l'envahisseur
a organisé la destruction de nos filatures de
l'Est et du Nord. C'était de l'ouvrage systé-
matiquement conduit. Les résultats de ces ef-
forts ordonnés ont été dignes d'admiration (le
mot étant pris dans son sens étymologique: éton-
nement). Plus de 3 millions de broches à filer,
880.000 broches à retordre, 27.000 métiers à
tisser : cela fait un magnifique tableau. Tout
cela a été démoli de 1914 à 1918.
.- -
Il serait exagéré de prétendre que, quelques
années après, tout cela était reconstruit. Mais il
est digne d'admiration (et cette fois, je prends
le mot avec tout son sens) que la plus grande
partie de l'outillage de notre industrie coton-
nière ait été remise en état. 9 millions 1/2 de
broches à filer, J.340.000 broches à retordre
(y compris celles d'Alsace) : 182.000 métiers
à tisser mécaniques et 8.000 métiers à bras: cela
fait aussi un tableau magnifique. Tout cela
fonctionne en 1924-1925. *
En 1924, la France achète, comme fils de
coton. 4.243.000 kilogs et en exporte à l'étran-
ger 16.029.000 kilogs ; comme tissus de coton,
elle achète 2.871.000 Mogs et exporte 67 mil-
lions 106.000 kilogs. Voilà encore des nombres
qui parlent d'eux-mêmes : taisez-Vous, orateurs
abondants et diserts; tais-loi donc, mon ami,
modeste journaliste.
Eh bien non, je ne me tairai pas. Et si l'on
m'empêche de recommencer l'éloge du Fran-
çais capable d'un pareil redressement au lende-
main du plus épouvantable des cCJtaclysmcs, on
ne m'empêchera pas de dire et d'écrire que cela
crée pour le Gouvernement, pour toits les gou-
vernements, des devoirs impérieux et auxquels
il serait criminel de se soustraire. Il serait inad-
missible qu'en présence des besoins considéra-
bles qui naissent de semblables efforts, la
France continuât à être tributaire de l' étranger.
Nos colonies sont là, et certaines nous offrent
des terrains remarquables pour la culture du co-
ton. Je n'ignore pas qu'on n'a pas attendu les
journalistes pour les mettre en valeur. Peut être
cependant les campagnes menées par ceux-ci en
faveur de la libération de la France n'ont-elles
pas été inutiles. Elles ne le sont pas davantage
à cette heure, car si l'on s'est mis à la besogne.
on ne s'y est pas mis de tout cœur. Le travail
est réel ; il est fort insuffisant.
Nous ne sommes pas de ceux qui affirment,
la main sur le cœur, que la France deûrail se
suffire à elle-même. Cela ne signifie pas grand'-
chose à une - époque -- où la solidarité internatio-
nale apparaît de plus en plus comme une vérité
qui s'impose même aux plus prévenus. Je ne
vois pas pourquoi j'arracherais mes amandiers
pour leur substituer des orangers, alors que, de
ma fenêtre, j'aperçois les cargos espagnols qui
m'apportent, à quai, des tonnes de ces fruits dé-
licieux. Ou plutôt je cois bien pourquoi je ne
ferais pas une opération aussi stupide. A chacun
son climat et ses produits. Mais quand il s'agit
d'une matière première qui est aussi indispensa-
ble à mon pas, je pense que le devoir des
gouvernements est de l'amener à pied-d' œucre
aux meillcitres conditions possibles et de libérer
les industriels de l'obligation de l'acquérir,
pour une trop grande part, à l'étranger.
D'autant plus que, si le change est monté a
des hauteurs vertigineuses, c'est à la suite de
phénomènes de ce genre. Les pays classés com-
me grands producteurs de cotcn sont les Etals-
Unis. les Indes, l'Egypte. Le tribut que nous
payons à nos fournisseurs étrangers est d'autant
plus lourd que la livre est à.
Au fond, à combien se sera élevée la livre
quand ces quelques lignes seront imprimées ? le
rie voudrais pour tien au monde être un portc-
pirigne, et j'aime mieux. en terminant cet arti-
cle que je recommencerai un autre jour. npél?r
avec entêtement : Du coton ! Du coton !
Mario Roustan,
Ffrmipiir de l'Hérault. vice-président
de la Commission sénatoriale des (O-
iovies, St'('f'(>I{J;rt' çénéral du Groupe
rttlcole.
