TOURISME ET TRANSPORTS 230
gée jusqu'à Téoudié, à la baie de .Gomen, par la construction
des deux fractions Foya-Pouembôut et Voh-Téoudié.
Cette route desservitait ainsi toute la côte occidentale de l'île,
soit, en fait, la partie la plus intéressante, et elle en faciliterait
singulièrement la mise en valeur.
Mais l'opinion publique calédonienne réclame surtout à l'heure
actuelle la construction de routes transversales, permettant aux
habitants de la côte est, la plus difficile, la plus àbrupte, la plus
inhospitalière, qui ne comporte actuellement que des sentiers
muletiers ou de simples pistes, d'avoir accès rapide et facile à la
route de la côte occidentale et de là au chef-lieu de la colonie.
Il estprévu cinq de ces transversales : de Bourail à Houaïlou,
de Koné à 'Amor, de Bouloupari à Thio, de Canala à la Foa, et
de la Coulée à Yaté. La construction de certaines n'ira pas sans
quelques difficultés, car elles auront à s'élever en lacets par
d'étroites vallées jusqu'à des cols de 700 à 800 mètres avant de
redescendre de la même façon sur l'autre versant.
Le projet ajoute que ces routes offriront encore aux habitants
de l'une quelconque des deux côtes l'avantage de pouvoir profiter,
le cas échéanl, du navire du tour de eûtes faisant le service de la
côte opposée.
Et maintenant, il nous sera permis d'exprimer un regret, c'est
qu'aucune route ne soit prévue en faveur de la côte orientale et
Pour sortir de leur isolement certains centres agricoles importants,
comme Poindimié et Ponérihouen. 11 nous semble qu'il y ait là
dans le projet gouvernemental une lacune qu'il importerait de
combler.
PELLERAY.
Océanie.
Nous eussions désiré, tout comme en Nouvelle-Calédonie, un
P* ogramme routier, soit amélioration des routes existantes (Tahiti-
Côte est), spit création de routes nouvelles (Iles. Sous-le-Vent),
soit simplement création de simples pistes (Iles Marquises). Je
Envoie en ce sens à tout ce que j'ai écrit au retour de ma dernière
fission sur l'état lamentable des moyens de communication dans
certains archipels, aux îles en particulier qui retournent à la
arbarie et aux chaos des premiers âges.
Il nous est agréable de signaler cependant que le projet ne
',s'est pas désintéressé de ce dernier groupe d'îles, et il nous plaît
gée jusqu'à Téoudié, à la baie de .Gomen, par la construction
des deux fractions Foya-Pouembôut et Voh-Téoudié.
Cette route desservitait ainsi toute la côte occidentale de l'île,
soit, en fait, la partie la plus intéressante, et elle en faciliterait
singulièrement la mise en valeur.
Mais l'opinion publique calédonienne réclame surtout à l'heure
actuelle la construction de routes transversales, permettant aux
habitants de la côte est, la plus difficile, la plus àbrupte, la plus
inhospitalière, qui ne comporte actuellement que des sentiers
muletiers ou de simples pistes, d'avoir accès rapide et facile à la
route de la côte occidentale et de là au chef-lieu de la colonie.
Il estprévu cinq de ces transversales : de Bourail à Houaïlou,
de Koné à 'Amor, de Bouloupari à Thio, de Canala à la Foa, et
de la Coulée à Yaté. La construction de certaines n'ira pas sans
quelques difficultés, car elles auront à s'élever en lacets par
d'étroites vallées jusqu'à des cols de 700 à 800 mètres avant de
redescendre de la même façon sur l'autre versant.
Le projet ajoute que ces routes offriront encore aux habitants
de l'une quelconque des deux côtes l'avantage de pouvoir profiter,
le cas échéanl, du navire du tour de eûtes faisant le service de la
côte opposée.
Et maintenant, il nous sera permis d'exprimer un regret, c'est
qu'aucune route ne soit prévue en faveur de la côte orientale et
Pour sortir de leur isolement certains centres agricoles importants,
comme Poindimié et Ponérihouen. 11 nous semble qu'il y ait là
dans le projet gouvernemental une lacune qu'il importerait de
combler.
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soit simplement création de simples pistes (Iles Marquises). Je
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certains archipels, aux îles en particulier qui retournent à la
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