RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES 225
moins de valeur. Il est peu utilisé, c'est un avantage précieux pour
l'acheteur de viande de boucherie. Bien entendu on n'achète
pas au poids.
La seule objection admissible pendant la guerre était la guerre
sous-marine.
Pendant les quatre ans de séjour au Tchad, j'ai abattu et con-
sommé le taureau du pays, la viande est bonne, sans aucun goût
particulier, en tout semblable à celle de bonne qualité en Europe.
Lagos, terminus du railway, port d'embarquement, est très
près de Kotonou, port de notre Dahomey où une usine frigori-
fique pourrait être utilement créée. La Compagnie des chargeurs
réunis transporte les bœufs par la lagune de Lagos à Kotonou au
prix de 5 francs par tête.
Il est à désirer que la Métropole tire des bovins de sa colonie
du Tchad; toutes deux ont à y gagner.
Capitaine DEVEDEIX.
(La Nature.)
Agronomie coloniale.
LE CAMEROUN
Sur une superficie de 490.000 kilomètres carrés nous avons
reçu l'attribution de 400.000 kilomètres carrés, 90.000 devenant
Possession anglaise.
Cette colonie était en parfait état économique en 1914.
D'intéressantes données extraites des renseignements fournis
Par M. Gaston JosFPH, qui fut le Chef du Cabinet du Gouverne-
ment général de l'Afrique équatoriale française (A.E.F.) sont
publiées par M. Jean DORSENNE dans l'Économiste français.
La population est de 2.540.000 habitants dont 1870 blancs.
Une zone forestière, de climat malheureusement insalubre,pos-
sède un sous-sol très fertile. Des essences caoutchoutifères ont
été très activement exploitées; actuellement, l'exploitation du
Palmier à huile tient une grande place dans l'activité du pays ;
la Production d'amandes de palme a été de 26.000 tonnes en 1917-18.
La zone forestière, 15 millions d'hectares, est riche en bois de
toutes sortes; les autres ressources agricoles du Cameroun sont:
le tabac et le cacao. Cependant il est signalé que la faible densité
de la population est un obstacle à l'organisation de grandes
Plantations de tabac. Le cacao n'est pas encore obtenu avec tout
e soin désirable et subit une dépréciation sur le marché. (2.000
UuU. 170 15
moins de valeur. Il est peu utilisé, c'est un avantage précieux pour
l'acheteur de viande de boucherie. Bien entendu on n'achète
pas au poids.
La seule objection admissible pendant la guerre était la guerre
sous-marine.
Pendant les quatre ans de séjour au Tchad, j'ai abattu et con-
sommé le taureau du pays, la viande est bonne, sans aucun goût
particulier, en tout semblable à celle de bonne qualité en Europe.
Lagos, terminus du railway, port d'embarquement, est très
près de Kotonou, port de notre Dahomey où une usine frigori-
fique pourrait être utilement créée. La Compagnie des chargeurs
réunis transporte les bœufs par la lagune de Lagos à Kotonou au
prix de 5 francs par tête.
Il est à désirer que la Métropole tire des bovins de sa colonie
du Tchad; toutes deux ont à y gagner.
Capitaine DEVEDEIX.
(La Nature.)
Agronomie coloniale.
LE CAMEROUN
Sur une superficie de 490.000 kilomètres carrés nous avons
reçu l'attribution de 400.000 kilomètres carrés, 90.000 devenant
Possession anglaise.
Cette colonie était en parfait état économique en 1914.
D'intéressantes données extraites des renseignements fournis
Par M. Gaston JosFPH, qui fut le Chef du Cabinet du Gouverne-
ment général de l'Afrique équatoriale française (A.E.F.) sont
publiées par M. Jean DORSENNE dans l'Économiste français.
La population est de 2.540.000 habitants dont 1870 blancs.
Une zone forestière, de climat malheureusement insalubre,pos-
sède un sous-sol très fertile. Des essences caoutchoutifères ont
été très activement exploitées; actuellement, l'exploitation du
Palmier à huile tient une grande place dans l'activité du pays ;
la Production d'amandes de palme a été de 26.000 tonnes en 1917-18.
La zone forestière, 15 millions d'hectares, est riche en bois de
toutes sortes; les autres ressources agricoles du Cameroun sont:
le tabac et le cacao. Cependant il est signalé que la faible densité
de la population est un obstacle à l'organisation de grandes
Plantations de tabac. Le cacao n'est pas encore obtenu avec tout
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