DANS LA LEGIQWHONNEUR
0-0-
MARINE MARCHANDE
Sont, nommés chevaliers :
M. Musnier. administrateur de ln Compa-
gnie des Messageries Maritimes ; M. PIl-
ient, agent, de navigation ;\ Oran : M. Vi-
dal. des Chargeurs Réunis ; M. Vidal, pi-
lote-major Casablanca.
MINISTERE DU TRAVAIL
îvst. nommé chevalier :
M. le docteur Soulié, chirurgien à Aler.
M. Steeg retourne au Maroc
D
M. Steeg, Résident Général de France au
Maroc, accompagné de Mme Steeg et de
M. Dubroca, son chef de cabinet, a quitté
Paris hier, à 19 h. 55.
Sur le quai de la gare étaient venus le
saluer: M. Peycelon, représentant M.
Briand ; Bouju, préfet de la Seine ; M. Liart,
secrétaire général de la Préfecture de po-
lice ; M. Ponsot, directeur des services de
l'Afrique du Nord ; les généraux Mougin,
de Chambrun, Heusch ; MM. Kampman,
MOlly-Sabin et Si Kaddour ben Gbabrit.
M. Steeg s'est embarqué aujourd'hui, à
bord du Maréchal-Lyautey, à destination de
Casablanca.
Avant de quitter Paris, M. Steeg a bien
voulu nous déclarer qu'il retourne au Ma-
roc en envisageant l'avenir avec pleine con-
fiance. Il y va faire œuvre de paix.
(t L'action politique à laquelle j'ai voué
tous mes soins, a ajouté M. Steeg, consiste
à rapprocher de nous, une à une, ces tribus
d'organisation primitive et dépourvues de
toute solidarité nationale, qui méconnurent
l'autorité du maghzen dans notre zone d'in-
fluence, avant l'agression rifaine, ou qui
ont suivi le Rifain dans l'aventure.
« La tâche qui s'impose donc, c'est de
prendre contact avec chacune de ces collec-
tivités, et de nous les concilier plus étroi-
tement que jamais et toujours avec le même
souci de leur personnalité. Nos services de
renseignements et nos émissaires s'y em-
ploient en entreprenant, par la conquête
des notables et des chefs de famille, de les
amener sans brutalité ni contrainte, par la
seule persuasion quotidienne, à se rendre
compte de l'intérêt qu'elles peuvent avoir
a accepter une soumission qui leur procu-
rera plus de bien-être et de sécurité, sans
que l'autonomie intérieure à laquelle elles
tiennent se trouve sensiblement atteinte.
« Je compte d'ailleurs, pour parachever
notre œuvre de paix, sur les bienfaits de
l'effort économique et de l'assistance so-
ciale. Rétablir les échanges entre les divers
éléments de la plaine et de la montagne, en
assurant la sécurité des voies et des mar.
chés; multiplier les institutions de pré-
voyance, d'hygiène, d'assistance médicale,
ce - sont là des moyens - de propagande essen-
tiellement française dont le succès m'ap-
parait d'autant plus certain que l'expérien-
ce en a été faite et a donné de surprenants
résultats. N'oubliez pas, en effet, que des
Marocains appartenant même à des tribus
insoumises fréquentent nos cliniques et nos
hôpitaux, à tel point que c'est la défection
des malades venant d ordinaire les consul-
ter, du nord de l'Ouergha et du Rif, qui
donna l'éveil a nos médecins de Fez, à l'ori-
gine du conflit. »
La guerre au Maroc
La situation militaire
Nos lecteurs ont pu lire d'autre par!
l'opinion optimiste, que M. Stccg a sur
l'avilir dti Maroc. Mais lions devon.s te-
nir eonipie do ces avis el conseils du
gfuéi'iil Yt : i ;iux dans (Elii rr ;
« Tout" fielion polilique doit ftlro soute-
nue par une force militaire qui sera d'au-
tant mointf forcée d'agir qu'elle sera plus
imposante, écrit-il.
Il Or, est-il vrai, comme on le chuchote
dans le bled, qu'oll y a conservé deux di-
visions de moins que 11e l'avait demandé le
maréchal Pétain ?
« Esi'-il vrai que. leur étal sanitaire laisse
h désirer par suite des intempéries et du
pataugeage dans le u caramel » ? C'côt
ainsi que nos poilus uni dénommé la boue
liquide dans laquelle ils sont constamment
cnliés.
