1396 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
l'Exposition des objets d'art annamites à Marseille marque un
progrès pour cette industrie si intéressante, il faut grouper les
artisans, leur ouvrir le crédit nécessaire, assurer leur ravitaille-
ment en matières premières et faciliter l'écoulement de leurs
productions.
Indochine.
SUCRE
La canne à sucre est depuis longtemps cultivée en Indochine,
mais l'usinage en a jusqu'ici été laissé aux indigènes. Aussi faut-
il enregistrer avec plaisir l'ouverture de l'usine des Établissements
du Vaïco oriental. Cette usine qui couvre une surface de
7.000 mètres carrés peut traiter 300 tonnes de canne en 24
heures et la distillerie qu'on construit à côté pourra, en utilisant la
mélasse, débiter annuellement de 1.500 à 2.000 tonnes d'alcool.
Actuellement tout le long du Vaïco oriental, les indigèneS
cultivent et il y aurait dès à présent de quoi fournir trois ou qua-
tre usines comme celle qui vient de s'ouvrir ; sur la rive droite
du Vaïco, dans la province de Tanan, des milliers d'hectares en
friche sont propices à la culture de la canne. Il est d'un grand
intérêt pour la Cochinchine d'étendre la culture de la canne,
d'abord parce qu'il ne serait pas mauvais qu'elle vienne contrebas
lancer l'importance du riz et éviter à la colonie les dangers de la
monoculture, ensuite parce que la terre de Cochinchine est plUS
favorable à la canne que celle de l'ile Java elle-même et que la
canne indigène donne jusqu'à 16 et 17 p. 100 de sucre, alors que
les meilleures cannes de Java en fournissent à peine 10.
D'ores et déjà, sur les terrains actuellement cultivés la Pr0
duction pourrait être presque doublée, le jour où l'indigène saura
amender son terrain et aérer les cannes en les débarrassant des
feuilles inutiles.
La main-d'œuvre étant plus souple et meilleur marche en
Cochinchine qu'à Java, le sucre indochinois n'aura pas à redoutei
la concurrence néerlandaise ; d'ailleurs, avant de s'exporter,
aura à pourvoir aux besoins du marché intérieur pour lequel ;
importe chaque année de grosses quantités de sucre blanc ; enslé"
l'immense marché chinois qui manque de sucre absorbera aiS
ment la production cochinchinoise.
(Annales- )
l'Exposition des objets d'art annamites à Marseille marque un
progrès pour cette industrie si intéressante, il faut grouper les
artisans, leur ouvrir le crédit nécessaire, assurer leur ravitaille-
ment en matières premières et faciliter l'écoulement de leurs
productions.
Indochine.
SUCRE
La canne à sucre est depuis longtemps cultivée en Indochine,
mais l'usinage en a jusqu'ici été laissé aux indigènes. Aussi faut-
il enregistrer avec plaisir l'ouverture de l'usine des Établissements
du Vaïco oriental. Cette usine qui couvre une surface de
7.000 mètres carrés peut traiter 300 tonnes de canne en 24
heures et la distillerie qu'on construit à côté pourra, en utilisant la
mélasse, débiter annuellement de 1.500 à 2.000 tonnes d'alcool.
Actuellement tout le long du Vaïco oriental, les indigèneS
cultivent et il y aurait dès à présent de quoi fournir trois ou qua-
tre usines comme celle qui vient de s'ouvrir ; sur la rive droite
du Vaïco, dans la province de Tanan, des milliers d'hectares en
friche sont propices à la culture de la canne. Il est d'un grand
intérêt pour la Cochinchine d'étendre la culture de la canne,
d'abord parce qu'il ne serait pas mauvais qu'elle vienne contrebas
lancer l'importance du riz et éviter à la colonie les dangers de la
monoculture, ensuite parce que la terre de Cochinchine est plUS
favorable à la canne que celle de l'ile Java elle-même et que la
canne indigène donne jusqu'à 16 et 17 p. 100 de sucre, alors que
les meilleures cannes de Java en fournissent à peine 10.
D'ores et déjà, sur les terrains actuellement cultivés la Pr0
duction pourrait être presque doublée, le jour où l'indigène saura
amender son terrain et aérer les cannes en les débarrassant des
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La main-d'œuvre étant plus souple et meilleur marche en
Cochinchine qu'à Java, le sucre indochinois n'aura pas à redoutei
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