une inspection. Les fleurs emballées à la ferme sont réunies au Cen- tre d'Inspection et classées, par comparaison avec les produits stan- dards, en lre, 2e, 3e, 4e et 5e qualité, suivant leur couleur, leur degré d'épanouissement, de dessiccation, etc. La redevance pour l'ins- pection est de 3 sen, pour chaque emballage, payée par le proprié- taire.
Chaque certificat d'inspection est valable pendant soixante jours.
C'est au commencement du mois de juillet, à une exposition qui se renouvelle tous les ans, qu'une commission d'examen sélectionne les produits qui serviront de standards.
Les membres de cette commission comprennent : deux produc- teurs, deux marchands, deux producteurs-marchands et quatre ex- perts du Gouvernement.
Ces agents sont nommés par l'Administration pour deux années.
Des échantillons des produits qu'ils ont sélectionnés et qualifiés de standards sont expédiés dans les divers centres d'inspection et servent à classer les récoltes de l'année suivante.
Transport. Quelques fermiers, peu nombreux, manufacturent leurs produits eux-mêmes. Mais, après avoir subi l'inspection, pres- que toute la récolte, sous forme de fleurs sèches, est expédiée au marché central de Kobé.
Un chiffre montrera tout de suite l'importance du chargement des fleurs sèches pour le trafic des chemins de fer. Ceux-ci en ont trans- porté tout près de 7 000 t. durant l'année 1928. La saison active est courte. Elle atteint son point culminant au mois d'août.
En règle générale, très peu de marchandises demeure à Hokkaido.
En 1927, à la fin de la saison, il n'y est resté que 460 t., le reste ayant été expédié à l'île principale.
Production des fleurs de pyrèthre au Japon.
Nous avons déjà dit combien le développement de la culture du Pyrèthre au Japon est de date récente. Né, commercialement par- lant, aux environs de l'année 1886, le trafic des fleurs a pris son pre- mier élan à la suite de la forte demande d'insecticides par les trou-
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