Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1927 01 juin 1927
Description : 1927/06/01 (A20,N225)-1927/07/31. 1927/06/01 (A20,N225)-1927/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6392624h
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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INFORMATIONS 1041
Un bon nombre des productions qu'il indique figure déjà
dans les statistiques commerciales, pour des chiffres qui n'ont
cessé chaque année d'aller en progressant. Il convient de ne
pas oublier que certains de ces pays sortaient à peine de la
période de pacification et de reconnaissance, quand la guerre
mondiale est survenue et qu'ils ont alors été appelés à donner un
très gros effort, en fournissant des contingents considérables de
combattants aux armées des divers théâtres d'opérations. Ces
pays ont une densité de population extrêmement faible ;
M. OSSENDOWOSKI, en les parcourant, a dû s'en rendre compte,
l'état sanitaire de ces pays où sévit la maladie du sommeil était
mauvais, et la France a déjà fait beaucoup pour y porter remède.
La création de l'outillage économique du pays, qu'il est indis-
pensable de constituer pour que l'exploitation des richesses
latentes devienne possible, exigera pendant longtemps encore
que chaque année, une partie des travailleurs que peut founir la
population y soit affectée; quand une autre partie aura assuré les
cultures alimentaires et vivrières nécessaires à la subsistance
des familles, il restera un bien petit nombre de journées de tra-
vail disponibles. On conçoit donc que colons et traitants, à l'aide
du petit nombre de travailleurs dont ils peuvent disposer, s'at-
tachent tout d'abord à obtenir les produits les plus rémunéra-
teurs, bien connus, et largement demandés par le commerce
mondial, plutôt qu'à rechercher des produits plus rares, encore
peu connus, qui exigeraient une publicité longue et coûteuse avant
de trouver des utilisations industrielles d'assez grande enver-
gure pour rémunérer les peines et les débours.
La nature même de ces pays les rendant inaptes à accueillir
uue émigration d'origine européenne, l'exploitation des richesses
latentes ne pourra être assurée que par les enfants du pays, au
fur et à mesure qu'on aura réussi à augmenter leur nombre en les
Protégeant contre les endémies et contagions et en sauvant un
grand nombre d'existences par la lutte contre la mortalité.
L'exemple et l'éducation lente arriveront aussi à leur faire
acquérir des possiblités de production plus grandes.
Nous sommes heureux de constater que M. le professeur
SSENDOWOSKI a su hautement apprécier l'effort de l'administra-
tion française, qui « s'est imposé la tâche d'utiliser les capacités
des indigènes en les rapprochant aussi de la grande famille
humaine. C'est là un problème noble et élevé qui fait honneur à
Politique coloniale française ».
Un bon nombre des productions qu'il indique figure déjà
dans les statistiques commerciales, pour des chiffres qui n'ont
cessé chaque année d'aller en progressant. Il convient de ne
pas oublier que certains de ces pays sortaient à peine de la
période de pacification et de reconnaissance, quand la guerre
mondiale est survenue et qu'ils ont alors été appelés à donner un
très gros effort, en fournissant des contingents considérables de
combattants aux armées des divers théâtres d'opérations. Ces
pays ont une densité de population extrêmement faible ;
M. OSSENDOWOSKI, en les parcourant, a dû s'en rendre compte,
l'état sanitaire de ces pays où sévit la maladie du sommeil était
mauvais, et la France a déjà fait beaucoup pour y porter remède.
La création de l'outillage économique du pays, qu'il est indis-
pensable de constituer pour que l'exploitation des richesses
latentes devienne possible, exigera pendant longtemps encore
que chaque année, une partie des travailleurs que peut founir la
population y soit affectée; quand une autre partie aura assuré les
cultures alimentaires et vivrières nécessaires à la subsistance
des familles, il restera un bien petit nombre de journées de tra-
vail disponibles. On conçoit donc que colons et traitants, à l'aide
du petit nombre de travailleurs dont ils peuvent disposer, s'at-
tachent tout d'abord à obtenir les produits les plus rémunéra-
teurs, bien connus, et largement demandés par le commerce
mondial, plutôt qu'à rechercher des produits plus rares, encore
peu connus, qui exigeraient une publicité longue et coûteuse avant
de trouver des utilisations industrielles d'assez grande enver-
gure pour rémunérer les peines et les débours.
La nature même de ces pays les rendant inaptes à accueillir
uue émigration d'origine européenne, l'exploitation des richesses
latentes ne pourra être assurée que par les enfants du pays, au
fur et à mesure qu'on aura réussi à augmenter leur nombre en les
Protégeant contre les endémies et contagions et en sauvant un
grand nombre d'existences par la lutte contre la mortalité.
L'exemple et l'éducation lente arriveront aussi à leur faire
acquérir des possiblités de production plus grandes.
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tion française, qui « s'est imposé la tâche d'utiliser les capacités
des indigènes en les rapprochant aussi de la grande famille
humaine. C'est là un problème noble et élevé qui fait honneur à
Politique coloniale française ».
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