(1 Est-il vrai que les effectifs sont réduits
au point d'imposer a ceux qui restent,' des
fa ligues excessives ? »
Des renseignements que nous avons re-
çus directement il résulte que le général
Verraux e«l bien documenté et nous con-
cilierons avec lui qu'il no faut pas noiif;
endormir sur nos lauriers, il est probable
qu'Abd-el-Knni ne lions le permettra, pas.
Contre les communistes
La Cour d'Appel d'Orléans a élevé de la
façon suivante les peines prononcées par
le Tribunal corroelionnel de Tours pour in-
citation à la désertion de militaires appela
fi combat Ire au Maroc:
M. Chounnne el Mlle Cîiraud sont condam-
nés chacun à dix mois de prison d 1. Onil
francs d'amende ; M. Bernard, à dix mois
de prison el l.r>4)0 francs d'amende.
T .( Cour a continué lt jugement du Tri-
hunn! «le 'l'ours en ce qui concerne les au-
tres prévenus.
CONFERENCES NORD-AFRICAINES.
T-a Société des Amis do Carlhage et des
Villes d'Or organise du ^3 janvier prochain
au 27 lévrier, chaque samedi, à la salle
Convedia, plusieurs conférences de propa-
gande sur notre Afrique du Nord, son tou-
risme, ses villes musulmanes, ses oasis et
ruines antiques, son histoire, ses arls et
ses coutumes.
l.e janvier, à xM heures : (( Au pm
des Villes d'Or et du lourisnie îiord-al'ri-
cain Il par M. Dal Piaz. président, de la
( '.onipagiiie < lénérale Transatlantique.
l.e :!() janvier, à 21 heures : « Au Maroc »
pa- MM. Jérôme el ,)ean Tharaud.
Le 0 février, à 21 heures : « Les théâtres
nnliques de l'Afrique du Nord m par M. For-
migé, architecte en chef des Monuments
historiques.
Ces conférences seront présidées par M.
Paul Léon, de l'Institut.
A LA CHAMBRE
QUESTIONS ECRITES
Amnistie Inapplicable
M. Piqucmal, et M. CamiLle-Dénasay, députés,
demandent à M. le ministre dof Colonies pour
quelles raisons un ancien agent des Gamins
de fer.du Cameroun, révoqué en 1921 à la suite
d'un rapport d'un officier, lequel prétendit que
le dit agent l'aurait croisé sans le saluer, n'a
pu obtenir sa réintégration dans l'emploi qu'U
occupait, en application de la lioi d'amnistie,
ainsi qu il résulte d'une lettre du ministère en
ilate du 15 septembre 1925. (Questions du 17 ne.
vemlre et du W novembre 1925.)
ntponse. - Un agent français a été recruté
le lit mui 1920 pour le service des chemins de
fer du Cameroun, mais l'engagement a revêtu
la forme d'un contrat à durée limitée avec fa-
culté réciproque de résiliation à tout moment.
L'administration a usé de son droit de résilia-
tion en 121 parce que le contractant laissait
eon service en souffrance et non pour une au-
tre cause. L'exécution d'une clause contrac-
tuelle ne rentre pas dans les objets visés par
la loi d'uninistie du 3 janvier 1925.
Les retraites minières
M. DcsuUUti, député, demande à M. le mi-
nistre du Travail quels sont les droits au régi-
me des retraites minières des ouvriers mineurs
d'origine algérienne, urabe, inurocuine el autres
coloIliuux. qui travaillent dans les mines fran-
çaises et qui remplissent les mêmes obligations
que les ouvriers mineurs frunçais, et à quelles
prestations de la caisse autonome ils peuvent
prétendre. Question du j novembre 1925.)
Ilrponsc. Les indigènes musulmans d',\!-
gérie, u.\anf la qualité de Francis, bénéficient
de tous ¡.. avantages aceordés aux ,.aJnl'lé.j
français un point de vue des droits à pension,
f;'il;-,; travaillent dans les mines françaises.
Quant aux sujets trunçais origituûvcs des colo-
nies et aux ressortissants des puys placée sous
le prolecturat de la France, ifs sont assimilés
aux précédents en ce qui concerne le régime
spécial de retraites des ouvriers mineurs, lors-
qu'ils sont OC'l'UIK':' dans des exploitations de
lu métropole, lis benéticient, notamment, des
majorations de ta caisse autonome de retraites
des ouvriers mineurs, s'ils remplissent les éru-
ditions d'âge et de durée de travail prévues
pour les obtenir.
