Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 octobre 1927 01 octobre 1927
Description : 1927/10/01 (A20,N227)-1927/11/30. 1927/10/01 (A20,N227)-1927/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6392626b
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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1368 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
PROPOSITION DE LOI
ARTICLE UNIQUE
Un crédit de 18 millions de francs sera mis à la disposition
du Gouvernement pour l'étude technique définitive du tracé du
Transsaharien. »
Le projet de loi de M de WARREN était à peine déposé que
déjà les initiatives privées s'intéressaient à l'exécution du grand
chemin de fer africain.
Sur la proposition de M. Henri LORIN, la «Section des trans-
ports » de la « Société de Géographie commerciale » de Paris a
émis le vœu que, dans un délai n'excédant pas deux ans, le tracé
définitif du chemin de fer transsaharien soit adopté par le Gou-
vernement ; que les prestations allemandes en nature à provenir
du plan DAWES soient appliquées à la construction de cette voie
ferrée, et que des conversations soient engagées dès maintenant
à ce sujet; que le Transsaharien soit construit à voie normale et
comme ligne à grand trafic, puisqu'il doit être ultérieure-
ment le tronçon septentrional d'un « trans-africain » intéressant
à la fois la Belgique, la France et la Grande-Bretagne.
M. Pierre DELONCLE, dans une étude parue dans la « Dépêcne
coloniale », a magistralement répondu aux principales objections
formulées contre le transsaharien.
La proposition de M. de WARREN a fait à la Chambre des
députés l'objet d'un rapport établi par M. Roux-FREISSINENG, qui,
après avoir examiné les difficultés techniques, les questions fi-
nancières, la sécurité, conclut à l'opportunité d'adopter le projet
de loi déposé par M. DE WARREN et d'accorder le crédit de
18 millions demandé.
Les routes de la Côte d'Ivoire.
A la Côte d'Ivoire le réseau routier accessible aux automo-
biles se développe intensivement. Il atteint actuellement
4.900 kilomètres.
Depuis le 15 novembre dernier, il est possible, partant de
Grand-Passam, de traverser en automobile toute la colonie;
route rejoint la voie ferrée à Bouaké, la suit jusqu'à son ter
minus, Niangbo, puis continue vers le nord pour bifurquer vers
le Soudan et la Haute-Volta, où elle pénètre.
PROPOSITION DE LOI
ARTICLE UNIQUE
Un crédit de 18 millions de francs sera mis à la disposition
du Gouvernement pour l'étude technique définitive du tracé du
Transsaharien. »
Le projet de loi de M de WARREN était à peine déposé que
déjà les initiatives privées s'intéressaient à l'exécution du grand
chemin de fer africain.
Sur la proposition de M. Henri LORIN, la «Section des trans-
ports » de la « Société de Géographie commerciale » de Paris a
émis le vœu que, dans un délai n'excédant pas deux ans, le tracé
définitif du chemin de fer transsaharien soit adopté par le Gou-
vernement ; que les prestations allemandes en nature à provenir
du plan DAWES soient appliquées à la construction de cette voie
ferrée, et que des conversations soient engagées dès maintenant
à ce sujet; que le Transsaharien soit construit à voie normale et
comme ligne à grand trafic, puisqu'il doit être ultérieure-
ment le tronçon septentrional d'un « trans-africain » intéressant
à la fois la Belgique, la France et la Grande-Bretagne.
M. Pierre DELONCLE, dans une étude parue dans la « Dépêcne
coloniale », a magistralement répondu aux principales objections
formulées contre le transsaharien.
La proposition de M. de WARREN a fait à la Chambre des
députés l'objet d'un rapport établi par M. Roux-FREISSINENG, qui,
après avoir examiné les difficultés techniques, les questions fi-
nancières, la sécurité, conclut à l'opportunité d'adopter le projet
de loi déposé par M. DE WARREN et d'accorder le crédit de
18 millions demandé.
Les routes de la Côte d'Ivoire.
A la Côte d'Ivoire le réseau routier accessible aux automo-
biles se développe intensivement. Il atteint actuellement
4.900 kilomètres.
Depuis le 15 novembre dernier, il est possible, partant de
Grand-Passam, de traverser en automobile toute la colonie;
route rejoint la voie ferrée à Bouaké, la suit jusqu'à son ter
minus, Niangbo, puis continue vers le nord pour bifurquer vers
le Soudan et la Haute-Volta, où elle pénètre.
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