216 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
diverses possessions par des bateaux aménagés pour le transport
de leurs produits et denrées.
Deux moyens de communications rapides pour le trafic : le
bateau et la télégraphie sans fil. Nous permettrons à nos Antilles
de prendre un bel essor économique, qui contribuera à notre
prospérité nationale si nous voulons entendre leurs justes reven-
dications, développer chez elles la grande industrie et la grande
propriété partout où ce sera possible, aider par le crédit agricole
au développement de la petite propriété partout où elle sera à
même de se fortifier ; aider à la création de banques d'affaires
avec des capitaux français, développer chez elles le tourisme,
seul moyen de faire connaître leurs sites merveilleux, assurer
des relations suivies et favoriser les transactions commerciales
entre elles et la Métropole.
Les Antilles ont fait au XVIIe et au xvine siècle la pros-
périté de certains de nos ports, comme Bordeaux. Elles ont
encore aujourd'hui des richesses inconiparables. Elles ne doivent
être ni négligées, ni oubliées.
Gratien CANDACE,
Député de la Guadeloupe.
(Ligue maritime et coloniale.)
La Guyane française.
De toutes nos possessions d'outre-mer la Guyane est certai-
nement une de celles que l'on connaît le moins. Est-ce parce
que cette colonie est sans histoire qu'elle reste inconnue ? Si elle
n'a pas d'histoire elle a cependant un passé et, contrairement a
ce qui se produit pour les peuples, elle n'est pas heureuse.
D'aucuns pourraient croire que ces malheurs — le mot est
peut-être trop gros — proviennent de sa position géographique
sous l'Equateur, qui lui inflige un climat meurtrier. Dès que
l'on prononce le mot Guyane cela évoque dans l'esprit un pays
lointain, très lointain, brûlé par un soleil de plomb, oil des
miasmes se dégagent des marécages pestilentiels, et où l'on
ne rencontre d'autres humains que ceux qui peuplent les bagnes
meurtriers. La Guyane c'est l'Ile du Diable. C'est le dernier
pays où l'on peut vivre, puisqu'on y relègue des foryats ; la
Guyane, c'est la mort.
Eh bien non, la Guyanne n'est point tout cela ni même un
pays qui ressemble de loin au tableau que s'en font ceux qui
diverses possessions par des bateaux aménagés pour le transport
de leurs produits et denrées.
Deux moyens de communications rapides pour le trafic : le
bateau et la télégraphie sans fil. Nous permettrons à nos Antilles
de prendre un bel essor économique, qui contribuera à notre
prospérité nationale si nous voulons entendre leurs justes reven-
dications, développer chez elles la grande industrie et la grande
propriété partout où ce sera possible, aider par le crédit agricole
au développement de la petite propriété partout où elle sera à
même de se fortifier ; aider à la création de banques d'affaires
avec des capitaux français, développer chez elles le tourisme,
seul moyen de faire connaître leurs sites merveilleux, assurer
des relations suivies et favoriser les transactions commerciales
entre elles et la Métropole.
Les Antilles ont fait au XVIIe et au xvine siècle la pros-
périté de certains de nos ports, comme Bordeaux. Elles ont
encore aujourd'hui des richesses inconiparables. Elles ne doivent
être ni négligées, ni oubliées.
Gratien CANDACE,
Député de la Guadeloupe.
(Ligue maritime et coloniale.)
La Guyane française.
De toutes nos possessions d'outre-mer la Guyane est certai-
nement une de celles que l'on connaît le moins. Est-ce parce
que cette colonie est sans histoire qu'elle reste inconnue ? Si elle
n'a pas d'histoire elle a cependant un passé et, contrairement a
ce qui se produit pour les peuples, elle n'est pas heureuse.
D'aucuns pourraient croire que ces malheurs — le mot est
peut-être trop gros — proviennent de sa position géographique
sous l'Equateur, qui lui inflige un climat meurtrier. Dès que
l'on prononce le mot Guyane cela évoque dans l'esprit un pays
lointain, très lointain, brûlé par un soleil de plomb, oil des
miasmes se dégagent des marécages pestilentiels, et où l'on
ne rencontre d'autres humains que ceux qui peuplent les bagnes
meurtriers. La Guyane c'est l'Ile du Diable. C'est le dernier
pays où l'on peut vivre, puisqu'on y relègue des foryats ; la
Guyane, c'est la mort.
Eh bien non, la Guyanne n'est point tout cela ni même un
pays qui ressemble de loin au tableau que s'en font ceux qui
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