Les délégations de solde
M. bdouard Soulier, député, expose A M. le
ministre de la Cîiferre que les fiunilles des ofll-
ciers et militaires de carrière du régiment
de -tirailleurs, à S., n'avaient pus encore reçu,
le 2-1 octobre 19'2;1, le montant de délégation
de solde établie par leurs chefs avant de Imrtir
(solde de septembre) ,et demande quelles mesu-
res le minish'o oompte prendre pour que le paie-
ment de ces délégations soit effectué, à l'ave-
nir, au début du mois, de façon à ne pas lais-
ser dMS le besoin lem lauùiles dos militaires qui
comibuttent au Maroc. (Question du 17 novem-
bre 11)25.)
Réponse. - Le montant des délégations de
solde, afférentes aux mois de septembre et oc-
tobre, consenties en faveur de leurs familles
par les oflleiers et sous-ofliciers fi solde men-
suelle du 281, régiment de tirai Meurs au Maroc,
a fait l'objet d'un seul chèque île paiement qui
à !unïi du
a 'lé adressé a chaque dolêgataire, ù la lin du
mois d'octobre, i^ar le corps payeur de ces dûlé-
:atinll,";. l.es chèques concernant les délégations
<111 moi;
j <.: 1 r (pie les chèques soi.-ut expédiés, à l'ave-
nir. aux délégalaii-es, a la lin du mois qu'ils
cuin ̃ornent.
Demande de congés pour des aviateurs.
M. Taillinycr, dopute. expose ù M. le ministre
de Iii. guerre que, parmi ies troupes envoyées
:)n Maroc, ,-e trouva: la IS'1 escadrille h'l., qui,
depuis ,-i\ uioi>, n'a '•(•>>« >le combattre, < ; : i. >
d'autres imites, qui n'ont pa> plus de résidence
(pie celle e-cadrit'.e, soin déjà rcn'i-vs en
l-raii'-e, et demande au ministre si les lioiiim. s
riui appartiennent à cette e>eadrille*seroni bien,
lot désignés pour rentrer dans la métropole ou
s'il n'est pas possible de leur accorder indivi-
duellement. des congés. \( iiicst.i in du décem-
bre 1925.)
Réponse. - Le renforcement de l'aviation
militilire au Maro-, nécessité par les derniers
e\«•neiiienls, a amené l'envoi sur ce théâtre
d'opéralions extérieur d'oeadrillcs prt':!,.\,\",,;
soit .sur les foiinatioiis de la métropo'ie, suit sUt'
celles d'.V.gérie-Timisie. Aucune cl'alll'iJt
d'aviation militaire envovée de la métropole
au Maroc n'est rentré*.' en France ; le rapatrié-
111 ci 11. d'un certain nombre d'il.,mines apparte-
nant, a des formations de renfort Con.siitu.es
sur place a seul élé effectué, lorsque l'amélio-
ration de ta situation a permis d'en J't"du:I'"
l'effectif. Par ailleurs, les uii'ilaires envoyés au
Maroc avec des miihs. oii venus en renfort,
ser Hit rapatries en temps voulu, pour beiiéil
fier, avant "'II!' lil» Ta'iou. des permissions
nll:-'¡III-::"; i. s pi * u v é j 11 normalement p: l"', mire.
Le droit à la médaille du Maroc
M. Compôrc-Morrl, député, demande ti M. le
ministre de la guerre : I si les milita.res sta-
tionnés à Ta/a i/.oiie d opérationi ont droit a
in médaille (tu Maroc, : 0" dans le cas 0e l'af-
1 i 1111 11 i v e, si une durée de séjour hii lixée.
(Jiiésiiun du '.t décembre UV2Ï>.1
Réponse, - il est actuellement procédé fi
l'élude d'un projet de décret lixant les condi-
tions dans lesquelles .-.era attribuée la 111.-lai le
coloniale au litre de l'année I)!I, peiidan' h.
quelle la région de Ta/a. a été. comprime dans
la zone des opérations marocaines.
