Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1914-03-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mars 1914 01 mars 1914
Description : 1914/03/01 (A14,N132)-1914/03/31. 1914/03/01 (A14,N132)-1914/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6388934h
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
AU MAROC 137"
A côté de ce type on rencontre d'innombrables mélanges de races,
de variétés, notamment un modèle à profil concave, à cornes rabat-
tues, plutôt longiline, un peu plus grand que la race précédente et
dont la robe est bringée, puis une grande race de travail, grise, très-
osseuse, ayant de 1 m. 40 à 1 m. 50.
Toutes ces races sont très rustiques, mais cultivées ; elles ont une
prédominance très accusée de l'avant-main ou l'arrière-main.
Placées dans de bonnes conditions d'alimentation, elles montrent
une aptitude marquée à l'engraissement ; suivant leur état, elles-
donnent un rendement en viande variant de 46 à 52 p. 100.
Le bœuf marocain n'est, bien entendu, l'objet d'aucun soin, il
pâture en liberté et ne reçoit jamais de nourriture supplémentaire,
quel que soit l'état des pâturages ; la nuit, il est parqué dans des
enclos protégés par des branchages épineux, des cactus et des fossés,
sans abri quelle que soit la température. A peine intervient-on au
vêlage des femelles, et pour protéger les nouveaux-nés. Les indigènes
n'ont pratiqué aucune sélection, ils ont toujours laissé les accouple-
ments se faire au hasard, et n'ont recherché aucune spécialisation..
Il y a cependant les éléments suffisants pour faire, avec un choix
judicieux, parmi les reproducteurs du pays, une race de boucherie,
une race de travail et une race laitière. A Fez, une variété de vaches
donne jusqu'à 15 et 16 litres de lait par jour. Il y a donc dans l'éle-
vage du bœuf un bel avenir pour l'Européen avisé qui, ayant à sa
disposition des terrains de parcours et des pâturages suffisants,
saura appliquer à son troupeau les méthodes rationnelles de sélection
et surtout les principes essentiels de l'hygiène : réserves alimentaires
en cas de besoin, eau potable et abris pour la mauvaise saison.
Race ovine. Les moutons constituent une des principales ri-
chesses du cheptel marocain. Les derniers recensements faits dans.
les régions soumises à notre influence accusent une population de
1.500.000 têtes au Maroc occidental et 9CO.000 au Maroc oriental.
Cet élevage est susceptible de prendre un bien plus grand développe-
ment. Abandoné à lui-même, comme celui des autres races domes-
tiques restées exclusivement entre les mains des indigènes, il est
loin d'avoir actuellement toutes les qualités qu'il peut acquérir dans-
A côté de ce type on rencontre d'innombrables mélanges de races,
de variétés, notamment un modèle à profil concave, à cornes rabat-
tues, plutôt longiline, un peu plus grand que la race précédente et
dont la robe est bringée, puis une grande race de travail, grise, très-
osseuse, ayant de 1 m. 40 à 1 m. 50.
Toutes ces races sont très rustiques, mais cultivées ; elles ont une
prédominance très accusée de l'avant-main ou l'arrière-main.
Placées dans de bonnes conditions d'alimentation, elles montrent
une aptitude marquée à l'engraissement ; suivant leur état, elles-
donnent un rendement en viande variant de 46 à 52 p. 100.
Le bœuf marocain n'est, bien entendu, l'objet d'aucun soin, il
pâture en liberté et ne reçoit jamais de nourriture supplémentaire,
quel que soit l'état des pâturages ; la nuit, il est parqué dans des
enclos protégés par des branchages épineux, des cactus et des fossés,
sans abri quelle que soit la température. A peine intervient-on au
vêlage des femelles, et pour protéger les nouveaux-nés. Les indigènes
n'ont pratiqué aucune sélection, ils ont toujours laissé les accouple-
ments se faire au hasard, et n'ont recherché aucune spécialisation..
Il y a cependant les éléments suffisants pour faire, avec un choix
judicieux, parmi les reproducteurs du pays, une race de boucherie,
une race de travail et une race laitière. A Fez, une variété de vaches
donne jusqu'à 15 et 16 litres de lait par jour. Il y a donc dans l'éle-
vage du bœuf un bel avenir pour l'Européen avisé qui, ayant à sa
disposition des terrains de parcours et des pâturages suffisants,
saura appliquer à son troupeau les méthodes rationnelles de sélection
et surtout les principes essentiels de l'hygiène : réserves alimentaires
en cas de besoin, eau potable et abris pour la mauvaise saison.
Race ovine. Les moutons constituent une des principales ri-
chesses du cheptel marocain. Les derniers recensements faits dans.
les régions soumises à notre influence accusent une population de
1.500.000 têtes au Maroc occidental et 9CO.000 au Maroc oriental.
Cet élevage est susceptible de prendre un bien plus grand développe-
ment. Abandoné à lui-même, comme celui des autres races domes-
tiques restées exclusivement entre les mains des indigènes, il est
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