Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1927 01 juin 1927
Description : 1927/06/01 (A20,N225)-1927/07/31. 1927/06/01 (A20,N225)-1927/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
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Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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1052 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES 1
Or, le programme de l'École coloniale ne répondait plus
qu'imparfaitement aux conditions de la vie politique, adminis-
trative et économique dans les colonies.
En ce qui regarde le concours d'admission, le recrutement de
l'École est trop limité et la culture générale occupe dans les
épreuves de ce concours une place insuffisante ; d'autre part,
l'enseignement à l'École même demeure un peu trop éloigné des
réalités coloniales, trop exclusivement juridique et administratif,
trop peu soucieux d'initier nos futurs administrateurs aux
problèmes multiples, complexes et changeants de la vie indigène.
C'est cette double constatation qui justifie une double réforme ;
la réforme du concours d'admission à l'École coloniale, la
réforme du plan d'études.
Il était pratiquement impossible jusqu'ici d'entrer à l'École
coloniale sans passer au moins deux années dans une division
préparatoire annexée à ladite École, et il était aisé de voir que
cette obligation détournait de l'administration coloniale un
grand nombre de jeunes gens trop peu fortunés pour venir
mener à Paris la vie d'étudiant libre ; le Ministre a voulu qu'on
pût en province se préparer à l'École coloniale, et a prévu du
même coup que la création de centres de préparation dans les
grands lycées de France constituerait un instrument solide
et permanent de propagande coloniale ; mais cette préparation
en ordre dispersé n'était possible que si l'on éliminait du
concours, des épreuves par trop spéciales. Il a, en conséquence,
communiqué aux épreuves du concours d'admission un caractère
aussi général que possible et, par là même, essayé de fonder le
recrutement de nos futurs coloniaux sur l'ouverture d'esprit et
la vraie culture plutôt que sur les efforts de mémoire et de
hâtives spécialisations.
Certaines de ces matières spéciales, comme l'hygiène, la
construction pratique, la comptabilité, passant ainsi du concours
d'entrée au plan d'études, M. Léon PERRIER a jugé bon de porter
à trois le nombre des années d'études, afin d'éviter aux élèves le
surmenage et de les former sans précipitation à leurs difficiles
fonctions ; la première année sera consacrée surtout à un coIIl-
plément de culture et à un commencement d'orientation profes-
sionnelle ; la seconde à des travaux personnels, dirigés par les
professeurs et destinés à mûrir l'esprit des élèves, à leur inspirer
le goût de la recherche et de la réflexion, à leur communiquer
des habitudes d'ordre et de soin dans l'agencement et l'expression
Or, le programme de l'École coloniale ne répondait plus
qu'imparfaitement aux conditions de la vie politique, adminis-
trative et économique dans les colonies.
En ce qui regarde le concours d'admission, le recrutement de
l'École est trop limité et la culture générale occupe dans les
épreuves de ce concours une place insuffisante ; d'autre part,
l'enseignement à l'École même demeure un peu trop éloigné des
réalités coloniales, trop exclusivement juridique et administratif,
trop peu soucieux d'initier nos futurs administrateurs aux
problèmes multiples, complexes et changeants de la vie indigène.
C'est cette double constatation qui justifie une double réforme ;
la réforme du concours d'admission à l'École coloniale, la
réforme du plan d'études.
Il était pratiquement impossible jusqu'ici d'entrer à l'École
coloniale sans passer au moins deux années dans une division
préparatoire annexée à ladite École, et il était aisé de voir que
cette obligation détournait de l'administration coloniale un
grand nombre de jeunes gens trop peu fortunés pour venir
mener à Paris la vie d'étudiant libre ; le Ministre a voulu qu'on
pût en province se préparer à l'École coloniale, et a prévu du
même coup que la création de centres de préparation dans les
grands lycées de France constituerait un instrument solide
et permanent de propagande coloniale ; mais cette préparation
en ordre dispersé n'était possible que si l'on éliminait du
concours, des épreuves par trop spéciales. Il a, en conséquence,
communiqué aux épreuves du concours d'admission un caractère
aussi général que possible et, par là même, essayé de fonder le
recrutement de nos futurs coloniaux sur l'ouverture d'esprit et
la vraie culture plutôt que sur les efforts de mémoire et de
hâtives spécialisations.
Certaines de ces matières spéciales, comme l'hygiène, la
construction pratique, la comptabilité, passant ainsi du concours
d'entrée au plan d'études, M. Léon PERRIER a jugé bon de porter
à trois le nombre des années d'études, afin d'éviter aux élèves le
surmenage et de les former sans précipitation à leurs difficiles
fonctions ; la première année sera consacrée surtout à un coIIl-
plément de culture et à un commencement d'orientation profes-
sionnelle ; la seconde à des travaux personnels, dirigés par les
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le goût de la recherche et de la réflexion, à leur communiquer
des habitudes d'ordre et de soin dans l'agencement et l'expression
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