Les aînés de familles nombreuses
M. Charles I><>his
I.tciiIs. (mère, veuve îv.v enfants, reniar.ée a
Veuf, lui-même avec enfants , peut être envoyé
an Maroc ou en Svrie. (
Réponse. - - Sauf dans le cas de désignation
d'unités constituées, un militaire s-- trouvant
dans la situation de famille indiquée < i-dessus,
ligioe sur les listes dé tour de dépari aux tliéà-
1 v. s d'oi.éralions extérieurs dans la catégorie li.
à laquelle il ne doit être recouru qu'ex.eption-
în lli nient et seulement lorsque tous h s mili-
laiies disponibes yalégorie A ont élé eux-niemes
désignés inilividuell -menl.
Campagne double et médaille commémorative
M. Uistr,il. député, demande à M. le ministre
île In iJuerre si tons les militaires fraivais .-t in
dioênes qui ont débarqué' el séjourné en
entre le 11 nov- nibre P.HS et le octobre l'l
f:\e.-ord d'Angora', ont droit : 1" .-u bénéii-v de
la campaane double pendant la dur ,• de leur
séjour en' Svrie : ?" il la nié taille commémora-
tive institué'!' par la loi du l' l'I!'',.' 1"), (ii/cs-
hon 'lu V r • PV'N
Réponse. -- 1" et 0'. IV-;-on-, a l'rmative.
La grande détresse
des cœurs coloniaux
0-0 ,.
Si paradoxal que cela puisse paraître, jdt
suis partisan des petites annonces dans ccrtain
journaux un peu légers dont la spécialité s'aoè*
re en des contes d'amour plus ou moins légi *
time.
Ces correspondances qui ont fait quelques
mariages authentiques, ces offres et demandes der
mariage à côté d'insertions de professionnelles*
patentées ou non abritent les espoirs de timides
de victimes de la cie, d'incompris, de malheu-r
reux ; ils signalent au monde bien des cœurs ertt
souffrance.
Et parmi ceux-là souhaitons pour l' an nou-à-
veau bonne chance aux coloniaux qui formenâ
dans cette légion de soupirants une petite co-r
horte. Ils ont tous le même cafard, ils ont toast
la même manière de l'exprimer, qu'ils soient avt '*
Maroc, en Syrie ou en Indochine.
Qu'on en juge d'après les coupures qu&
j'emprunte à trois feuilles bien répandues dGn"
le genre.
Voici d'abord les soupirants de l'HumOUtt
de cette semaine :
4 jeunes poilus perdus dans bled maro- -
cain, libérables prochainement, désirent cor-*
respondre avec j. filles douces et affectueH-*" -
ses. Ecrire à Marcel, Raymond, Heurie
Louis, à l'Humour, qui fera suivre.
Fonct. colonial, 29 a., tr. sérieux, loyal".
aff., gai et phys. très agréable, dés. faird
conn. Paris, Bord., Toul., j. f. br. ou chât.,
20 à 22 a., jolie, très b. f., 1 m. 60 max.,
franç., aim., très douce, coquette, maiw
goûts simples. Dactyl., mod., empl. Phot<*
exig. qui sera retourrf. Rép. ass. 2 m. J. R.
à 1 Humour.
Jeune homme, 28 ans, commerc. soierie.
propriétaire à Tunis, demande jeune fille.,
20 à 22 ans, sérieuse, instruite, b. éducation,
présent, bien, longues mains, conn. musiq.,
pour amitié sincère et vivre en commun,
nourrie, logée, habillée et 300 francs par
mois, voyage payé. Envoi photo. Ecr. Sfar
case 168, Tunis.
Empruntons à Frou-Frou de la semaine pas-
sée les désirs exprimés en ces lignes :
3924. Quelle est la gentille tnnrraine qui
voudrait corr. av. j. caporal perdu dans
montagnes du Riff?
3925. Jeune aviateur perdu dans Liban,
dem. marraine. Pascal, 398 R. A. 2* escad.
S. P. 606.
• 3929. S'ennuyant s. à la frontière druse
et rentr. France en mai prochain, officier,
célibataire 42 a., désirerait corresp. dès
maintenant avec amie gentille, affectueuse,
désintéressée.
3941. Caporal dans le Riff, tr. éloig. de
sa fam., ss. affect. dés. corr. av. j. et gent.
marr. Ecr. J. Sébéloué, 160 R.T.C., 2* bat.
8e Cie. S. P. 411.
