578 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
M. le Gouverneur Gourbeii-, qui avait assisté aux débuts de
notre organisation et de nos travaux et nous avait poussés dans
la voie de l'industrie hôtelière, nous avait promis l'aide effective
de l'Administration, comme il avait eu l'occasion de la donner à
une entreprise semblable en Cochinchine ; malheureusement, il
n'est guère d'exemples qu'un Gouverneur soit resté assez long-
temps dans une de ces colonies pour voir commencer et achever
une construction; et malgré la rapidité avec laquelle fut construit
l'hôtel de Dolé, M. OouHBmIL quitta la colonie bien avant que ce
hôtel fût achevé. Néanmoins, nous avons été heureux de cons-
tater que la sympathie de l'Administration, des élus du pays et
des pouvoirs publics en général n'a jamais manqué à notre œuvre
et nous sommes persuadés que cette sympathie, qui nous a permis
de mener l'œuvre à bien jusqu'ici, nous vaudra encore tous les
appuis et les concours nécessaires pour la poursuivre et même
l'étendre. Il en sera d'autant plus ainsi, que notre œuvre conser-
vera en tous ses éléments son caractère d'intérêt général sans le
moindre aspect de mercantilisme. Nous resterons fidèles à nos
principes et loyaux envers ceux qui nous ont fait confiance. Ce
sera d'ailleurs le meilleur moyen de conserver cette confiance et
d'obtenir les concours et les appuis nécessaires pour continuer et
étendre notre œuvre.
(La Quadeloupéenne.)
En Guyane.
Nous avons déjà eu l'occasion de parler de la Guyane fraa.
çaise, cette colonie au sort étrange et navrant, dont la triste répu-
tation, bien imméritée, provient de l'échec d'expériences irraJ"
sonnées auxquelles elle a servi autrefois, par la fantaisie d'un
Administration supérieure ignorante et incompétente. Elle a finl
par être choisie pour recevoir cette monstruosité administrative,
sociale et morale qu'est le bagne.
Notre Guyane est abondamment riche en ressources naturelleS
et bien plus avantagée à tous les points de vue que les Guyane'
anglaise et hollandaise ; mais, par suite des erreurs et fautes de
la haute administration coloniale, après avoir connu la proSpe
rité, elle a périclité et est tombée dans le marasme, alors que seS
sœurs connaissaient, avec la richease, les avantages d'un allléna
gement moderne.
M. le Gouverneur Gourbeii-, qui avait assisté aux débuts de
notre organisation et de nos travaux et nous avait poussés dans
la voie de l'industrie hôtelière, nous avait promis l'aide effective
de l'Administration, comme il avait eu l'occasion de la donner à
une entreprise semblable en Cochinchine ; malheureusement, il
n'est guère d'exemples qu'un Gouverneur soit resté assez long-
temps dans une de ces colonies pour voir commencer et achever
une construction; et malgré la rapidité avec laquelle fut construit
l'hôtel de Dolé, M. OouHBmIL quitta la colonie bien avant que ce
hôtel fût achevé. Néanmoins, nous avons été heureux de cons-
tater que la sympathie de l'Administration, des élus du pays et
des pouvoirs publics en général n'a jamais manqué à notre œuvre
et nous sommes persuadés que cette sympathie, qui nous a permis
de mener l'œuvre à bien jusqu'ici, nous vaudra encore tous les
appuis et les concours nécessaires pour la poursuivre et même
l'étendre. Il en sera d'autant plus ainsi, que notre œuvre conser-
vera en tous ses éléments son caractère d'intérêt général sans le
moindre aspect de mercantilisme. Nous resterons fidèles à nos
principes et loyaux envers ceux qui nous ont fait confiance. Ce
sera d'ailleurs le meilleur moyen de conserver cette confiance et
d'obtenir les concours et les appuis nécessaires pour continuer et
étendre notre œuvre.
(La Quadeloupéenne.)
En Guyane.
Nous avons déjà eu l'occasion de parler de la Guyane fraa.
çaise, cette colonie au sort étrange et navrant, dont la triste répu-
tation, bien imméritée, provient de l'échec d'expériences irraJ"
sonnées auxquelles elle a servi autrefois, par la fantaisie d'un
Administration supérieure ignorante et incompétente. Elle a finl
par être choisie pour recevoir cette monstruosité administrative,
sociale et morale qu'est le bagne.
Notre Guyane est abondamment riche en ressources naturelleS
et bien plus avantagée à tous les points de vue que les Guyane'
anglaise et hollandaise ; mais, par suite des erreurs et fautes de
la haute administration coloniale, après avoir connu la proSpe
rité, elle a périclité et est tombée dans le marasme, alors que seS
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