INFORMATIONS ;197
semble avoir peu d'importance, la consommation des indigènes
portant sui toutes les espèces.
Une usine de conserves a également sa place indiquée ; la
végétation africaine fournira les huiles nécessaires.
Les poissons de rebut ou non comestibles, ainsi que les
déchets ne doivent pas être perdus, et comme il n'y a pas à crain-
dre les inconvénients que l'on rencontre dans les lieux habités,
on pourra laisser s'opérer la putréfaction de ces sous-produits
placés .SUE un plan incliné, ce qui permettra, de .récupérer, une
notable quantité d'huile. Une installation spéciale ne sera àenvi-
sager que si le tonnage des déchets est suffisant; on pourra aussi
fabriquer des farines de poissons utilisables pour la nourriture
du. bétail ou simplement comme engrais.
Il paraîtrait tout indiqué dans ces pays torrides de recourir à
des chambres frigorifiques pour atténuer les effets de la trop
grande chaleur sur les denrées ; la glace semble être indispen-
sable pour conserver le poisson à bord des chalutiers, quand la
nature des fonds permet l'usage de ces navires. Cependant il vau-
drait mieux renoncer à tout chalutage si la construction d'un
établissement frigorifique en était la condition obligatoire: le
prix de revient d'une tonne de glace préparée avec une eau de
refroidissement à 30° ou 40° est tel, par suite du -médiocre reri.
dement des machines frigorifiques, quel que soit le fluide employé,
qu'une entreprise coloniale verrait ses bénéfices fondre avec rapi-
dité. Par des croisières courtes, par une bonne préparation du
poisson à bord (étêtage et vidage), le chalutier peut éviter ces
frais considérables et rapporter du poisson en état suffisant pour
être séché et fumé.
(Revue scientifique.)
L'Ambre gris.
Cette substance qui se forme dans le corps du cachalot est
récoltée soit à la surface des eaux, soit sur le rivage, dans l'Océan
Indien, surtout, et aussi dans l'Atlantique. On lé recueille en
fragments de diverses grosseurs, mais exceptionnellement on
trouve des blocs de plusieurs dizaines de kilos.
M. HASSLAUER a donné dans la Parfumerie moderne (mars 1921)
des photographies de blocs d'ambre de grosseur tout A fait rare :
Un bloc de 50 kg récolté en 1911, un bloc de 18 kg récolté en
1919 dans l'Atlantique; un bloc et divers fragments du poids total.
de 91 kilos, enlevés d'un cachalot tué entre les îles Terceira et
semble avoir peu d'importance, la consommation des indigènes
portant sui toutes les espèces.
Une usine de conserves a également sa place indiquée ; la
végétation africaine fournira les huiles nécessaires.
Les poissons de rebut ou non comestibles, ainsi que les
déchets ne doivent pas être perdus, et comme il n'y a pas à crain-
dre les inconvénients que l'on rencontre dans les lieux habités,
on pourra laisser s'opérer la putréfaction de ces sous-produits
placés .SUE un plan incliné, ce qui permettra, de .récupérer, une
notable quantité d'huile. Une installation spéciale ne sera àenvi-
sager que si le tonnage des déchets est suffisant; on pourra aussi
fabriquer des farines de poissons utilisables pour la nourriture
du. bétail ou simplement comme engrais.
Il paraîtrait tout indiqué dans ces pays torrides de recourir à
des chambres frigorifiques pour atténuer les effets de la trop
grande chaleur sur les denrées ; la glace semble être indispen-
sable pour conserver le poisson à bord des chalutiers, quand la
nature des fonds permet l'usage de ces navires. Cependant il vau-
drait mieux renoncer à tout chalutage si la construction d'un
établissement frigorifique en était la condition obligatoire: le
prix de revient d'une tonne de glace préparée avec une eau de
refroidissement à 30° ou 40° est tel, par suite du -médiocre reri.
dement des machines frigorifiques, quel que soit le fluide employé,
qu'une entreprise coloniale verrait ses bénéfices fondre avec rapi-
dité. Par des croisières courtes, par une bonne préparation du
poisson à bord (étêtage et vidage), le chalutier peut éviter ces
frais considérables et rapporter du poisson en état suffisant pour
être séché et fumé.
(Revue scientifique.)
L'Ambre gris.
Cette substance qui se forme dans le corps du cachalot est
récoltée soit à la surface des eaux, soit sur le rivage, dans l'Océan
Indien, surtout, et aussi dans l'Atlantique. On lé recueille en
fragments de diverses grosseurs, mais exceptionnellement on
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Un bloc de 50 kg récolté en 1911, un bloc de 18 kg récolté en
1919 dans l'Atlantique; un bloc et divers fragments du poids total.
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