1().,,;,-officier, 21 ans. dés. marr. sim-
ple et gent. J. photo si P(),:;. qui sera ret.
Ecr. T.an ce Jean, ~crg louri icr, 50 Cie, 2*
Zouaves, ^l'aza (Iaroc).
3057. f.idi, j. m. d. 1 perd. bled Maroc,
dem. j. et gent. marr. p. ch. cafard.
3961. 2 Colon, privés affect. ùep., a.,
ch. gent. marr. p. le retour. Anfriani, Sect.
Autos Mitrailleuses, Saïgon,
:,r,¡ , 2 1. s.-ou. radios, Robert et Ray-
mond, perd, au Moghrcb et rongés par le
spleen, voudr. gent. marr. paris, de préf.
Fer. Secteur des Transmissions par Meknès
(Maroc).
jviov /• homme sér. dés. échang. corresp.
av. gent. j. fille ou i. femme de région
Grenoble si poss. Ecr. PahtÎcr, Scc Colom-
bophile. Saint-F.ugène, Alger.
4.«>2. Maroc. Y a-t-il Casa ou Rabat jeune
femme qui pourrait être âme souir d'un
homme encore jeune, grand, lu un, tiès ai-
mant ?
4009. 2 Aïiotcios perdus dans bled sy-
rien, dés. corr. av. j. et gent. marr. En\
photo si pos. Chariot et Pierrot, R.A.O.
û° ocadr. S. P. 'm;.
4021..V'oublie: f>as un j. caporal perdi*
dans neiges et montagnes de l'Atlas. Char-
mante inconnue, j. 1. ou j. veuve, venez x
son secours. Capoial Rousseau, Cours des>
transmissions, 41° dénie, Ka-bab T.ulhi;
pb rn,-'. ,
,11),:; ,1.'1 A'!'.*' d\-\fuï FI h'ntn. ; j. tir.,
réel. j. et gent. marr p. cha-scr catard. Pli.,
si poss. Ecr. René, Raymond, Gaston, tut
R T. S. M., C.H.U.. Fez (Maroc).
40. 2 Matelots perdus sur côtes rif-
faines. Hé1, j. et gent. marr. pr coriesp.
40; 1. S.-nlf. peidu dans bled niaroc. (ll;';
corr. avec gent. mair. Fer. Joudeau, Óf"
R.A.D., 5° Cie. S. P. 411, Kénitia régula-
teur 'MaiocV
40;^. (^asab/auca. Cél. yi a., nouvel, ai-
rivé, dés. conn. i. f. 1S à an-, pieter,
(Llrtylll pr sortie auto et liaison durable.
Aide mater, ser- ou su per flu si désùe. Ur-
gent. Ecr. par avion av. photo.
"¡U:;';. T.ieatetiflvt colotiia1 a.tucllem. Ma-
roc, dé-, corr. av. clame ou ). fille région
Centre. Pa'i-, Est
]70!j/c--!':)ij« entendre oriente quelques coni-
plo'nfes 1' nuclcues lit.mies de Iti sehludcy
l'o;..-,1 lJ^ris-F!irt '•
Jei;ne suhhit. blessé de l'(lue: g lia, 11 ayant
pas de correspondance intime, ,,¡¡t'I,b' gen-
tille et jeune mai laine, peur i lia- er les pa-
pillon* noirs ic.u .ib-.-'M 1 jss-eni sa v.e dan-,
ce bled m.iroi.rn. 1 ̃ < :. n., l.ome.d, R.I.C
Centie du D. 1. C-. Casablanca. Maroc.
Cas,) h lahca. 1. eé p
,l>. réeemm. anivé Ma-
rc c. reih. î. t.. ^i--J a., iolie. dactylo prêt,
peur soi lies auto et liaison durable. Aide,
mat. et Mipevtln si niVc-siiie. Photo. L;x 1.
n. avion Georges IV.air boite p,),t;\I ':I,
C asablanca.
frime soldat d'Afiioue act. < onv.descer,: *
Paris, dés. rtnc, déliv.. petite marr. t.H:'\
p. liais, dur. maiiage pos?. si conv. xVipi.
Ecr. Marocain. Paris-Flirt. 11, r St J.-seph.
2 jeunes ?I/!:'¡)IIS parisiens, j orde - dans
le bled marocain, dés. pr él r en ne'. l'adresse
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