RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES 1413
panache, de 50 à 60 centimètres, plus courtes en dessus et en
dessous, et portant une quantité de fleurs d'un vert jaune
pâle. Dans la variété sisalina, les fleurs avortent et tombent,
ou bien si quelques unes arrivent à former leur capsule, les
graines qui y sont contenues sont généralement stériles.
(La Presse coloniale.)
Le manioc à Madagascar.
Des expériences sont faites actuellement à Madagascar sur
l'emploi du manioc dans l'alimentation des porcs. Certains de
nos éleveurs commencent à se servir de ce produit.
Il importe à ce sujet dit l'Agence économique, de couper
court à certains bruits défavorables qui proviennent d'une con-
fusion et qui seraient susceptibles de décourager les éleveurs
français. Il existe deux sortes de manioc: le manioc doux récolté
à Madagascar et à la Réunion, ne contenant pas d'acide cyanhy-
drique, et le manioc amer qui renfermerait des cyanures.
L'emploi du manioc doux de Madagascar ne peut donc donner
aucun mécompte; c'est aux éleveurs à savoir quel est le produit
qu'ils emploient et à s'assurer de la provenance de l'aliment
qu'ils donnent aux porcs.
Il a été exporté de Madagascar, en 1920, 14.700.740 kilos
de manioc.
(Annales de VInstitut colonial de Bordeaux. )
Une importante tannerie est créée à Madagascar.
L'industrie tend à se développer rapidement dans nos colonies
et d'importants efforts sont réalisés dans le but de traiter sur
place la matière première généralement si abondante.
L'usine OTTINO, créée à Antanjombato, à Madagascar, offre à
ce point de vue un réel intérêt. Cette tannerie est installée pour
traiter 100 peaux de bœuf par jour, représentant 360.000 kilos de
cuir tanné par an.
Le fondateur de cette usine ne s'est pas tenu pour satisfait
des résultats déjà .acquis, il a voulu encore se procurer sur place
les matières nécessaires à la maiche de son usine.
D'importantes plantations de mimosas lui assurent actuel-
lement un approvisionnement considérable de tanin et permettent
panache, de 50 à 60 centimètres, plus courtes en dessus et en
dessous, et portant une quantité de fleurs d'un vert jaune
pâle. Dans la variété sisalina, les fleurs avortent et tombent,
ou bien si quelques unes arrivent à former leur capsule, les
graines qui y sont contenues sont généralement stériles.
(La Presse coloniale.)
Le manioc à Madagascar.
Des expériences sont faites actuellement à Madagascar sur
l'emploi du manioc dans l'alimentation des porcs. Certains de
nos éleveurs commencent à se servir de ce produit.
Il importe à ce sujet dit l'Agence économique, de couper
court à certains bruits défavorables qui proviennent d'une con-
fusion et qui seraient susceptibles de décourager les éleveurs
français. Il existe deux sortes de manioc: le manioc doux récolté
à Madagascar et à la Réunion, ne contenant pas d'acide cyanhy-
drique, et le manioc amer qui renfermerait des cyanures.
L'emploi du manioc doux de Madagascar ne peut donc donner
aucun mécompte; c'est aux éleveurs à savoir quel est le produit
qu'ils emploient et à s'assurer de la provenance de l'aliment
qu'ils donnent aux porcs.
Il a été exporté de Madagascar, en 1920, 14.700.740 kilos
de manioc.
(Annales de VInstitut colonial de Bordeaux. )
Une importante tannerie est créée à Madagascar.
L'industrie tend à se développer rapidement dans nos colonies
et d'importants efforts sont réalisés dans le but de traiter sur
place la matière première généralement si abondante.
L'usine OTTINO, créée à Antanjombato, à Madagascar, offre à
ce point de vue un réel intérêt. Cette tannerie est installée pour
traiter 100 peaux de bœuf par jour, représentant 360.000 kilos de
cuir tanné par an.
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des résultats déjà .acquis, il a voulu encore se procurer sur place
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