554 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
BAILL.), utilisé par les Sakalaves et les Hindous comme bois de
santal, semble très proche de ce dernier et susceptible de donner
des dérivés analogues. Il serait très intéressant de pouvoir
vérifier cette indication, étant donné l'intérêt grandissant des
essences de santal et des essences de propriétés analogues en
matière médicale.
Le Longoza, zingibéracée qui donne une essence analogue
à celle de Cajeput, a déjà été étudié ici.
(La Parfumerie modern.)
Madagascar.
L'HUITRE PERLIÈRE
La question de l'huître perlière à Madagascar semble vouloir
faire un nouveau pas. Après les quelques recherches plus ou
moins heureuses, entre autres celles de la société Franco-
Malgache, qui malgré de grosses dépenses, n'eurent pas de suite,
on nous apprend que de nouveaux chercheurs seraient décidés à
venir exploiter et créer sur notre littoral, et avec le concours
bienveillant de la colonie, une nouvelle et importante affaire qui
pourra, si la réussite veut bien l'aider et la favoriser, amener
en peu d'années une nouvelle industrie capable de se placer en
concurrence avec les pêcheries des Indes, de l'Australie, de
Tahiti et de Ceylan.
M. PETIT, envoyé par le Muséum de Paris en mission scien-
tifique sur nos côtes, a déjà recueilli des observations du plu
haut intérêt en visitant la partie du littoral qui sera concédée à
plusieurs concessionnaires.
D'autre part, M. Jules MICHELLAND, représentant de nos
futurs pêcheurs, venu ici en tournée d'études sur une partie du
littoral, va 1 entrer en France. Il emporte, lui aussi, quelques
documents précieux et un joli échantillonnage de perles de
grosseurs différentes, dont plusieurs de valeur fort intéressante.
Il doit nous revenir en février prochain, apportant un
important matériel tout moderne, en vue de créer, sur une
partie du littoral qu'il a étudié, des parcs pour l'élevage des
maléagrines qui peuvent exister à Madagascar dans les fonds
moyens comme dans les grands fonds où, très probablement
doivent exister des maléagrines de grande taille, genre de
BAILL.), utilisé par les Sakalaves et les Hindous comme bois de
santal, semble très proche de ce dernier et susceptible de donner
des dérivés analogues. Il serait très intéressant de pouvoir
vérifier cette indication, étant donné l'intérêt grandissant des
essences de santal et des essences de propriétés analogues en
matière médicale.
Le Longoza, zingibéracée qui donne une essence analogue
à celle de Cajeput, a déjà été étudié ici.
(La Parfumerie modern.)
Madagascar.
L'HUITRE PERLIÈRE
La question de l'huître perlière à Madagascar semble vouloir
faire un nouveau pas. Après les quelques recherches plus ou
moins heureuses, entre autres celles de la société Franco-
Malgache, qui malgré de grosses dépenses, n'eurent pas de suite,
on nous apprend que de nouveaux chercheurs seraient décidés à
venir exploiter et créer sur notre littoral, et avec le concours
bienveillant de la colonie, une nouvelle et importante affaire qui
pourra, si la réussite veut bien l'aider et la favoriser, amener
en peu d'années une nouvelle industrie capable de se placer en
concurrence avec les pêcheries des Indes, de l'Australie, de
Tahiti et de Ceylan.
M. PETIT, envoyé par le Muséum de Paris en mission scien-
tifique sur nos côtes, a déjà recueilli des observations du plu
haut intérêt en visitant la partie du littoral qui sera concédée à
plusieurs concessionnaires.
D'autre part, M. Jules MICHELLAND, représentant de nos
futurs pêcheurs, venu ici en tournée d'études sur une partie du
littoral, va 1 entrer en France. Il emporte, lui aussi, quelques
documents précieux et un joli échantillonnage de perles de
grosseurs différentes, dont plusieurs de valeur fort intéressante.
Il doit nous revenir en février prochain, apportant un
important matériel tout moderne, en vue de créer, sur une
partie du littoral qu'il a étudié, des parcs pour l'élevage des
maléagrines qui peuvent exister à Madagascar dans les fonds
moyens comme dans les grands fonds où, très probablement
doivent exister des maléagrines de grande taille, genre de
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