Telle est la méthode employée à Hokkaido. Elle a le désavantage de rendre les producteurs tributaires du temps.
Pour y échapper, il faut opérer le séchage sous abris. On dispose de hangars, de dimensions en rapport avec l'étendue de l'exploita- tion, orientés de telle sorte qu'ils soient parcourus par un courant d'air. A l'intérieur, on étale les fleurs en couche mince, sur des nattes de roseaux ou de paille, après qu'elles ont été exposées au soleil durant une journée. Puis, on les retourne une ou deux fois par vingt-quatre heures. Après un ou deux jours de ce traitement, elles sont placées en piles. Ce procédé est meilleur que le précédent, mais plus coûteux.
Celui qui est le plus perfectionné repose sur l'emploi de la chaleur artificielle. Il n'est recommandable que pour le traitement de très grandes quantités.
Emmagasinage. Préalablement, les fleurs doivent avoir été
bien séchées. L'opération se passe à l'intérieur.
Les fleurs qui proviennent de plantes ayant poussé sur un terrain sablonneux sont passées au crible, afin que toute trace de sable soit écartée. Elles sont placées dans des boîtes, recouvertes de papier et soumises à une pression telle qu'elles occupent tout l'espace inté- rieur du récipient ; celui-ci est ensuite fermé hermétiquement.
Lorsqu'il s'agit de tiges et de feuilles, on en forme des paquets, serrés par deux liens, et placés dans un endroit aussi sec que pos- sible.
S'ils ne sont pas exposés à l'air, ou s'ils sont atteints par l'humidité en un point quelconque, les moisissures qui prennent rapidement naissance ne tardent pas à gagner tout le paquet et le rendent im- propre à la vente.
2° Standardisation et inspection.
Quoique l'on ait depuis longtemps reconnu l'utilité de rapporter la poudre de pyrèthre à des standards déterminés pour faciliter tant les rapports entre producteurs et vendeurs que l'exportation, ce n'est que depuis le 11 juillet 1927 que les récoltes sont soumises à
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