Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1931-08-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 août 1931 01 août 1931
Description : 1931/08/01 (A2,N14)-1931/08/31. 1931/08/01 (A2,N14)-1931/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63889155
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/03/2014
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612 L'AGRICULTURE PRATIQUE DES PAYS CHAUDS
d'alluvions très fertile et d'une zone d'érosion également fertile
jusqu'aux pentes raides de la muraille qui constitue le rebord.
Sur ce sol, la forêt équatoriale crée perpétuellement une couche
d'humus végétal qui le rend plus fertile encore et y maintient une
constante humidité. En dehors de la forêt, l'action intense du
soleil oxyde la couche superficielle qui, si elle n'était pas remuée,
renouvelée et protégée par les herbes, serait vite transformée en
sable blanc improductif. C'est un peu le cas de la steppe Batéké et
des régions découvertes de l'Alima.
Climat. L'équateur traverse l'Afrique Equatoriale Française
en en laissant un quart au Sud et trois quarts au Nord.
Dans la zone équatoriale, il y a dans l'année quatre saisons :
deux saisons de pluies intenses et deux saisons dites sèches, mais
qui ne sont pas exemptes de pluies. C'est le climat chaud et humide
sous lequel toute végétation devient luxuriante.
Il donne naissance à la forêt équatoriale ou zone des lianes dont
on connaît l'exubérance. Ceci va peser d'un grand poids sur les
cultures. D'abord celles-ci seront permanentes puisque la végé-
tation est permanente d'un bout à l'autre de l'année. De même, la
cueillette sera toute l'année productive ; il n'y aura donc pas néces-
sité de faire des réserves, et la végétation spontanée et permanente,
arborescente ou herbacée envahira les territoires préparés et néces-
sitera un sarclage très fréquent, pénible sous ce climat chaud et en
l'absence d'animaux domestiques. La culture s'orientera vers les
espèces qui luttent d'elles-mêmes contre la végétation, ou vers les
espèces fructifères arborescentes qui dominent les herbes et les
étouffent. Enfin, même avec un sarclage suffisant, certaines plantes
comme les céréales seront en mauvaises conditions de fructifica-
tion ; la formation des grains sera gênée par la végétation trop
rapide. Nous sommes amenés à considérer la zone des lianes comme
peu propre à la culture des céréales et des plantes sarclées.
Dans la zone des savanes, au Sud et au Nord de la zone équato-
riale, il n'y a plus que deux saisons : une saison sèche et une saison
de pluies ; et l'importance de la saison sèche augmente au fur et à
mesure qu'on s'éloigne de l'Equateur.
d'alluvions très fertile et d'une zone d'érosion également fertile
jusqu'aux pentes raides de la muraille qui constitue le rebord.
Sur ce sol, la forêt équatoriale crée perpétuellement une couche
d'humus végétal qui le rend plus fertile encore et y maintient une
constante humidité. En dehors de la forêt, l'action intense du
soleil oxyde la couche superficielle qui, si elle n'était pas remuée,
renouvelée et protégée par les herbes, serait vite transformée en
sable blanc improductif. C'est un peu le cas de la steppe Batéké et
des régions découvertes de l'Alima.
Climat. L'équateur traverse l'Afrique Equatoriale Française
en en laissant un quart au Sud et trois quarts au Nord.
Dans la zone équatoriale, il y a dans l'année quatre saisons :
deux saisons de pluies intenses et deux saisons dites sèches, mais
qui ne sont pas exemptes de pluies. C'est le climat chaud et humide
sous lequel toute végétation devient luxuriante.
Il donne naissance à la forêt équatoriale ou zone des lianes dont
on connaît l'exubérance. Ceci va peser d'un grand poids sur les
cultures. D'abord celles-ci seront permanentes puisque la végé-
tation est permanente d'un bout à l'autre de l'année. De même, la
cueillette sera toute l'année productive ; il n'y aura donc pas néces-
sité de faire des réserves, et la végétation spontanée et permanente,
arborescente ou herbacée envahira les territoires préparés et néces-
sitera un sarclage très fréquent, pénible sous ce climat chaud et en
l'absence d'animaux domestiques. La culture s'orientera vers les
espèces qui luttent d'elles-mêmes contre la végétation, ou vers les
espèces fructifères arborescentes qui dominent les herbes et les
étouffent. Enfin, même avec un sarclage suffisant, certaines plantes
comme les céréales seront en mauvaises conditions de fructifica-
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peu propre à la culture des céréales et des plantes sarclées.
Dans la zone des savanes, au Sud et au Nord de la zone équato-
riale, il n'y a plus que deux saisons : une saison sèche et une saison
de pluies ; et l'importance de la saison sèche augmente au fur et à
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