228 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
L'Or de la Guyane est à peine exploité.
La récente chronique de l'Institut colonial français signale,
non sans amertume, qu'une société américaine disposant de capi-
taux énormes- on parle de 25 millions de dollars, —s'est installée
en Guyane hollandaise et française, aux abords du fleuve
Maroni, dans le but d'y exploiter l'or des sables alluvionnaires.
Qu'avons-nous fait, jusqu'à présent, pour récolter le métal
précieux que renferme en abondance notre colonie?
Deux sociétés françaises —deux seulement,— se consacrent à
l'exploitation de ces richesses selon des méthodes industrielles.
La Compagnie française du Maroni, dont le champ d'action
comprend 16.000 hectares, sur le Maroni et surtout sur l'Ipou-
cin, affluent du grand fleuve Approuague.
La Société française d'exploitations aurifères, dont les instal-
lations sont situées sur le Courcibo, affluent du Sinnamary.
La première, dont le siège est à Paris, 5, rue Laffitte, a été
constituée le 27 mars 1911, au capital de 555.500 francs, entiè-
rement versé aussitôt.
Laseconde, dont le siège est également à Paris, 5, rue Laffitte,
a été constituée le 27 mars 1911, au capital de 555.500 francs,
entièrement versé aussi.
Nous sommes loin des millions de dollars qui permettraient
— et qui vont sans doute permettre — une exploitation vaste et
rationnelle de l'orguyanais. Nos deux sociétés sont évidemment
beaucoup plus riches en initiatives et en connaissances techniques,
qu'elles ne le sont en capitaux.
Malgré l'insuffisance de leurs moyens d'action dans la colo-
nie lointaine la Société française d'exploitations aurifères a li ,rré
à la Banque de France, de 1912 à fin 1920, 467 kilos d'or fin.
La Compagnie française du Maroni dont la production a com-
mencé en 1914, a extrait du sol guyanais une quantité d'or qui
dépasse actuellement 1.000 kilos.
(La Gazette coloniale.)
Le commerce en 1920 aux Nouvelles-Hébrides.
Que nos amis d'Outre-Manche ou d'Australie méditent sincè-
rement les chiffres qui vont suivre. Ils ne se montreront sans doute
plus aussi entiers dans leurs revendications. Ce sont ceux du
commerce extérieur des Nouvelles-Hébrides pendant l'année
L'Or de la Guyane est à peine exploité.
La récente chronique de l'Institut colonial français signale,
non sans amertume, qu'une société américaine disposant de capi-
taux énormes- on parle de 25 millions de dollars, —s'est installée
en Guyane hollandaise et française, aux abords du fleuve
Maroni, dans le but d'y exploiter l'or des sables alluvionnaires.
Qu'avons-nous fait, jusqu'à présent, pour récolter le métal
précieux que renferme en abondance notre colonie?
Deux sociétés françaises —deux seulement,— se consacrent à
l'exploitation de ces richesses selon des méthodes industrielles.
La Compagnie française du Maroni, dont le champ d'action
comprend 16.000 hectares, sur le Maroni et surtout sur l'Ipou-
cin, affluent du grand fleuve Approuague.
La Société française d'exploitations aurifères, dont les instal-
lations sont situées sur le Courcibo, affluent du Sinnamary.
La première, dont le siège est à Paris, 5, rue Laffitte, a été
constituée le 27 mars 1911, au capital de 555.500 francs, entiè-
rement versé aussitôt.
Laseconde, dont le siège est également à Paris, 5, rue Laffitte,
a été constituée le 27 mars 1911, au capital de 555.500 francs,
entièrement versé aussi.
Nous sommes loin des millions de dollars qui permettraient
— et qui vont sans doute permettre — une exploitation vaste et
rationnelle de l'orguyanais. Nos deux sociétés sont évidemment
beaucoup plus riches en initiatives et en connaissances techniques,
qu'elles ne le sont en capitaux.
Malgré l'insuffisance de leurs moyens d'action dans la colo-
nie lointaine la Société française d'exploitations aurifères a li ,rré
à la Banque de France, de 1912 à fin 1920, 467 kilos d'or fin.
La Compagnie française du Maroni dont la production a com-
mencé en 1914, a extrait du sol guyanais une quantité d'or qui
dépasse actuellement 1.000 kilos.
(La Gazette coloniale.)
Le commerce en 1920 aux Nouvelles-Hébrides.
Que nos amis d'Outre-Manche ou d'Australie méditent sincè-
rement les chiffres qui vont suivre. Ils ne se montreront sans doute
plus aussi entiers dans leurs revendications. Ce sont ceux du
commerce extérieur des Nouvelles-Hébrides pendant l'année
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