Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
INFORMATIONS 683
imposée aux populations ne devra pas dépasser le total des char- ges individuelles imposées aux populations de la Métropole.
60 Qu'il soit fait appel, dans la plus large mesure aux enga- gements et aux rengagements, en vue de réduire le nombre des appels et, par suite, les inconvénients de toute sorte que présente le recrutement pour la vie administrative et économique, ainsi que pour l'évolution politique des masses indigènes.
Conférence coloniale à l'École d'Alfort.
Depuis deux ans l'école vétérinaire d'Alfort donne un ensei- gnement de médecine vétérinaire exotique destiné aux vétéri- naires coloniaux. Durant la dernière session de cet enseignement des conférences ont été faites par des vétérinaires ayant séjourné dans nos diverses Colonies.
Pour les possessions africaines, M. le vétérinaire-major VILBERTA traité de l'Afrique occidentale française, M. DEVANELLE de la peste bovine et de la péripneumonie qui ont sévi durant la guerre et qu'il a été appelé à combattre. Pour l'Afrique du Nord, les conférenciers ont été: M. GEOFFROY SAINT-HILAIRE, inspecteur de l'élevage en Tunisie et au Maroc, maintenant directeur de l'Office de la Tunisie et M. le vétérinaire-major CARPENTIER qui à deux reprises a exercé au Maroc.
Toutes ces conférences ont été illustrées de projections fixes et cinématographiques. Elles sont venues compléter très utile- ment l'enseignement régulier donné aux vétérinaires coloniaux, elles ont révélé aux élèves de l'école d'Alfort toute la richesse zootechnique de nos possessions africaines, l'avenir qui est réservé à l'élevage et tous les services que les vétérinaires peu- vent rendre dans ces pays. Ces conférences auront peut-être contribué à faire naître des vocations dont la réalisation vien- drait apporter à nos Colonies le contingent de vétérinaires dont elles ont le plus grand besoin.
(L'Afrique française.)
Outillage agricole colonial, Le Comité d'études de l'outillage agricole colonial de l'Ins- titut colonial français au cours de sa première réunion, a ainsi constitué son bureau: Président: M. COSNIER, sénateur, ancien commissaire général à la production agricole pour l'Afrique
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