Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1931-08-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 août 1931 01 août 1931
Description : 1931/08/01 (A2,N14)-1931/08/31. 1931/08/01 (A2,N14)-1931/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63889155
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/03/2014
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598 L'AGRICULTURE PRATIQUE DES PAYS CHAUDS
sans liens entre elles. La conclusion logique de ces principes pour les
pays tropicaux est que :
1° Il ne faut pas attendre que la colonisation agricole soit très
avancée pour entreprendre les études ; celles-ci doivent marcher de
pair avec la mise en valeur des sols coloniaux et, dans toute la
mesure du possible, la précéder ;
2° Outre les études approfondies effectuées par des spécialistes
.dans les stations agronomiques principales, des observations doivent
être faites dans nombre de stations secondaires constituant un
réseau intéressant les différentes régions déjà mises en culture et
celles qui présentent de l'avenir pour la colonisation agricole.
Dans divers pays d'Europe et d'Amérique, de véritables services
de météorologie agricole ou d'écologie agricole ont été créés. Dans
les pays tropicaux, en attendant qu'il puisse en être de même, des
organismes spéciaux doivent être organisés le plus rapidement pos-
sible par entente entre les services [techniques et scientifiques de
l'agriculture et les services météorologiques. Dans un précédent
article, nous avons indiqué la solution qui a été adoptée en Indo-
chine (1) : l'institution d'un Bureau de Climatologie et de Météoro-
logie agricole à l'Observatoire Central du Service Météorologique,
constituant la liaison entre celui-ci, les Services de l'Agriculture et
les planteurs.
Si l'on admet cette solution, on peut dire que les études d'éco-
logie agricole, pour être menées à bien, nécessitent les conditions
suivantes.
1° Un réseau de stations climatologiques et de postes pluvio-
métriques très développé et bien compris au point de vue de.la
répartition des stations dans les différentes régions du pays ;
2° Des observations phénologiques faites en de nombreux points
convenablement répartis également. Ceci implique la nécessité de
confier autant que possible la charge des stations climatologiques
et des postes pluviométriques à des agents des Services de l'Agri-
culture et à des planteurs.
(1) Voir le numéro 13 de L'Agriculture pratique des Pays chauds, de juillet
1931.
sans liens entre elles. La conclusion logique de ces principes pour les
pays tropicaux est que :
1° Il ne faut pas attendre que la colonisation agricole soit très
avancée pour entreprendre les études ; celles-ci doivent marcher de
pair avec la mise en valeur des sols coloniaux et, dans toute la
mesure du possible, la précéder ;
2° Outre les études approfondies effectuées par des spécialistes
.dans les stations agronomiques principales, des observations doivent
être faites dans nombre de stations secondaires constituant un
réseau intéressant les différentes régions déjà mises en culture et
celles qui présentent de l'avenir pour la colonisation agricole.
Dans divers pays d'Europe et d'Amérique, de véritables services
de météorologie agricole ou d'écologie agricole ont été créés. Dans
les pays tropicaux, en attendant qu'il puisse en être de même, des
organismes spéciaux doivent être organisés le plus rapidement pos-
sible par entente entre les services [techniques et scientifiques de
l'agriculture et les services météorologiques. Dans un précédent
article, nous avons indiqué la solution qui a été adoptée en Indo-
chine (1) : l'institution d'un Bureau de Climatologie et de Météoro-
logie agricole à l'Observatoire Central du Service Météorologique,
constituant la liaison entre celui-ci, les Services de l'Agriculture et
les planteurs.
Si l'on admet cette solution, on peut dire que les études d'éco-
logie agricole, pour être menées à bien, nécessitent les conditions
suivantes.
1° Un réseau de stations climatologiques et de postes pluvio-
métriques très développé et bien compris au point de vue de.la
répartition des stations dans les différentes régions du pays ;
2° Des observations phénologiques faites en de nombreux points
convenablement répartis également. Ceci implique la nécessité de
confier autant que possible la charge des stations climatologiques
et des postes pluviométriques à des agents des Services de l'Agri-
culture et à des planteurs.
(1) Voir le numéro 13 de L'Agriculture pratique des Pays chauds, de juillet
1931.
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