Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1931-10-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 octobre 1931 01 octobre 1931
Description : 1931/10/01 (A2,N16)-1931/10/31. 1931/10/01 (A2,N16)-1931/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63889170
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/03/2014
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- SOMMAIRE
Pages- Les Participations agricoles de l'Etranger et de la France à l'Exposition Coloniale et Internationale (suite):
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- .......... Page(s) .......... 799
CULTURES INDIGÈNES EN AFRIQUE ÉQUATORIALE 769
breuse population indigène de la capitale, forme la région la moins
intéressante au point de vue agricole. Les denrées, toujours en trop
faible quantité, sont vendues sur le marché de Brazzaville à des prix
élevés. A un certain moment, en 1911, le pain de manioc y a atteint
la valeur de un franc, alors que sa valeur normale est de 0 fr.. 10 à
0 fr. 15. Des mesures ont été prises depuis pour éviter un tel enché-
rissement, mais actuellement les convois de vivres viennent de très
loin, parfois de plus de 100 kilomètres.
Les indigènes, pourtant âpres au gain et très retors dans la dis-
cussion des prix, ne comprennent que difficilement l'intérêt qu'ils
auraient à augmenter l'étendue de leurs champs parce que ceux-ci
sont, avec le manioc, à rendement éloigné : deux ou trois ans, et
qu'ils n'y verraient pas un bénéfice immédiat.
Dans les petits postes où les Européens se sont établis et où il
faut peu de vivres à leurs hommes, mais où les produits du sol desti-
nés à l'exportation sont échangés contre des objets manufacturés
d'Europe, le commerce n'a pas favorisé la culture, bien au con-
traire : l'indigène, et particulièrement la femme, affublée des ori-
peaux de pacotille qui flattent sa vanité, devient oisif et débauché ;
les plantations s'en ressentent et perdent à la fois leur étendue et
leur aspect prospère.
L'exemple des Européens. Dans certaines missions catho-
liques et à Reneville, dans l'installation encore assez récente de
la Société des Mines de Djoué, il y a des centres agricoles
importants qui sont pour les indigènes de véritables écoles
d'agriculture et qui les initient à faire quelques efforts pour
imiter ce qu'ils voient faire et atteindre les résultats dont ils sont
témoins.
L'avenir. Forme à donner à l'intervention européenne.
L'indigène, livré à lui-même, ne cherche guère à perfectionner ses
procédés. Schweinfurth est d'avis que ses procédés s'adaptent
exactement aux besoins de la population et à la capacité de pro-
duction du sol cultivé sans engrais.
La densité assez faible de la population et la présence à proxi-
breuse population indigène de la capitale, forme la région la moins
intéressante au point de vue agricole. Les denrées, toujours en trop
faible quantité, sont vendues sur le marché de Brazzaville à des prix
élevés. A un certain moment, en 1911, le pain de manioc y a atteint
la valeur de un franc, alors que sa valeur normale est de 0 fr.. 10 à
0 fr. 15. Des mesures ont été prises depuis pour éviter un tel enché-
rissement, mais actuellement les convois de vivres viennent de très
loin, parfois de plus de 100 kilomètres.
Les indigènes, pourtant âpres au gain et très retors dans la dis-
cussion des prix, ne comprennent que difficilement l'intérêt qu'ils
auraient à augmenter l'étendue de leurs champs parce que ceux-ci
sont, avec le manioc, à rendement éloigné : deux ou trois ans, et
qu'ils n'y verraient pas un bénéfice immédiat.
Dans les petits postes où les Européens se sont établis et où il
faut peu de vivres à leurs hommes, mais où les produits du sol desti-
nés à l'exportation sont échangés contre des objets manufacturés
d'Europe, le commerce n'a pas favorisé la culture, bien au con-
traire : l'indigène, et particulièrement la femme, affublée des ori-
peaux de pacotille qui flattent sa vanité, devient oisif et débauché ;
les plantations s'en ressentent et perdent à la fois leur étendue et
leur aspect prospère.
L'exemple des Européens. Dans certaines missions catho-
liques et à Reneville, dans l'installation encore assez récente de
la Société des Mines de Djoué, il y a des centres agricoles
importants qui sont pour les indigènes de véritables écoles
d'agriculture et qui les initient à faire quelques efforts pour
imiter ce qu'ils voient faire et atteindre les résultats dont ils sont
témoins.
L'avenir. Forme à donner à l'intervention européenne.
L'indigène, livré à lui-même, ne cherche guère à perfectionner ses
procédés. Schweinfurth est d'avis que ses procédés s'adaptent
exactement aux besoins de la population et à la capacité de pro-
duction du sol cultivé sans engrais.
La densité assez faible de la population et la présence à proxi-
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