Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1931-08-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 août 1931 01 août 1931
Description : 1931/08/01 (A2,N14)-1931/08/31. 1931/08/01 (A2,N14)-1931/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63889155
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/03/2014
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604 L'AGRICULTURE PRATIQUE DES PAYS CHAUDS
Par contre, les contrées de l'Ouest ont un nombre d'habitants
qui s'accroît d'une manière très nette. Cet accroissement est dû à
la venue d'indigènes d'autres régions de l'île. Des Betsiléos, en par-
ticulier, vont s'établir en assez grand nombre dans les provinces de
Morondava et de-Maintirano, où des terres plus riches leur donnent
de meilleures récoltes que dans leur pays d'origine.
Faible aptitude aux travaux agricoles de certaines races. Dans
l'Imérina, les indigènes, qui sont parmi les plus évolués de la colonie,
sont dans l'ensemble peu aptes aux travaux de force. Une grande
partie d'entre eux s'adonnent au commerce ou recherchent des
emplois de bureaux dans l'Administration ou dans les entreprises
privées.
Ceux qui sont restés fidèles au travail de la terre cultivent pour
la plupart des rizières leur appartenant ou qu'ils prennent en
métayage. Ils répugnent au travail salarié et ils ne sont que d'un
très faible secours pour fournir de la main-d'œuvre aux entreprises
européennes.
Les Betsiléos, dont la plupart sont de bons cultivateurs, sont
également peu portés à travailler pour autrui.
Des peuplades vivent dans la forêt de l'Est d'une vie très primi-
sive, se contentant pour se nourrir de récolter les produits de la
forêt.
D'autres, tels que les Sakalaves, les Baras, les Tsimehetys, les
Mahafalys, sont des pasteurs et se bornent à regarder croître leurs
bœufs, « qui poussent comme le riz » disent-ils. L'activité de la
plupart de ces peuplades s'est limitée jusqu'à ces derniers temps et
même jusqu'à aujourd'hui, à des luttes et à des vols de bœufs.
Nouvelle mentalité des indigènes. Une évolution rapide de la
mentalité des indigènes, qui a été constatée surtout depuis la fin
de la guerre, et qui s'est manifestée dans un mauvais sens, n'est
pas faite pour apporter une solution rapide au problème de la main-
d'œuvre.
Beaucoup d'indigènes qui sont allés en France pendant la guerre,
sont revenus dans la colonie avec des idées d'indépendance et de
paresse de nature à inspirer des inquiétudes pour l'avenir.
Par contre, les contrées de l'Ouest ont un nombre d'habitants
qui s'accroît d'une manière très nette. Cet accroissement est dû à
la venue d'indigènes d'autres régions de l'île. Des Betsiléos, en par-
ticulier, vont s'établir en assez grand nombre dans les provinces de
Morondava et de-Maintirano, où des terres plus riches leur donnent
de meilleures récoltes que dans leur pays d'origine.
Faible aptitude aux travaux agricoles de certaines races. Dans
l'Imérina, les indigènes, qui sont parmi les plus évolués de la colonie,
sont dans l'ensemble peu aptes aux travaux de force. Une grande
partie d'entre eux s'adonnent au commerce ou recherchent des
emplois de bureaux dans l'Administration ou dans les entreprises
privées.
Ceux qui sont restés fidèles au travail de la terre cultivent pour
la plupart des rizières leur appartenant ou qu'ils prennent en
métayage. Ils répugnent au travail salarié et ils ne sont que d'un
très faible secours pour fournir de la main-d'œuvre aux entreprises
européennes.
Les Betsiléos, dont la plupart sont de bons cultivateurs, sont
également peu portés à travailler pour autrui.
Des peuplades vivent dans la forêt de l'Est d'une vie très primi-
sive, se contentant pour se nourrir de récolter les produits de la
forêt.
D'autres, tels que les Sakalaves, les Baras, les Tsimehetys, les
Mahafalys, sont des pasteurs et se bornent à regarder croître leurs
bœufs, « qui poussent comme le riz » disent-ils. L'activité de la
plupart de ces peuplades s'est limitée jusqu'à ces derniers temps et
même jusqu'à aujourd'hui, à des luttes et à des vols de bœufs.
Nouvelle mentalité des indigènes. Une évolution rapide de la
mentalité des indigènes, qui a été constatée surtout depuis la fin
de la guerre, et qui s'est manifestée dans un mauvais sens, n'est
pas faite pour apporter une solution rapide au problème de la main-
d'œuvre.
Beaucoup d'indigènes qui sont allés en France pendant la guerre,
sont revenus dans la colonie avec des idées d'indépendance et de
paresse de nature à inspirer des inquiétudes pour l'avenir.
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