Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1931-09-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 septembre 1931 01 septembre 1931
Description : 1931/09/01 (A2,N15)-1931/09/30. 1931/09/01 (A2,N15)-1931/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6388916k
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/03/2014
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- SOMMAIRE
Pages- Les Participations agricoles de l'Etranger et de la France à l'Exposition Coloniale et Internationale:
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L'INDOCHINE FRANÇAISE 667
ces richesses sont malaisément exploitables et l'on a dû surtout
recourir jusqu'à ce jour à la mise en valeur des sous-produits fores-
tiers : le cunao qui donne une teinture très appréciée des Tonkinois
et fait l'objet d'une exportation annuelle de 6 000 tonnes sur la
Chine ; la gomme-gutte ; le camphre ; l'huile de bois. L'industrie de
la laque joue un grand rôle dans la vie et l'art indochinois. Au Ton-
kin, on la tire de l'arbre nommé « Rhus Succedeana » ; au Cam-
bodge et au Laos, elle est produite par le « Melannorhea laccifera ».
Toute la production agricole est stimulée par l'action des autorités
protectrices qui aident l'indigène et lui donnent les moyens de per-
sévérer et de s'enrichir. A côté du Service forestier que nous avons
déjà signalé, existent de nombreuses stations où s'opèrent des cul-
tures rationnelles, où s'effectuent des sélections, où des expériences
pratiques sont continuellement poursuivies pour améliorer les
résultats déjà obtenus. Le crédit agricole, officiellement organisé,
soustrait le paysan à l'usure et lui permet de trouver à bon compte
les ressources qui lui feraient défaut.
Telle est l'œuvre d'ensemble magistrale qui se dégage d'une visite
minutieuse du Temple d'Angkor. L'Union indochinoise, sans être
une des dernières acquisitions du Domaine colonial français, doit se
considérer encore comme une colonie neuve, mais forté d'un passé
fécond et riche d'un magnifique avenir. A côté des Indes anglaises,
d -s Iles Philippines, de l'Archipel néerlandais qui connaissent depuis
des siècles l'influence de notre race, elle peut sembler sous bien des
aspects présenter un certain retard dans la voie du développement
économique et du progrès social. L'œuvre cependant est déjà vaste,
qui a été entreprise par les administrateurs et les colons français
avec la coopération intelligence de l'indigène. Si l'on veut bien tenir
compte du fait que la Cochinchine et le Cambodge ne sont occupés
que depuis soixante-dix ans, le Tonkin et l'Annam depuis cinquante
années à peine, le Laos a une époque plus récente encore et que, par
ailleurs, ces divers pays n'ont été réunis sous l'autorité d'un Gou-
verneur général qu'à la fin du siècle dernier, il y a lieu d'envisager
avec confiance l'avenir et avec une satisfaction légitime les résul-
tats déjà obtelltls.
ces richesses sont malaisément exploitables et l'on a dû surtout
recourir jusqu'à ce jour à la mise en valeur des sous-produits fores-
tiers : le cunao qui donne une teinture très appréciée des Tonkinois
et fait l'objet d'une exportation annuelle de 6 000 tonnes sur la
Chine ; la gomme-gutte ; le camphre ; l'huile de bois. L'industrie de
la laque joue un grand rôle dans la vie et l'art indochinois. Au Ton-
kin, on la tire de l'arbre nommé « Rhus Succedeana » ; au Cam-
bodge et au Laos, elle est produite par le « Melannorhea laccifera ».
Toute la production agricole est stimulée par l'action des autorités
protectrices qui aident l'indigène et lui donnent les moyens de per-
sévérer et de s'enrichir. A côté du Service forestier que nous avons
déjà signalé, existent de nombreuses stations où s'opèrent des cul-
tures rationnelles, où s'effectuent des sélections, où des expériences
pratiques sont continuellement poursuivies pour améliorer les
résultats déjà obtenus. Le crédit agricole, officiellement organisé,
soustrait le paysan à l'usure et lui permet de trouver à bon compte
les ressources qui lui feraient défaut.
Telle est l'œuvre d'ensemble magistrale qui se dégage d'une visite
minutieuse du Temple d'Angkor. L'Union indochinoise, sans être
une des dernières acquisitions du Domaine colonial français, doit se
considérer encore comme une colonie neuve, mais forté d'un passé
fécond et riche d'un magnifique avenir. A côté des Indes anglaises,
d -s Iles Philippines, de l'Archipel néerlandais qui connaissent depuis
des siècles l'influence de notre race, elle peut sembler sous bien des
aspects présenter un certain retard dans la voie du développement
économique et du progrès social. L'œuvre cependant est déjà vaste,
qui a été entreprise par les administrateurs et les colons français
avec la coopération intelligence de l'indigène. Si l'on veut bien tenir
compte du fait que la Cochinchine et le Cambodge ne sont occupés
que depuis soixante-dix ans, le Tonkin et l'Annam depuis cinquante
années à peine, le Laos a une époque plus récente encore et que, par
ailleurs, ces divers pays n'ont été réunis sous l'autorité d'un Gou-
verneur général qu'à la fin du siècle dernier, il y a lieu d'envisager
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