198 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Gracioza, dans le groupe Açores en 1918. Enfin M. HASSLAUER
dit avoir été en possession d'un bloc de 160 kilos.
Rappelons que l'ambre gris utilisé en parfumerie a une odeur
qui se rapproche de celle du musc.
(Revue scientifique, n° 20 — 1921.)
Un débouché pour les vins français.
La viticulture française, pour des raisons sur lesquelles nous
n'avons pas à insister, a perdu une bonne partie des débouchés
qu'elle avait à l'étranger. C'est un fait. C'est aussi, comme con-
séquence, une chose grave, car l'industrie du vin, en France, a
toujours constitué jusqu'ici l'un des éléments les plus importants
de la richesse nationale. En sorte que le pays tout entier est
intéressé à la question.
Perdre ses débouchés habituels, c'est fort ennuyeux. Mais,
encore une fois, c'est un fait, et les faits, on n'a généralement
d'autres ressources que celle de les subir. Au lieu de s'abîmer
dans la désolation, il faut travailler à sortir du mauvais pas et,
tandis que les débouchés anciens se ferment, chercher des débou-
• chés nouveaux.
Où trouver des débouchés nouveaux pour nos vins du Midi ?
Nous l'avons dit et redit, et pourtant il semble qu'il faut le redire
encore puisque les intéressés, les producteurs, ne paraissent pas
convaincus.
Comme suite à la convention de Saint-Germain, la consom-
mation de l'alcool dans le continent africain va être sinon tota-
lement interdite, du moins surchargée de droits tels qu'elle en
deviendra pratiquement à peu près impossible, si ce n'est pour
les Européens.
D'autre part, grâce aux efforts de l'Union coloniale, les plé-
nipotentiaires qui ont préparé la convention de Saint-Germain
et qui, sous l'influence de WASHINGTON, réclamaient la prohibi-
tion du vin, ont fini par se laisser convaincre : ils ont, en Afrique,
interdit l'importation des alcools dits de traite, grevé de droits
presque prohibitifs les alcools autres, mais laissé toute liberté à
l'introduction du vin dans le continent noir.
D'où il résulte que, à la suite des démarches faites en dehors
d'elle, dans l'intérêt même du pays, la viticulture française va
pouvoir introduire en Afrique autant de quantités de vins qu'elle
Gracioza, dans le groupe Açores en 1918. Enfin M. HASSLAUER
dit avoir été en possession d'un bloc de 160 kilos.
Rappelons que l'ambre gris utilisé en parfumerie a une odeur
qui se rapproche de celle du musc.
(Revue scientifique, n° 20 — 1921.)
Un débouché pour les vins français.
La viticulture française, pour des raisons sur lesquelles nous
n'avons pas à insister, a perdu une bonne partie des débouchés
qu'elle avait à l'étranger. C'est un fait. C'est aussi, comme con-
séquence, une chose grave, car l'industrie du vin, en France, a
toujours constitué jusqu'ici l'un des éléments les plus importants
de la richesse nationale. En sorte que le pays tout entier est
intéressé à la question.
Perdre ses débouchés habituels, c'est fort ennuyeux. Mais,
encore une fois, c'est un fait, et les faits, on n'a généralement
d'autres ressources que celle de les subir. Au lieu de s'abîmer
dans la désolation, il faut travailler à sortir du mauvais pas et,
tandis que les débouchés anciens se ferment, chercher des débou-
• chés nouveaux.
Où trouver des débouchés nouveaux pour nos vins du Midi ?
Nous l'avons dit et redit, et pourtant il semble qu'il faut le redire
encore puisque les intéressés, les producteurs, ne paraissent pas
convaincus.
Comme suite à la convention de Saint-Germain, la consom-
mation de l'alcool dans le continent africain va être sinon tota-
lement interdite, du moins surchargée de droits tels qu'elle en
deviendra pratiquement à peu près impossible, si ce n'est pour
les Européens.
D'autre part, grâce aux efforts de l'Union coloniale, les plé-
nipotentiaires qui ont préparé la convention de Saint-Germain
et qui, sous l'influence de WASHINGTON, réclamaient la prohibi-
tion du vin, ont fini par se laisser convaincre : ils ont, en Afrique,
interdit l'importation des alcools dits de traite, grevé de droits
presque prohibitifs les alcools autres, mais laissé toute liberté à
l'introduction du vin dans le continent noir.
D'où il résulte que, à la suite des démarches faites en dehors
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pouvoir introduire en Afrique autant de quantités de vins qu'elle
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