430 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
automobiles qu'il construit, par un produit qu'il appelle cotonoïde
et qui consiste en coton, formaldehyde et colle forte fortement
pressés. Si les essais qu'il fait en ce moment réussissent, on peut
prédire selon les experts une véritable révolution dans l'indus-
trie de l'auto.
M. FORD estime qu'à l'heure actuelle toutes les autos sont
trop pesantes ; ceci soumet les moteurs à un travail excessif qui
est un pur gaspillage. Il espère que dans un avenir très rapproché
le cotonoïde sera appliqué aux trains de chemins de fer et à
l'outillage des usines. — TOM BECKETT.
(Intransigeant. )
L'automobile aux Colonies.
L'usage de l'automobile se développe aux Colonies avec une
rapidité extraordinaire quand on songe aux frais, au prix de
revient de l'essence notamment Cependant nous sommes loin
encore dans toutes les Colonies françaises et étrangères de la
moyenne atteinte aux Etats-Unis où il y a un auto pour 11 habi-
tants, de l'Angleterre (1 auto pour 110 habitants), et de la France
(1 auto pour 205 habitants).
Le pays de la terre le moins favorisé à cet égard est le centre
du parti pan-noir, le Libéria où l'on compte un auto pour
250.000 habitants.
(Annales coloniales.)
Une belle région de l'A. O. F. Le Fouta-Djallon.
M. LARRIEU, qui la connaît bien, donne les intéressants
renseignements qui suivent sur cette région :
Les plateaux, profondément entaillés par les rivières qui ont creuse
leur lit dans la roche, offrent dans leurs parties élevées, à l'altitude de
800 à 1.200 mètres, d'immenses étendues latériques appelées« bowals»
incultes et arides pendant la saison sèche, transformées en pâturages
pendant la saison des pluies. Les parties basses de ces plateaux, entre
400 et 800 mètres d'altitude, sont constituées par des apports allu-
vionnaires et offrent aux cultures d'excellents terrains.
Le climat doux et tempéré sur les hauteurs devient très chaud
dans les bas-fonds. Il s'ensuit que les cultures les plus variées peuvent
admirablement réussir dans cette région en des points convenable-
ment choisis.
Sur les plateaux les nuits sont froides. Le thermomètre descend
pendant la saison sèche à 10° et même parfois 8°, pour se relevé
ensuite dans la journée à 30° et 35°. Mais la température n'étant pas
automobiles qu'il construit, par un produit qu'il appelle cotonoïde
et qui consiste en coton, formaldehyde et colle forte fortement
pressés. Si les essais qu'il fait en ce moment réussissent, on peut
prédire selon les experts une véritable révolution dans l'indus-
trie de l'auto.
M. FORD estime qu'à l'heure actuelle toutes les autos sont
trop pesantes ; ceci soumet les moteurs à un travail excessif qui
est un pur gaspillage. Il espère que dans un avenir très rapproché
le cotonoïde sera appliqué aux trains de chemins de fer et à
l'outillage des usines. — TOM BECKETT.
(Intransigeant. )
L'automobile aux Colonies.
L'usage de l'automobile se développe aux Colonies avec une
rapidité extraordinaire quand on songe aux frais, au prix de
revient de l'essence notamment Cependant nous sommes loin
encore dans toutes les Colonies françaises et étrangères de la
moyenne atteinte aux Etats-Unis où il y a un auto pour 11 habi-
tants, de l'Angleterre (1 auto pour 110 habitants), et de la France
(1 auto pour 205 habitants).
Le pays de la terre le moins favorisé à cet égard est le centre
du parti pan-noir, le Libéria où l'on compte un auto pour
250.000 habitants.
(Annales coloniales.)
Une belle région de l'A. O. F. Le Fouta-Djallon.
M. LARRIEU, qui la connaît bien, donne les intéressants
renseignements qui suivent sur cette région :
Les plateaux, profondément entaillés par les rivières qui ont creuse
leur lit dans la roche, offrent dans leurs parties élevées, à l'altitude de
800 à 1.200 mètres, d'immenses étendues latériques appelées« bowals»
incultes et arides pendant la saison sèche, transformées en pâturages
pendant la saison des pluies. Les parties basses de ces plateaux, entre
400 et 800 mètres d'altitude, sont constituées par des apports allu-
vionnaires et offrent aux cultures d'excellents terrains.
Le climat doux et tempéré sur les hauteurs devient très chaud
dans les bas-fonds. Il s'ensuit que les cultures les plus variées peuvent
admirablement réussir dans cette région en des points convenable-
ment choisis.
Sur les plateaux les nuits sont froides. Le thermomètre descend
pendant la saison sèche à 10° et même parfois 8°, pour se relevé
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